Le 28/06/10, 16:27
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Togoville est le fief du culte vaudou au Togo. Il s’agissait donc d’essayer de percer le mystère de cette croyance.
Nous sommes partis samedi matin avec un autre volontaire et Daniel (le membre de PASYD qui s’occupe de nous et nous accompagne un peu partout). Togoville n’est qu’à une trentaine de Km à l’Est de Lomé. Nous nous sommes déjà arrêtés dans un hôtel de luxe au bord du lac Togo (complètement vide du moindre touriste...) pour aller voir... des crocodiles en cage. L’intérêt était un peu limité, mais nous avons au moins eu la confirmation que ces crocodiles venaient du Bénin et non pas du lac Togo ! Le lac a été baptisé ainsi par les premiers colons allemands. Il vient de la phrase « togoto » (je ne sais pas du tout comment ca s’écrit !!) qui veut dire « aller à l’autre rive » ; les allemands ont compris « Togo » et ont ainsi baptisé le lac. Le nom du pays tire son nom du lac Togo.
Nous nous sommes ensuite rendus au départ de la traversée en pirogue pour nous rendre de l’autre coté du lac à Togoville. Là ont embarqué une bonne dizaine de personnes + une moto ( ! ). Le piroguier était un jeune garçon qui a poussé tout ca à l’aide d’un grand bâton (comme sur les gondoles à Venise). La traversée était très très agréable car le seul bruit qu’on entendait était le clapotis de l’eau. En arrivant à l’autre rive à Togoville, le piroguier s’approche de moi et me prend pour me porter car le bateau n’a pas accosté sur la terre ferme et que nous n’avions pas la tenue adéquate pour marcher dans l’eau. Et il a porté Matthieu et les autres hommes aussi !
A Togoville, nous avons commencé par visiter la salle où le roi Mlapa V rend justice. Il faut savoir qu’il reste deux rois au Togo, qui régissent en accord avec la juridiction du pays. C’est le roi Mlapa III qui a signé le traité de protectorat avec l’Allemagne en 1884.
Nous avons ensuite vu la place où étaient embarqués les esclaves ainsi que la prison dans laquelle ils attendaient les bateaux. Les gens venaient de tout le pays pour troquer un fils (ou autre) contre du tabac, des miroirs et autres petites choses améliorant le quotidien. Quand les bateaux des colons approchaient, on tirait 3 coups de canon pour signifier à l’entourage que les esclaves pouvaient être amenés.
En faisant le tour de la ville, nous avons pu voir plusieurs traces du vaudou. Voici ce que nous avons compris pour le moment du culte vaudou. Certaines personnes ont dans leur jardin ou dans leur maison un lieu symbolisant la présence d’un vaudou : ca peut être un arbre, une petite cabane... On sait que ce lieu est emprunt du vaudou ca il y a eu par exemple une guérison en dessous de l’arbre. Le vaudou est fait pour protéger la maison, il est donc « gentil ». Mais il peut aussi être « méchant » en envoyant des sorts aux personnes qui menacent la maison. Les féticheurs sont ceux qui peuvent « utiliser » le vaudou, souvent de façon maline.
Certaines personnes sont malades et la médecine que nous connaissons n’y fait rien. En allant voir un féticheur, on apprend que la personne est en fait possédée du vaudou. Le vaudou n’avait pas pour objectif de lui faire du mal, mais plutôt de faire comprendre qu’il est en elle. Cette personne doit alors aller dans un couvent pour « éduquer » le vaudou. On peut reconnaitre ces personnes car elles ne se coiffent pas (elles ont donc les cheveux très bouclés), elles ne se lavent pas les cheveux (elles ont donc des traces jaunes) et elles ne s’habillent pas (elles ont seulement un pagne et ne portent pas de chaussures).
Retour en pirogue de l’autre coté de la rive. Là le chauffeur nous a offert une noix de coco. C’était une noix de coco fraiche, verte. La bonne femme qui les vend fait un trou de 2 ou 3 centimètres de diamètre pour qu’on puisse boire le jus (l’exercice est périlleux et je m’en suis mis partout !). Une fois que le liquide est terminé, la bonne femme coupe la noix en deux et on peut gratter l’intérieur : il y a une pellicule de 2mm qu’on peut manger. Les noix de coco « poilues » et marron que nous connaissons en Europe sont en fait séchées.
L’après-midi nous sommes allés nous baigner à la mer dans une plage privée. La mer était chaude avec plein de vagues, c’était un vrai bonheur !! C’était tellement agréable que nous avons remis ca dimanche !
Nous sommes partis samedi matin avec un autre volontaire et Daniel (le membre de PASYD qui s’occupe de nous et nous accompagne un peu partout). Togoville n’est qu’à une trentaine de Km à l’Est de Lomé. Nous nous sommes déjà arrêtés dans un hôtel de luxe au bord du lac Togo (complètement vide du moindre touriste...) pour aller voir... des crocodiles en cage. L’intérêt était un peu limité, mais nous avons au moins eu la confirmation que ces crocodiles venaient du Bénin et non pas du lac Togo ! Le lac a été baptisé ainsi par les premiers colons allemands. Il vient de la phrase « togoto » (je ne sais pas du tout comment ca s’écrit !!) qui veut dire « aller à l’autre rive » ; les allemands ont compris « Togo » et ont ainsi baptisé le lac. Le nom du pays tire son nom du lac Togo.
Nous nous sommes ensuite rendus au départ de la traversée en pirogue pour nous rendre de l’autre coté du lac à Togoville. Là ont embarqué une bonne dizaine de personnes + une moto ( ! ). Le piroguier était un jeune garçon qui a poussé tout ca à l’aide d’un grand bâton (comme sur les gondoles à Venise). La traversée était très très agréable car le seul bruit qu’on entendait était le clapotis de l’eau. En arrivant à l’autre rive à Togoville, le piroguier s’approche de moi et me prend pour me porter car le bateau n’a pas accosté sur la terre ferme et que nous n’avions pas la tenue adéquate pour marcher dans l’eau. Et il a porté Matthieu et les autres hommes aussi !
A Togoville, nous avons commencé par visiter la salle où le roi Mlapa V rend justice. Il faut savoir qu’il reste deux rois au Togo, qui régissent en accord avec la juridiction du pays. C’est le roi Mlapa III qui a signé le traité de protectorat avec l’Allemagne en 1884.
Nous avons ensuite vu la place où étaient embarqués les esclaves ainsi que la prison dans laquelle ils attendaient les bateaux. Les gens venaient de tout le pays pour troquer un fils (ou autre) contre du tabac, des miroirs et autres petites choses améliorant le quotidien. Quand les bateaux des colons approchaient, on tirait 3 coups de canon pour signifier à l’entourage que les esclaves pouvaient être amenés.
En faisant le tour de la ville, nous avons pu voir plusieurs traces du vaudou. Voici ce que nous avons compris pour le moment du culte vaudou. Certaines personnes ont dans leur jardin ou dans leur maison un lieu symbolisant la présence d’un vaudou : ca peut être un arbre, une petite cabane... On sait que ce lieu est emprunt du vaudou ca il y a eu par exemple une guérison en dessous de l’arbre. Le vaudou est fait pour protéger la maison, il est donc « gentil ». Mais il peut aussi être « méchant » en envoyant des sorts aux personnes qui menacent la maison. Les féticheurs sont ceux qui peuvent « utiliser » le vaudou, souvent de façon maline.
Certaines personnes sont malades et la médecine que nous connaissons n’y fait rien. En allant voir un féticheur, on apprend que la personne est en fait possédée du vaudou. Le vaudou n’avait pas pour objectif de lui faire du mal, mais plutôt de faire comprendre qu’il est en elle. Cette personne doit alors aller dans un couvent pour « éduquer » le vaudou. On peut reconnaitre ces personnes car elles ne se coiffent pas (elles ont donc les cheveux très bouclés), elles ne se lavent pas les cheveux (elles ont donc des traces jaunes) et elles ne s’habillent pas (elles ont seulement un pagne et ne portent pas de chaussures).
Retour en pirogue de l’autre coté de la rive. Là le chauffeur nous a offert une noix de coco. C’était une noix de coco fraiche, verte. La bonne femme qui les vend fait un trou de 2 ou 3 centimètres de diamètre pour qu’on puisse boire le jus (l’exercice est périlleux et je m’en suis mis partout !). Une fois que le liquide est terminé, la bonne femme coupe la noix en deux et on peut gratter l’intérieur : il y a une pellicule de 2mm qu’on peut manger. Les noix de coco « poilues » et marron que nous connaissons en Europe sont en fait séchées.
L’après-midi nous sommes allés nous baigner à la mer dans une plage privée. La mer était chaude avec plein de vagues, c’était un vrai bonheur !! C’était tellement agréable que nous avons remis ca dimanche !