Le 23/05/10, 0:48
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Deux solutions pour rejoindre Iquitos, perdu au milieu de la jungle, prendre un avion ou prendre un bateau. Iquitos est en effet la plus grande ville du monde, 300 000 habitants, qui ne beneficie pas d acces routier.
J ai pris le bateau pour l aller et l avion pour le retour. Apres une nuit de bus de Lima, j arrive au port de Pucallpa ou un bateau attend avec plus d une centaine de personne a son bord d etre suffisament rempli pour partir depuis deux jours. C est en effet une pratique commune au Perou comme en Bolivie d attendre que le bus, la voiture ou le bateau soit plein pr partir. On peut ainsi attendre plusieurs heures dans les deux premiers cas, voire plusieurs jours dans le dernier cas.
Le voyage jusqu a Iquitos consiste a descendre le rio Ucayali, puis le rio Amazonas pendant quatre jours et quatre nuits, en s arretant dans les nombreux villages qui bordent ces deux fleuves pour charger ou decharger des passager ou toute sorte de marchandises, alors que les vendeurs ambulant investissent le bateau en criant, certains a 4h30 du matin. Nous avions ainsi sur notre bateau des tonnes de regimes de bananes, des cochons, une vache et des poules,des frigos, de l escence etc... bref tout ce qui est utile pour approvisionner des villages isoles.
La vie sur le bateau est vraiment rytmee. Elle commence a 7h precise ou le cuistot tape contre la grille en fer de la cuisine avec sa louche pour annoncer que le petit dejeuner est servi. Tout le monde accourt pour faire la queue avec sa gamelle. Au menu, qui est le meme tous les jours, deux petits pains beurres et un bol de riz au lait. Le meme ceremonial se reproduit 12h30 ou nous mangeons riz et ou pates, un petit peu de sauce et une banane cuite dans l eau. Le soir, diner a 5h30 avec une soupe de spagettis et une banane cuite. Il n ont pas herite des horaires tardives des espagnols, et pour cause, le jour se couche a 6h.. Entre ces repas, chacun occupe son temps, soit en se prelassant dans l un des hamac de l immense dortoir de 150 personnes environs, soit en lisant, ou discutant, ou pour les plus malchanceux en revisant ses rattrappages sur le pont du bateau...
Revisions toutefois difficiles vu le nombre de personnes interpellees par ce gringo qui prend le bateau seconde classe comme eux et qui est surtout le seul gringo sur le bateau. Ainsi mes revisions ont ete a de tres nombreuses reprises suspendues pour discuter avec les nombreux passagers. Il y a d abord le dealer qui me propose de la drogue a chaque fois qu il me croise alors que je lui dit que je ne consomme pas a chaque fois, il a Jorge, qui part travailler un an loin de chez lui, une equipe de volley qui part rencontrer une autre equipe, ou encore ceux qui vont visiter leur famille qu ils n ont pas vu depuis qu ils ont emigre plusieurs annees avant a Lima..
Bref, le Don Segundo est une veritable communaute vivante et tres accueillante. A refaire
J ai pris le bateau pour l aller et l avion pour le retour. Apres une nuit de bus de Lima, j arrive au port de Pucallpa ou un bateau attend avec plus d une centaine de personne a son bord d etre suffisament rempli pour partir depuis deux jours. C est en effet une pratique commune au Perou comme en Bolivie d attendre que le bus, la voiture ou le bateau soit plein pr partir. On peut ainsi attendre plusieurs heures dans les deux premiers cas, voire plusieurs jours dans le dernier cas.
Le voyage jusqu a Iquitos consiste a descendre le rio Ucayali, puis le rio Amazonas pendant quatre jours et quatre nuits, en s arretant dans les nombreux villages qui bordent ces deux fleuves pour charger ou decharger des passager ou toute sorte de marchandises, alors que les vendeurs ambulant investissent le bateau en criant, certains a 4h30 du matin. Nous avions ainsi sur notre bateau des tonnes de regimes de bananes, des cochons, une vache et des poules,des frigos, de l escence etc... bref tout ce qui est utile pour approvisionner des villages isoles.
La vie sur le bateau est vraiment rytmee. Elle commence a 7h precise ou le cuistot tape contre la grille en fer de la cuisine avec sa louche pour annoncer que le petit dejeuner est servi. Tout le monde accourt pour faire la queue avec sa gamelle. Au menu, qui est le meme tous les jours, deux petits pains beurres et un bol de riz au lait. Le meme ceremonial se reproduit 12h30 ou nous mangeons riz et ou pates, un petit peu de sauce et une banane cuite dans l eau. Le soir, diner a 5h30 avec une soupe de spagettis et une banane cuite. Il n ont pas herite des horaires tardives des espagnols, et pour cause, le jour se couche a 6h.. Entre ces repas, chacun occupe son temps, soit en se prelassant dans l un des hamac de l immense dortoir de 150 personnes environs, soit en lisant, ou discutant, ou pour les plus malchanceux en revisant ses rattrappages sur le pont du bateau...
Revisions toutefois difficiles vu le nombre de personnes interpellees par ce gringo qui prend le bateau seconde classe comme eux et qui est surtout le seul gringo sur le bateau. Ainsi mes revisions ont ete a de tres nombreuses reprises suspendues pour discuter avec les nombreux passagers. Il y a d abord le dealer qui me propose de la drogue a chaque fois qu il me croise alors que je lui dit que je ne consomme pas a chaque fois, il a Jorge, qui part travailler un an loin de chez lui, une equipe de volley qui part rencontrer une autre equipe, ou encore ceux qui vont visiter leur famille qu ils n ont pas vu depuis qu ils ont emigre plusieurs annees avant a Lima..
Bref, le Don Segundo est une veritable communaute vivante et tres accueillante. A refaire