blog de ManuManue

25/01/11
Prechuap khiri khan, ville au bord de la mer de chine méridionale au sud de Hua Hin.
Sommes arrivés il y a 3 jours... cette ville n’a rien à envier à sa voisine Hua Hin pour les Manus que nous sommes, car très peu touristique, seul quelques voyageurs isolés y font une halte.
Dès la tombée du jour, sommes attiré par un ponton. A son extrémité, deux immenses chalutiers s’apprêtent à appareiller, grouillant de jeunes et musclés beau thaïs (oui bon ben ça va comme ça..., dixit Manu), prenant leurs douches sur le bateau tanguant, riants et s’amusant avant le départ pour un dur labeur qu’est la pêche. Calle remplie de glace, amenée par de petits camions, odeur iodée de poissons et de pots d’échappement droit sorti du ventre de ces deux monstres dont la poupe et ornée de deux dragons d’eau.
Le lendemain, avons pris la sotte initiative de prendre notre petit déjeuner (à 1h de l’après-midi) et de nous rendre à Watt Thammikaram (400 et quelques marches bien escarpées), de la notre chemin à croiser une multitude de macaques dont leurs toupets dépasse tout entendement. Manu s’est fait un pote un peu collant voulant lui subtiliser le contenu de son sac... mais n’ayant pas la force d’ouvrir la fermeture éclair, a plutôt tenté d’enlever de son chapeau d’imaginaires poux. Voulant laisser dans son habitat naturel ce lointain cousin, et force de constater qu’il serait mieux sur sa montage, nous décidâmes de le chasser pour son bien, nul sans peine.
Arrivé enfin au sommet de cette colline, à bout de souffle, sous une chaleur écrasante, nous pûmes admirer la frontière birmane à seulement 11 kilomètres, ainsi que les deux superbes postérieurs de cyclope.
A la tombée de nuit, une jolie place qui la journée sert à la ville de parking, se vide et accueille des marchands de nourritures en tout genre. Brochettes de sèche et de crevettes assorties de subtiles sauces aigres-douces, pimentées et vinaigrées ; soupes agrémentées de poissons, viande, raviolis ainsi que certaines saveurs jamais rencontrées ; plats cuisinées à base de curry ; riz sous toute ses formes ; étale de crapauds entiers gluants se confondant à une diversité impressionnante de mollusques ; shakes de fruits et douceurs mielleuses.
Rentrons repus à l’hôtel pour une bonne nuit aux sons des deux ventilateurs marchant à plein régime et du mainate dans la cour produisant des sons et des mots parfois semblables a un computer.

22/01

Hua Hin, sommes arrivés hier soir, le calme de cette ville est bienvenus après les jours passés dans cette incroyable mégapole... Avons dû négocier sec l’hôtel. Ballade sur la plage de nuit, ou certains rochers verdâtres squattés par des algues sont particulièrement glissants.
Puis, sommes attirés par des rues nettement plus bruyantes, là nous découvrons une cité balnéaire pour vieux occidentaux en mal d’amour, à quasi toutes les tables des bars et restaurants, des hommes d’âges mûrs sont accompagnés de très jeunes et très belles thaïs. Malgrés le fait d’être dans un pays où nous savions pertinemment que nous allions croiser sur nos chemins la prostitution, cela nous saute à la figure comme la bête en forme de main dans l’œuf, dans le film Alien.
Notre première pensée est de rejoindre la gare au plus vite et de prendre un train pour une autre destination, à savoir Prachuap khiri Khan, bourgade selon le guide beaucoup moins envahie des touristes et les farangs (expatriés occidentaux) pour grimper sut un wat au sommet d’une colline poursuivit par une troupe de singes...
C’est ce qui est prévu pour demain...

16/01/11Sommes arrivés à Bangkok après une escale au Caire. Plusieurs heures de voyages, indéfinissablement long et si rapide en même temps. L’avion permet une chose si simple et à la fois si improbable : se retrouver de l’autre côté de la planète en un petit instant, dépayser totalement, subtilement, un instant d’irréalité comme si nous n’étions qu’une minuscule partie de ce monde si vaste et si petit. Nous avons le sentiment de se retrouver dans un reportage de la chaine escale sur la Thaïlande, tant regardé ces derniers temps... et que nous même faisions partie intégrante du film...
Ce quartier ou nous avons atterri, ultra touristique, rencontres de suisse et français, mélange de langues...Internationale Thaïlande, sur un micro trottoir qui est ce quartier bien foulé des touristes en tous genres. Des vieux aux très jeunes, de blonds aux noire aux, des riches aux pauvres, des intéressé ou non, des en partance, en arrivance, des paumés et ultra concernés, et des thaïlandais, toujours si souriants, si avenants, qui font leur travail comme si peu de gens le font avec le « kha san » une perpétuelle bonne humeur à faire ce qu’ils font parce que la vie est un peu plus facile comme cela, parce que la moiteur de la ville parait moins moite.
Une bonne nuit de sommeil bien méritée , un apaisement de l’esprit et du corps qui parait bien futile dans ce tumulte de la ville, oublier un peu cet instant et se retrouver peut-être enfin seul dans un apaisement total.
19/01/11 Voilà 4 jours que nous arpentons les rue de cette ville, marcher dans des quartiers si spécifiés les uns des autres, passons d’un quartier ou s’étale les motos et ses vendeurs, pièces de rechanges et boulons en tout genre ,coq de combat livré à lui-même en pleine rue à côté de son « coach », Chinatown ou arborent des pancartes en chinois, des lampions bien topiques ainsi que des canards laqués arrosés d’un liquide oranges fluos dont nous ne connaitrons jamais la teneur. Quartier le long du fleuve ou se réparent moteurs de péniches et ou se mêle senteur de cambouis, métal brûlé et brochettes de saucisses dont certaines ressemble a des bonbons ou à des condoms, morceaux de poulet et de plats aux noms imprononçables... Mais surtout, habitations au bord des canaux affluant du « mae nam chaophraya » fleuve de la ville, voyez par vous-même ... cf. photo.