un p'tit tour... plein de détours

depuis trois jours nous sommes arrives a Agonda, toujours + au sud
Nous avons donc quittes Benalim sa guest house sa plage et ses innombrables vendeuses ambulantes "looking is free, looking is free !" mais maintenant on saient que discuter ca coute, surtout jess...
La bas, alors qu'on ecrivaient le dernier mail, on est retombes sur Paul, le frangin Autrichien et plus tard dans l'apres midi la frangine Barbara en train de se dorer au soleil a l'ombre d'un parasol en paille, la belle vie quoi !
on a passer les deux jours suivants avec eux a parfaire notre bronzage naissant, a boire de la Kingfisher, biere nationnale (surtout fred !) , baignade (eau a plus de 20 degres c'est sure !), restos (produits de la mer excellent !), baignades avec pour decor le soleil couchant, resto, etc.On a fini par une soiree memorable avec un crooner des plus talentueux, des touristes completement ivres et aux comportements completement anormaux, mais c'etait vraiment vraiment tres tres drole !
Le lendemain nos amis sont partis et un jour plus tard nous arrivions a Agonda avec une petite peripetie, un detour par Betul, petit village de pecheurs un peu plus au nord... La, on descend du bus local dont est devenu des habitue maintnant, et charges de nos sac a dos nous nous mettons en marche en direction de la plage suivant les indications des locaux. On marche, on marche, on marche mais apres une demi heure et le visage ecarlate de jess, on se retrouve au milieu de nulle part sous un soleil de plomb... Certe la vallee est tres jolie, on y apercoit notre premier singe sauvage, pas le temps de prendre une photo mais le souvenir est encore intact ! Donc on continue a marcher, on marche, on marche sans en voir le bout. Heureusement, par chance (et peut-etre grace a nos pierres de protections, merci maman, merci Valerie !), des suisses nous doubles avec leur gros 4x4, ils nous embarquent et ont fait 20km a l'arriere jusqu'a Agonda. MERCI les suisses et bon vent vous qui etes sur la routes depuis mai 2009.
A Agonda on s'est trouve une petite huttes (sorte de case en bambou et feuille de palmier tressees) en bord de plage avec vue sur la mer,la Classe! Depuis tranquille, baignade, balade, restos, la rouine quoi! Quand meme, on a vu des chauves souris geante, des centaines qui squattent au sommet d'un grand beniane (arbre sacre en Inde) a quelques huttes de chez nous. Et ce soir c'est full moon (pleine lune), tu as raison Jeanne ici on voit un lapin et non un visage sur la lune. Juste dans l'axe de la lune le coucher de soleil, enorme et rougeoyant, et devant qu'est ce qu'on apercoit dans l'ecran de notre appareil photo...? des dauphins qui jouent et qui fond des bonds genre grand bleu, c'est fantastique, excellent, y'a pas vraiment de mots...
Bientot la suite et le reste des photos (bien sur on n'a pas reussi a flasher les dauphin au vol) et, on l'espere, encore plein de decouvertes inedites !

Nous voila a Benalim au sud de la region de Goa depuis hier matin... Il fait evidemment super beau, l'air est plus respirable donc tout va bien.
Hier AM on s'est baigne dans la mer d'Oman, puis ballade, puis rebaignade... On galere pour mettre les photos (encore et toujours... desole) donc va falloir etre un peu patient pour voir comme on commence a avoir un joli teint hale et pour profiter avec nous des magnifiques paysages que nous avons la chance de visiter...
En arrivant, nous sommes partis a la recherche d'une guest house et on a croise un type qui nous a dit Welcome, du coup on s'est arrete pour le petit dej, on a parle un peu, il nous a tendu le routard francais qu'on avait deja puis il nous a demande si la trans music nous allait bien (le tout en anglais of course) on a dit YES et Fred est alle lui demande s'il connaissait une guest house pas cher, du coup, il a voulu l'emmener sur son scout, ni une ni 2, Fred etait parti les cheveux au vent et il est revenu ravi. Fred dit Thank you au type qui lui repond que c'est son devoir que nous sommes ses invites (ceux du pays quoi) c'est t'y pas formidable comme facon de voir les chose ?
Bref, on se retrouve dans une charmante petite chambre avec balcon s'il vous plait, c'est tout tranquille mais 2 geckos se sont invite dans notre room, ce sont de petits lezards que Fred a baptise Bill et Tom... Moi ca me fait un peu flipper mais il parait que ce sont de gentils petits habitants du coin qui mangent les moustiques, je vais donc faire avec...
Hier soir, soiree plage, sur fond de musique Trans comme ce que nous a fait ecoute le barman qui nous a accueilli ce matin alors qu'on descendais du bus...
On essaie de resoudre le probleme des photos au plus vite...
Grosse bises everybody

Aujourd'hui grasse mat, oh que c'est bon parce aue c'est pas tous les jours...
Nos amis autrichiens sont partis vers le sud, soiree biere hier soir, vraiment on les aime bien, on espere les croiser a nouveau en Inde ou ailleurs.
Donc tranquil, petit breakfast chez Vihar, notre cantine du coin, c'est bon, copieux, pas cher et sympa... on aime bien
Et hop c'est parti pour Old Goa a bord d'un de ces petit bus locaux ou on mote vite pour descendre vite au son des sifflement du controleur qui note tous les visages.
On est un peu fatigue encore aujourd'hui, peut-etre un contre coup du decalage horaire mais on fait la visite du patrimoine religieux de la region. Il faut savoir que Goa est un ancien comptoir portuguais qui compte beaucoup d'eglises et la ville Old Goa possede des ruines de toute beaute meme si c'est difficile sous le soleil arrasant... enfin on va pas se plaindre, eh oh

C'est mercredi et le mercredi a Anjuna, un peu au nord de Panaji, c'est fleat market, c'est a dire marche aux puces on l'on trouve de tout...
Pour nous ce fut l'occaz d'investir dans un paire de tong chacun (les pompe de rando c'est chaud), les premieres tongs de sa vie pour Fred y'a un debut a tout. On a aussi appris la negociation : exemple les tongs etaient a 500 roupies la paire, finalement ce sera 250 pour nos deux paires, et encore il nous reste des progres a faire...
Nous etions avec nos amis autrichiens la-bas, du coup c'est plus facile pour speaker l'anglais...
Apres le marche, nous avons fait notre premier plongeon dans la mer d'Oman, c'est l'hiver mais qu'est-ce que l'eau est bonne pas super transparente mais wahou que ca fait du bien
Apres tout ca un petit Chai (lait + the + epice extra chaud) et on repart en bus vers Panaji. Il s'agit de petit bus locaux assez marrant a regarder (on vous mettra une photo bientot) mais on ne sait jamais combien on paiera, pas plus de 10 roupies (a peine 15 centime d'euros) cela dit, on peut bien laisser la monnaie...

Hi everybody
Nous revoila, pas facile de maitriser totalement la connexion indienne mais ce soir ca semble marcher, YES
Nous voila donc poser a Panaji, capital de la region de Goa, on y a trouver une super guest house (maison d'hote), les proprietaires nous ont donne plein de bons conseils, ils sont super gentils et c'est vraiment pas cher, tenez vous bien : 412 roupies soit un peu mois de 7 euros la nuit, plutot imbattable, non ?
On s'est fait des amis autrichiens en partant de Mumbai (Bombay), Paul et Barbara qui parlent tres bien l'english du coup ce qui devrait nous permettre de progresser.
On est plutot use par le voyage en bus, tenez vous bien la encore, environ 15h de trajet pour seulement 600km. L'etat des routes explique tout, ils ont des especes de petits dos d'ane vachement sympas, 3 petites vagues a suivre, bonjour les vertebres...
Nous n'avons pas ferme l'oeil, en plus notre chauffeur etait du genre presse, un peu flippant en pleine nuit noire avec quelques passages montagneux, des bus, des camions, et autres vehicules en tout genre. Bref 3 pauses plus tard nous arrivons a Panaji au leve du jour (on etait parti vers 17h30 la veille)
fatigues mais entiers et bien contents d'avoir quitte l'agitation de Bombay qui se rappelle a nous au moindre TUT TUT TUUUUUUT...

Nous voila au coeur de Bombay, ca grouille, c est bruyant (les claviers ne sont pas les memes qu a la maison donc pas d accent, de cecedille...)on a trouve un petit hotel sympa, et on s est deja fait accueillir chez un pompier on risque plus rien et surtout on a deja goute le fameux chai (the + lait + epice) bouillant et des petites douceurs, l une sucre, l autre un peu aillez (je vous met un z pour avoir le son) comme il a dit...
On ne va pas rester tres longtemps ici, on part des demain ou apres demain pour Goa mais le souvenir sera plutot bon meme s il faut l avouer on est use (depart + nuit dans l avion + faut se lancer) pour les photo on fera ca un prochaine car la on s initiee encore a l informatique indi
Gros beco, a bientot, pas des demain mais d ici peu au gres d un nouveau detour

"à la fin de mes études, je partirai faire un grand voyage.
quand ce sera un peu plus cool dans mon travail, je pourrai partir.
quand j'aurai fini de payer la maison , je partirai.
quand les enfants quitteront la maison, je partirai.
quand je serai à la retraite, je partirai.
dans ma boîte en sapin, je partirai enfin pour mon grand voyage...

Une caractéristique assez particulière à l'espèce humaine est sa tendance à l'immobilisme, ou à la procrastination perpétuelle, ce qui revient au même. Nous nourrissons quantité de rêves tout au long de notre vie, mais la plupart ne se concrétisent jamais. Transformer ses rêves en réalité est un art difficile. Tant de raisons nous poussent à vivre paisiblement la vie qui vient, comme elle se présente. Rompre avec le quotidien demande de l'énergie et des efforts importants. Ainsi la plupart des projets se concrétisent-ils plutôt au moment où la vie aménage naturellement un break, une période où le quotidien devient différent et où il est plus facile de s'en abstraire. la fin des études ou le début de la retraite sont par exemple des moments propices. Mais, lancé dans la vie, qu'il est difficile de tourner le dos à sa carrière, à la multitude d'asservissements subis ou acceptés que la société contemporaine dispense à foison, au rassurant lendemain qui se présente sagement sur le chemin pavé de la routine. Qu'il est aisé et tranquillisant de trouver mille et une raisons pour ne pas franchir le cap.

Nos peurs ataviques sont là, en nous, pour nous maintenir sur le chemin facile et balisé. Cela s'explique aisément : notre cerveau primitif est là pour nous protéger ; or, si depuis des années nous menons une vie confortable et tranquille, qui permet de manger, de nous protéger facilement et efficacement du froid, du chaud, de la pluie et de toutes sortes de vicissitudes, alors pourquoi en changer ? Ce serait forcément prendre un risque. Cependant, notre cerveau est composé de plusieurs strates, et cette couche primitive, très forte, est en conflit avec des strates plus élaborées où siègent nos rêves. Plus on obéit au cerveau primitif, et plus son emprise sera forte. Plus les peurs ancrées en nous nous empêcheront d'avancer.

En prenant de l'âge - et bien que beaucoup continuent de faire quantité de choses étonnantes -, trop nombreux sont ceux qui ont de plus en plus peur de la vie, bien plus que lorsqu'ils étaient jeunes. ils n'osent plus, se méfient. Ils disent alors que s'est parce qu'avant ils étaient inconscients. Mais si être conscient annihile la pulsion de vie, alors ne vaut-il pas mieux mettre ses peurs de côté et prendre ce que la vie a à nous donner? S'empêcher de vivre devrait faire plus peur que la mort... A quoi bon avoir peur de tout en vieillissant comme si nous étions immortels, alors que le vieillissement conduit irrémediablement à la mort? En toute bonne logique, plus on prend de l'âge, et moins on a à perdre. Plus on devrait donc être avide de découvertes et d'experiences nouvelles, tout en étant moins craintif. Mais le cerveau primitif est là, maton de plus en plus expérimenté de nos envies.

Il est interressant de faire la conjecture suivante. Imaginons que nous soyons sur notre lit de mort; un ange apparaît et nous redonne 10 années de vie dans de bonnes conditions de santé physique et mentales. Qu'allons-nous faire de ces 10 ans ? Il y a fort à parier que nous serons moins sur la réserve et davantage fonceurs pour vivre pleinement ce bonus.

Finalement, n'est-ce pas cette vie-là qu'il faut vivre dès à présent ?"

Olivier NOBILI (CARNETS D'AVENTURES)

Merci Nounours pour ce texte qui nous va bien !