Adios Francia, holà Guadalajara

La sympathie mexicaine est bien connue...et bien réelle. Ne pensez même pas entrer dans une pièce sans dire bonjour à tout le monde. Une seule bise suffira. Cependant si vous avez déjà vu la personne, l’accolade est de rigueur : préparez-vous à tendre les bras et à recevoir un gros câlin !

L’importance de la religion dépasse tout ce que je pensais. Aujourd’hui, un prêtre est venu bénir le Centre culturel pour la prospérité des affaires. Il a répandu de l’eau bénite sur le sol et moi qui passait pieds-nus (pour chercher mon croque-monsieur qui était dans le four), je glisse sur l’eau bénite. Jésus a une dent contre moi.
On peut voir aussi des crucifix sur les pare-brises des autobus, des croix autour des cous... J’ai essayé d’expliquer à une religieuse que je n’étais pas croyante...en vain.

L’eau du robinet n’étant pas potable, il y a toujours des énormes bombonnes d’eau minérale dans les maisons. Quel luxe de se brosser les dents à l’eau de source. Par contre quand on en a plus...on se rince la bouche avec du lait, de toute façon le calcium c’est bon pour les os.

Découverte du centre culturel Carromato
« Travail » avec une équipe de jeunes salariés (25-28 ans) qui fait la fête chaque soir au Centre Culturel :
préparation de la salle de spectacle pour un concert qui a lieu le soir même,
entretien à la radio mexicaine (« Lisa la francesa » est donc passée sur les ondes mexicaines !),
balances pour le concert.
A 20h (heure mexicaine, 3h du matin heure française), je décide de rentrer, tant pis pour la soirée qui s’annonce enflammée, le décalage horaire a eu raison de moi : je m’endors sur place. Une vieille bonne sœur me guide en m’amenant au bus. La gentillesse mexicaine n’a aucune limite : après m’avoir payé mon billet (6 pesos, l’équivalent de 37cts d’euro) voilà la mamie qui le donne son adresse et prie le chauffeur de bien vouloir faire un détour

Les mexicains vivent très peu chez eux, ils sont toujours dehors. Après une courte nuit de 4 heures, mon maitre de stage, Humberto, avec qui je vis pour l’instant m’invite à prendre un petit déj’ typique face à la Cathédrale. Manque de pot, le décalage horaire et l’altitude font que je suis un peu barbouillée... Pourtant pas trop tatillonne sur la nourriture le matin, le plat d’œufs accompagnés de viande, d’haricots, avec tortilla (rien à voir avec la tortilla espagnole, c’est une sorte de fajita : chili enroulé dans du pain de maïs) ce ne sera pas pour ce matin. Je m’en tiens aux fruits : ananas, melon, pastèque, goyave. Bref, du fruit traditionnel !

Arrivée en correspondance à Mexico, je fais déjà des rencontres. Les mexicains sont décidément très chaleureux, il faudra que j’apprenne à me méfier (dixit les mexicains eux-mêmes).

Après 24 heures sans dormir et une arrivée à Guadalajara dans la nuit (Humberto me proposait tout de même de venir faire la fête avec lui...), je découvre la ville au jour le lendemain : dé-pa-y-sant. Des couleurs partout, du bruit mais aussi beaucoup de pauvreté.
Il faut absolument que je prenne une photo des autobus (appelés ici « camiones ») dont le but est de se faufiler entre les voitures et de rouler le plus vite possible. Ces vieux bus sont complètement obsolètes, le compteur ne marche plus, les vitres sont pleines d’éclats (quand il y a des vitres), des bouteilles vides et des sceaux d’eau (recueillie lors des pluies) jonchent le sol. C’est assez marrant à voir !

A peine ai-je décollée que je suis au pays de mes rêves... On fait un détour et on survole le Groenland en perdant de l’altitude pour mieux voir le spectacle qui se déroule sous nos yeux. Un monde de glace, magnifique.
Arrivée en correspondance à Mexico, je fais déjà des rencontres. Les mexicains sont décidément très chaleureux, il faudra que j’apprenne à me méfier (dixit les mexicains eux-mêmes).