The JoMi Tour

On profite de quelques jours à Koh Tao pour que Joanne devienne aussi forte que Nemo ! en d’autres mots, elle profite en ce moment des fonds marins et découvre les joies de la plongée !!!

Bonne nouvelle : prochaine destination Bruxelles et vous tous

Mauvais nouvelle : prochaine destination Bruxelles

La Birmanie c’est un tout : des paysages magnifiques et variés, une authenticité si rare à retrouver, des sourires en abondance, des rencontres délicieuses avec des villageois, moines, etc une histoire difficile synonyme de souffrances pour le peuple, une culture si riche notamment en termes de spiritualité, etc...

Une phrase d’un moine de 24 ans que nous avons rencontré et qui n’a jamais eu l’occasion de sortir de Birmanie résume bien une des grandes leçons de ce voyage : En Occident vous avez le « savoir », nous avons la « spiritualité ». C’est difficile à décrire tellement c’est surprenant ! Imaginez-vous que chaque personne passe minimum une semaine au monastère à +/- 6 ans et deux semaines autour de ses 18 ans (nombreux sont ceux qui y restent ou y retournent chaque année) afin d’apprendre la méditation et la philosophie bouddhiste basée sur une discipline de simplicité, de recherche du Nirvana en faisant le « bien » tout en ayant chacun une sorte de liberté quant à la définition du « bien » et du « mal » vu qu’ils rejettent le concept de Dieu tout puissant et créateur. On a le sentiment qu’ils se sentent de ce fait fortement « responsabilisés » en vue de la recherche du bien. Jamais nous n’aurions pu imaginer qu’une religion/philosophie (Boudhisme theravāda) puisse avoir une influence aussi positive sur un pays et ses habitants. Le pays du sourire, une générosité sans fin, un sens de l’accueil surprenant, une absence totale d’agressivité ou de tentatives de vol/tricherie, etc, une simplicité et une capacité à se réjouir/accepter de la situation telle qu’elle est qui sont si surprenantes pour les européens que nous sommes – bref, un sentiment de bonheur vrai ! en tant qu’européen on se dit qu’ils n’ont pas grand-chose mais en réalité c’est sans doute tout le contraire.

C’est également surprenant pour nous de voir à quel point les moines sont sacrés. En gros, ils ne doivent rien faire si ce n’est « prier »/méditer et, pour les plus jeunes, faire la quête de nourriture le matin. Leur nourriture et leurs besoins matériels qui, en principe sont très limités, proviennent uniquement de donations. On précise « en principe » car aujourd’hui il est parfois assez curieux de voir un moine sortir un Iphone ou un Ipad de sa tunique alors que peu de gens ont encore accès aux GSM... Leur système de sécurité sociale est également étrange. Les donations en faveur du Boudha et des moines sont énormes et sont, d’après ce qu’on nous a dit... (mais ça a l’air relativement exact), en grande partie reversées par les moines aux personnes dans le besoin.

L’autre grande surprise et leçon est de constater la différence d’éducation des enfants. C’est fou de voir à quel point un enfant de 5-6 ans peut être aussi autonome, débrouillard et ne pas véritablement avoir besoin de protection parentale. Pour les parents qui ont parfois un peu de mal à gérer, n’hésitez pas à envoyer vos enfants en stage en Birmanie

Bref, un dépaysement total qu’il vaut mieux découvrir rapidement tant le tourisme de masse est amené à se développer à très court terme...

Ci-dessous le lien pour visionner quelques photos du trek entre Yangon et le Lac Inle. Trek de 3 jours en moyenne montagne au milieu des champs et à travers des villages extrêmement authentiques. Un régal ! Nuit chez l’habitant où l’occupation première est rire malgré les conditions parfois pénibles (la seconde étant l’accueil et la générosité), le papier hygiénique est remplacé par un cahier d’école primaire, la « douche » se prend devant tout le village avec une bassine, le lit = le sol, la nourriture est 100% bio et locale, l’environnement est si calme et serein. Le marché principal a lieu sur le quai de la gare 4 fois par jour durant 5 minutes qui correspondent à l’arrêt du train.
Arrivé au Lac Inle vous découvrez la magie d’une autre époque. Les gens vivent grâce à la pêche et à l’agriculture. La pêche se fait au rythme des coups de pagaye donnés d’un geste élégant de la jambe en entrainant une ondulation de tout le corps. Avec les couleurs et le paysage, vous avez l’impression d’assister à une sorte de ballet aquatique sorti de votre imaginaire. A cela vous rajoutez des jardins flottants remplis de tomates, des magnifiques maisons en tek sur pilotis, des monastères en bois, des pagodes dorées et vous obtenez un moment inoubliable.

https://picasaweb.google.com/JoCols79/DeYangoonAuLacInle?authuser=0&authkey=Gv1sRgCN60jKny2rLVyAE&feat=directlink

La seconde pépite de la Birmanie c’est Bagan. Un site immense où les temples/pagodes ont poussé comme des champignons ! Y en a partout !!! Les visiter en vélo par 45° rend le lieu encore plus fou.

Ensuite, direction Mandalay et les villes impériales qui sont des hauts-lieux du bouddhisme. On n’a jamais vu autant d’or ! Et l’or, les birmans le collent sur les bouddhas ou le donnent tout simplement en guise d’offrande.

La dernière étape fut un trek de 3 jours en mob et te voet. A nouveau on s’est fait inviter par tous les villageois pour prendre le thé, dormir, voir les écoles, etc et surtout manger... Ça c’est un peu rude !
Le midi vous avez un bol de riz de 300gr, des œufs, des feuilles de plantes délicates à digérer, des pois chiches, et des trucs frits dont on n’a jamais compris la provenance ;
Le soir vous avez un bol de riz de 300gr, des œufs, des feuilles de plantes délicates à digérer, des pois chiches, et des trucs frits ;
Et le matin, vous avez un bol de riz de 300gr, des œufs, des feuilles de plantes délicates à digérer, des pois chiches, et des trucs frits et là, en voyant le riz arriver, vous vous mettez sérieusement à rêver d’un bon fromage de chèvre recouvert d’un zeste de miel, d’une tranche de saumon délicatement citronnée, d’un américain au céleri de chez Roland, de petites crevettes grises bien décortiquées, de crottes de souris au chocolat bien belge, d’un pain aux olives du Pain Quotidien et de deux gros éclairs au chocolat ! bref d’un bon brunch à la belge qui nous ferait vachement plaisir – avis à nos chères mères ou à tout autre amateur GO .

Voici les photos de Bagan, Mandalay et du trek :

https://picasaweb.google.com/JoCols79/BaganMandalayKyaukme?authuser=0&authkey=Gv1sRgCMmT8pWLpYTbsQE&feat=directlink

On vous conseille d’utiliser la fonction diaporama. C’est un peu long au bureau mais faites une pause !!!

Pour la première fois depuis le début du trip, on s’est fait plaisir... petit hôtel de charme sur une île en plein Bangkok. C’était tellement agréable qu’on a oublié de prendre des photos mais tapez Paraya Palazzo sur google image et cela vous donnera une idée !

Voici quelques photos de Bangkok, une mégapole impressionnante :

https://picasaweb.google.com/JoCols79/Bangkok?authuser=0&authkey=Gv1sRgCMmZsfyQk9SIKA&feat=directlink

Puis quel plaisir de voir le duo Jerk – Alex !!! Ils nous accueillent d’ailleurs pour nos dernières nuits dans un penthouse au 24ème étage avec piscine et salle de sport, vue sur tout Bangkok et surtout une chambre d’amis où on se sent si bienvenu... avis aux amateurs Enorme merci Mr and Mrs Wine !!!!!!!!

Swaziland, petit pays au milieu de l’Afrique du Sud qui est étonnamment développé, offre des paysages sympas et surtout un petit safari en vélo qui a son charme après les safaris en 4x4.

Kruger : magique même si les grosses voitures à l’américaine et le comportement irrespectueux de leurs conducteurs gâchent un peu le charme de l’endroit et surtout le contact avec la faune locale. Vu qu’il y a déjà beaucoup de photos animalières sur le blog, on se limite à vous montrer les « grands moments »...

Comme dirait Kriss Kross, « big croc will make you jump, jump !!! »

Voice le lien pour les photos :

https://picasaweb.google.com/JoCols79/Kruger?authuser=0&authkey=Gv1sRgCNXN69TdvfWRkAE&feat=directlink

Diaporama en haut à gauche

Enfin en vacances !!!

On a profité de deux endroits au Mozambique dont l’un est absolument magnifique en termes de couleurs en raison des nombreux bancs de sable qui se forment à marée basse et de l’eau transparente...

Au programme : pas grand-chose en fait

- 3 jours de découverte des voiliers locaux, certes faits de bois et de tissus rafistolés mais pourtant très efficaces. Ils nous emmenaient d’une île à l’autre, d’un spot de snorkeling à l’autre sans problème... Sur la route, enfin en mer, on s’achetait quelques poissons, langoustes, etc dont Fabregas faisait des merveilles ! La supposée nuit à la belle étoile sur la plage qui se termine chez notre ami Anus (le pire c’est que son grand-père était français !), un SudAf expatrié au Mozambique à la recherche de compagnie qui nous a prêté son palace et surtout sa cave... bref, y a pire... ;
- Se laisser emporter par la folie de marchés au poisson qui se tiennent sur la plage dès l’arrivée des pêcheurs. Des couleurs magnifiques, une agitation particulière, des odeurs saisissantes et surtout un moment où tout le monde se retrouve dans une ambiance souriante ;

Les photos cartes postales ne représentent pas assez la beauté des lieux mais si vous cherchez un endroit de quiétude totale pour votre retraite... Vilankulo et l’archipel de Bazaruto

Vous pouvez voir les photos sur

https://picasaweb.google.com/JoCols79/Mozambique?authuser=0&authkey=Gv1sRgCKTUwqCpkZvG0gE&feat=directlink

Fonction diaporama disponible en haut à gauche.

Namibie - Résumé

Tout a commencé avec un nouveau jouet : une jeep 4x4 surélevée avec tente sur le toit et full équipement : frigo, table, chaises, grille BBQ etc. Quel pied !!!! Enfin, jusqu’au moment où on a du dormir dans la tente... magique mais on ressort tous les deux de ces trois semaines avec une violente scoliose !



La seule mise en garde de la société de location était : ne vous retournez pas ! On a compris dès le premier jour. Les routes en Namibie ressemblent parfois à une montagne russe. Arrivé au sommet de chaque montée, c’est la surprise. Un tournant serré, un cratère, un rocher, etc... A cela, vous rajoutez une voiture qui roule sur deux roues dès que vous prenez un tournant à plus de 40km/h. Bref on n’a jamais conduit aussi lentement mais on a découvert le plaisir de « prendre le temps » !!!!

Quel pays ! C'est sans doute le seul pays au monde où vous apercevez plus d'animaux sauvages que de gens. Dans un pays aussi énorme qui compte seulement 2M de personnes, on a parfois l'impression d'être seul au monde.
Il est possible de rouler une journée entière dans des paysages splendides qui défilent à perte de vue sans prendre un tournant ni apercevoir une autre voiture.

Cela donne tout le temps de jouir du paysage, des animaux et de se perdre dans ses pensées ou dans un état de tranquillité absolue.

Difficile de décrire ces paysages qui varient entre le désert rocailleux, les dunes rouges qui s'étendent à l'infini, le désert de sable fin qui se jette littéralement dans l'océan, les montagnes dont les sommets forment de vastes plateaux remplis de faunes et flores diverses, les chutes d'Epupa à la frontière avec l'Angola, etc.

Voilà le type de paysage qu'on traversait avant d'arriver dans des "campings" où chaque emplacement est plus vaste que le parc royal. Après une journée sans apercevoir la race humaine, notre premier voisin était bien souvent à plusieurs centaines de mètres.

On a donc passé beaucoup de temps à 2 ce qui forme un couple
Ceci étant l'ambiance de ces campings était extra: l'emplacement est toujours muni d'un BBQ et parfois même d'un bloc sanitaire privé, une piscine nous attendait souvent à la réception ce qui était bienvenu, les voisins sont toujours prêts à sortir une bière du frigobox et à vous raconter leur vie, parfois passionnante, parfois beaucoup moins

Et que dire de la rencontre avec le monde de la tribu Himba... ou encore celui des animaux à Etosha !!!

Bref, voilà en résumé ce qu'on a vécu en Namibie mais les photos sont probablement plus explicites - cfr les articles ci-dessous.

On vous embrasse tous.
Jo et Mic

Etosha

Il y a le bal des débutants et celui de ceux qui ont tout le temps.

La valse se danse en trois temps, leur ballet se danse sans temps. Le temps y est infini et ralenti.

Ils y ont aussi leurs règles de conduite. Chacun a droit à son apparition sur la piste (un point d’eau) mais il faut faire place aux autres selon des usages bien inscrits dans les mœurs. On y danse en groupe d’une même classe sociale en respectant une distance respectable par rapport aux autres classes.

La baronne l’autruche rentre la première sur la piste avec sa démarche bien bourgeoise sous le regard des caïds en perfecto, the Gnous’gang. Viennent ensuite les reines de la piste, les gazelles nommées Impala ou Springbok qui déambulent avec grâce en roulant légèrement du bassin. Ce spectacle attire les hommes vêtus d’un smoking élégant, alias les zèbres, et ce, sous le regard du grand sage solitaire, l’Oryx. Tous attendent l’entrée en piste du Roi des lieux qui approche, en famille, d’un pas lent mais impressionnant tout en annonçant son arrivée tel l’aboyeur du bal. Le peuple laisse la place à l’éléphant qui occupe seul la piste le temps d’un instant avant d’inviter ses vaillants serviteurs à le rejoindre tout en veillant à ce que les distances d’usage soient respectées. Enfin, pleine de maladresse, Sidonie la girafe arrive avec un certain retard afin d’enchainer tant bien que mal quelques pas hasardeux pour finir attablée au bar avec une pose manquant cruellement d’élégance.

C’est un bal de plusieurs heures auquel nous avons assisté avec des regards d’enfants subjugués par la beauté du spectacle d’un monde où la tranquillité est tellement apaisante et inspirante.

Vous pourrez voir quelques photos d’Etosha en cliquant sur le lien suivant. Les dernières photos vous permettront d’avoir une idée du bal !
https://picasaweb.google.com/JoCols79/Etosha02?authuser=0&authkey=Gv1sRgCKCgou2Ky7iStwE&feat=directlink

Kaokoland – Epupa Falls

Direction le Nord, à la rencontre des Himbas!

La végétation se densifie, passant du jaune qui donne soif au vert qui rafraîchit. Pourtant le thermomètre affiche toujours des températures qui donnent soif...

On se réjouit déjà de ce qui nous attend. Muriel Robin dans l'émission "En terre inconnue" nous a fait rêver lors de sa rencontre avec cette tribu, toujours fidèle aux traditions de ses ancêtres.

Première étape à Opuwo. C'est sur la route. On s'arrête au supermarché pour faire quelques courses.
Comment vous expliquer... Le choc, le décalage, la magie, le mélange, le contraste.
Déjà sur le parking, nos yeux vont dans tous les sens et s'amusent de ce qu'ils voient: des jeunes filles, des femmes, seins nus et badigeonnées de rouge, couvertes de bijoux et habillées d'une jolie peau de vache plissée. On est bien au pays des Himbas!
On entre dans le supermarché, la surprise est encore plus grande et plus belle. Entre les rayons déambulent ces femmes Himbas mais aussi des gens plus ordinaires, des hommes d'affaires en costume, des femmes aux tenues africaines imposantes et aux coiffes assorties... et 2 ahuris le sourire aux lèvres: nous! On aurait rêvé prendre des photos tellement le moment était irréaliste et délicieux mais nous avons jugé le geste un peu indélicat et dérangeant.
Ceci dit, regardez les photos et imaginez ces femmes au rayon frais de votre Delhaize...!

Nous quittons Opuwo direction les chutes d'Epupa, à la frontière avec l'Angola. Les chutes n'ont p-ê pas l'ampleur de celles d'Igazu mais elles valent certainement le détour!
Là-haut, nous nous arrêterons dans 2 campings différents, perdus le long de la rivière. Y a pas un chat (mais beaucoup de crocos, il paraît), juste quelques villages Himbas éparses. C'est top!
Un matin, on part visiter un village Himba, accompagnés d'un guide, lui-même Himba.
Le village rappelle nombreux villages africains: quelques cases rondes et 2-3 greniers sur pilotis entourés d'une clôture faite de branches d'arbres ou d'arbustes.
Le guide nous explique certaines choses et répond à nos questions. On vous passe les détails mais une anecdote nous a beaucoup amusés alors on ne résiste pas à l'envie de la partager.
Les femmes se badigeonnent de rouge tous les matins comme on se badigeonne de crème Nivea. Les hommes pas... Petite devinette: une femme va se coucher dans sa case, un homme la suit. De quelle couleur est l'homme le matin suivant?

On a adoré!

Voici quelques photos :
https://picasaweb.google.com/JoCols79/KaokolandEpupaFalls?authuser=0&authkey=Gv1sRgCLuG_pSG-pni1QE&feat=directlink

Brandberg – Twyfelfontein – PalmWag

Pas grand choses à dire si ce n’est que ce sont de longues routes aux paysages magnifiques suivies d’un camping perdu dans le désert avec des toilettes et douches en plein air.




« La voie lactée au pied ;
La tête perdue dans les étoiles ;
Notre besoin le plus élémentaire ;
Lève son voile ;
Pour devenir source d’une poésie tout en vers. »
En d’autres mots, faire caca sous les étoiles, c’est top !

Twyfelfontein abrite une des peintures rupestres les plus anciennes au monde qui est parfaitement préservée (White Lady). Quant à Palmwag, c’est une oasis sortie de nulle part en plein milieu du désert, un des seuls endroits où on peut encore trouver tout type d’animaux à l’état sauvage (en dehors des parcs).

Quelques photos sur
https://picasaweb.google.com/JoCols79/BrandbergTwyfelfonteinPalmwag?authuser=0&authkey=Gv1sRgCNmBh8Kr45i2lAE&feat=directlink

Solitaire – Swakopmund

Solitaire porte bien son nom : En vertu des normes namibiennes, Solitaire est reprise comme une ville sur la carte du pays. Il s’agit en fait du Bagdad Café local où on trouve uniquement des cadavres de voiture, une pompe à essence, une seule boulangerie qui affiche « Best in town » et 3 cactus. Ah, il y a aussi une pancarte qui montre le nombre d’habitants – ils essayent péniblement de passer la barre des 100. Un endroit où le temps s’est littéralement arrêté.

Swakopmund : la rencontre entre le désert namibien et l’océan atlantique ! Drôle de lieu. Un peu le Knokke local si ce n’est que les dunes s’étendent à l’infini et qu’il n’y a quasi rien, même pas un Number One. On a été gratifié de la première pluie depuis 2 ans – un déluge mêlé à une tempête de sable qui a transformé la ville en bain de boue.
Mais un des moments forts en Namibie restera le tour dans le désert nommé « the little five tour ». Normalement on parle des big five (lion, rhino, éléphant, buffle, guépard) mais le désert est surprenant. On pense qu’il est vide de vie mais il abrite une multitude d’animaux minuscules et passionnants à admirer : des serpents parmi les plus vénéneux enfouis sous le sable sur lesquels on a vite fait de marcher, la vipère à corne, des geckos aux couleurs fluorescentes, des caméléons qu’on vous défie d’embrasser (cfr la photo « attaque de larves ») etc.

Vous pouvez visionner des photos sur:
https://picasaweb.google.com/JoCols79/SolitaireSwakopmund?authuser=0&authkey=Gv1sRgCLPJneDpjuWDRA&feat=directlink

Mariental – Naukluft – Sesriem – Sossusvlei

Bagatelle Lodge à Mariental : au programme, magnifique camping au milieu de dunes rouges avec autour de nous le coin BBQ, notre bloc sanitaire et c’est tout... pas un voisin, enfin presque... La première nuit, je dormais tranquillement dans la tente quand soudain je me fais réveiller par un bruit de mâchoire humide qui s’ouvre et se ferme avec la langue qui colle au palais (essayez et accentuez le bruit par 20 et ça vous donnera une idée). Naturellement, dans un demi-sommeil, j’ai supposé qu’il s’agissait du ronronnement que Joanne peut émettre lorsqu’elle apprécie son sommeil profond Je l’ai donc aidée à se tourner avec un geste d’une délicatesse digne d’une personne qui endure une nuit d’insomnie. Une fois tournée, non sans un léger beuglement pour manifester son mécontentement, je m’assure que sa bouche est bien fermée et son nez dégagé – je force un peu les choses mais tout rentre dans l’ordre Je me recouche donc plein d’espoir. Mais le bruit continue !! S’en suivit un beuglement qui, dans cet état comateux propre au sommeil léger, m’a fait penser que Joanne se faisait égorgée façon Hitchkok ! Là le réveil total est inévitable ! C’est ainsi que j’ai passé ma première nuit à admirer les springboks, impala, kudu, et autres herbivores qui venaient tour à tour brouter en dessous de notre tente. Fascinant !
La marmotte qui partageait ma couche s’est réveillée avec la marque de la tirette de la tente en plein visage, un œil à demi ouvert, l’autre complètement fermé, à 10h du matin sans avoir rien entendu et avec pour seul souvenir la tendresse de ma doudouce nocturne
La photo de la marmotte est censurée mais vous pourrez voir quelques clichés d’un magnifique mini safari qui s’est clôturé par un moment d’intimité avec des guépards agrémenté d’un sublime coucher de soleil aux couleurs jamais aperçues auparavant ! Full romance !

Naukluft : au programme – route magnifique en plein désert sans apercevoir une autre voiture, camping au milieu de nulle part, trek dans des montagnes arides qui s’achève par une longue marche dans des gorges magnifiques.

Sesriem – Sossusvlei : les plus hautes dunes du monde qui prennent une plombe à monter (2 pas en avant – 1m en arrière). Par contre, dans la descente, Joanne se sentait un peu comme Bolt – la vidéo vaut la peine... Du bon 4x4. Un décor de carte postale. Bref, les photos sont plus explicites.

Vous pouvez visionner les photos sur :

https://picasaweb.google.com/JoCols79/MarientalNaukluftSesriemSossusvlei02?authuser=0&authkey=Gv1sRgCM_Ni9O5qrfNQw&feat=directlink

Hello
voici finalement un blog avec quelques news...
Ca a pris du temps mais le monde du blog est plus compliqué qu'on ne le pensait...
celui-ci avait le mérite d'être simple mais les photos et albums sont difficiles à visionner. Donc ne vous attardez pas sur les albums placés sur le blog.
Allez d'avantage voir, si ça vous intéresse, les liens vers picassa qui se retrouvent dans chaque article.
Pour visionner les articles, il suffit de cliquer sur chaque mois dans "archive" ou de cliquer sur "tous les articles" à gauche. Il n'est pas certain que tous les articles soient visibles sur la page principale.
Vous pouvez également suivre notre trip en agrandissant la carte.
On espère que ce blog vous donnera une bonne idée de notre trip et que vous apprécierez.

On espère que vous allez tous bien !!! donnez-nous aussi des news.
On vous embrasse

Jo et Mic

On a trouvé une magnifique auberge et agence de voyages : elle se nomme Leanne & Guillaume ! Merci à vous et à Max & Guy d’avoir accueilli deux routards qui se font l’incruste On a adoré !!! Merci aussi à Titi big smile et Dim yogi master de nous avoir permis de voir d’autres têtes que les deux nôtres c’était bien sympa de vous voir.
Sinon le Cap... et bien allez-y c’est le seul conseil qu’on peut vous donner. Tout est extra, que ce soit la route du vin, l’ambiance nocturne de Cape Town, de son port et autres endroits bobo, la Péninsule avec ses manchots et le mythique Cap de bonne espérance et surtout les plages avec tous ces Kékés des plages. Voici une petite vidéo http://www.youtube.com/watch?v=Ow9StXD06Vs

quelques photos sur https://picasaweb.google.com/JoCols79/CapeTownPeninsule?authuser=0&authkey=Gv1sRgCILDk8OA7bSDMg&feat=directlink

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enjoy

Une semaine de route pour parcourir la Garden Road et la Road 62 en Afrique du Sud. Des paysages qui changent en permanence: on passe par des forêts au style canadien, des montagnes dignes des pyrénées, des rivières et environnements cévennols, des paysages vinicoles, des domaines agricoles immenses, des plages au sable fin totalement préservées et surtout une mer déchainée où les surfeurs profitent du rouleau parfait. Le tout arrosé le soir avec un bon vin sud af pour accompagner des plateaux de fruits de mer... ou une vieille boite de thon Plus de 50 heures de route au son de la voix chantante de Jo et de l'harmnonica grinçant de Mic...

quelques photos sur https://picasaweb.google.com/JoCols79/GardenRoad02?authuser=0&authkey=Gv1sRgCNixh92Etde87AE&feat=directlink

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enjoy

Imagine toi : tu roules avec ta petite voiture tranquille et là tu tombes nez à nez avec un énorme truc de 200kg muni d’une corne susceptible de te transpercer à travers la carrosserie et au regard menaçant... Ce rhino se dirige droit vers toi. Reculer n’est pas une option, y a un rhino derrière toi... Solution : tu coupes ton moteur, fermes la fenêtre et te rapeticis doucement jusqu’à ce que seuls tes yeux émerveillés dépassent de la fenêtre et observent ce monstre passer à 50cm de la voiture au point de sentir son souffle dans le cou. C’est un exemple parmi d’autres de ces magnifiques journées passées avec des girafes, lions, zèbres, éléphants, etc...

Quelques photos sur : https://picasaweb.google.com/JoCols79/HluhluweSantaLucia02?authuser=0&authkey=Gv1sRgCN3n1ayqqM3wNg&feat=directlink

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enjoy

Arrivée en Afrique du Sud après une courte nuit dans l’avion, on a loué notre bolide et puis direction le Drakensberg : chaine de montage impressionnante qui traverse quasi tout le pays. En deux heures de route, l’Afrique du Sud nous a déjà montré son plus beau visage ! Quel pays, surprenant. Une nation qui renait depuis la fin de l’Apartheid qui date d’il y a seulement 20 ans et qui se reconstruit, à nos yeux, extrêmement positivement. Une infrastructure remarquable, une véritable conscience de chacun quant à la nécessité d’adopter une approche durable et dans le respect de l’environnement, des gens charmants, authentiques et amoureux de leurs pays. Les Sud Af se nomment « the rainbow nation » et ce qualificatif est parfaitement adapté au mélange culturel qui règne dans ce pays vraiment attachant. Okok je m’emballe.
Au programme : trek magnifique dans le Drankensberg pour aller voir la 3ème plus longue chute d’eau au monde. Ensuite, visite du Lesotho un tout petit pays inconnu isolé au milieu de l’Afrique du Sud qui peut se vanter d’être le pays le plus haut au monde. C’est un des pays les plus pauvres au monde si on tient compte des critères occidentaux mais qui peut se targuer d’une réelle authenticité et de valeurs simples mais si essentielles qui en font toute sa richesse. Un magnifique retour aux sources comme en atteste les sourires des enfants face au clown Jo.

Quelques photos sur https://picasaweb.google.com/JoCols79/DrakensbergLesotho02?authuser=0&authkey=Gv1sRgCOuO5rrx1rmnlAE&feat=directlink

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enjoy

Quelques jours enivrants dans la région de Mendoza. Le bon Merlot et la surenchère des domaines viticoles énormes avec des bâtiments à l'architecture sidérante !

quelques photos sur https://picasaweb.google.com/JoCols79/Mendoza?authuser=0&authkey=Gv1sRgCIWtuJ31tvTXWg&feat=directlink

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Hola Gaucho Frederico ! Gracias, gracias y muchissimas gracias!!! Plusieurs jours tranquilles dans un lieu isolé de tout avec un bon groupe, c'était exactement ce qu'il nous fallait pour clôturer en beauté la Patagonie. Merci aux deux bûches aussi !!! Top de vous rencontrer.
Quelques jours dans un chalet grande classe perdu au milieu de nulle part suivi d'une ballade à cheval dans les montagnes argentines et de nuits passées dans un refuge encore plus classe, la belle vie !!!
Et que dire du cours de Polo dans un resort fabuleux: nos fessiers et poignets en ont gardé un bon souvenir !

quelques photos sur https://picasaweb.google.com/JoCols79/Bariloche?authuser=0&authkey=Gv1sRgCM6MzpbNhZH-aQ&feat=directlink

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Qu’est-ce que le Panzer?

Le Panzer est une machine de guerre dont la conception fait preuve du souci de la perfection. Montée sur des semelles de marque Caterpillar et disposant de mollets (c’est le terme technique pour désigner le système de propulsion) autorégulables, cette machine de guerre est dotée d’une puissance infaillible dont j’ai été victime...

Légèrement encrassé lors de la mise en marche, on dit de cette machine qu’elle est enrhumée à l’allumage. Le vent frigorifiant propre au Torres del Paine qui est une chaine de montagne mythique au sein de la région des glaciers de Patagonie engendrait un refroidissement matinal des circuits du Panzer. Ce refroidissement me permettait de suivre agréablement le rythme du Panzer durant les 30 premières minutes. Mais vint tous les jours ce moment que je redoutais tant : les circuits libérés, tout à coup, le pot d’échappement du Panzer commence à rugir, les mollets autogonflants prennent 20cm de diamètre de pure puissance, le haut du Panzer se penche à 10 degré ce qui annonce une attitude décidée et inarrêtable pour attaquer les pentes rudes. Ca y est c’est parti pour l’enfer !!!! bambambam, le son de la marche du Panzer se met à retentir et je comprends que je vais être son boulet.

Le Panzer qui peut porter une charge de 20kg sans problème fonce droit devant et démolit tout sur son passage – sur quatre jours d’approche vers les fameuses tours au sommet du Torres del Paine, le Panzer a littéralement gratté tous ses concurrents peu importe leur sexe, âge, volonté, etc.

Mais le Panzer est d’autant plus étonnant qu’il peut s’adapter à son environnement. En descente, il dégonfle les mollets, se redresse et passe en mode gracieux afin de survoler littéralement les chemins vertigineux tel un papillon tout guilleret aux premières lueurs du soleil. Quand on est un boulet haletant derrière avec le souffle d’un vieux buffle en plein labeur, cette grâce fait mal, très mal !!!

Résultat : pour une étape de montagne rude annoncée à 6 – 7h de trajet, le Panzer en mettait 3h30 au maximum.

Le boulet en mettait 4h30. Il fallait en effet 1h au Panzer (après s’être douchée tranquille et avoir monté la tente) pour réanimer le boulet qui gisait avaché sur son sac à dos, le teint blême, le regard hagard, le visage lacéré par l’effort et enlaidi d’un ruissellement baveux faisant le lien entre le coin gauche asséché de sa bouche et son sac à dos, laissé pour quasi mort avec une seule question en tête : c’est qui le mec ici nom de Dieu !

Voici quelques photos de la région des glaciers où nous avons fait plusieurs jours de treks accompagnés d’un vent violent propre à la région au sein de paysages qui s’étendent à perte de vue avec pour seul relief de magnifiques montagnes sur lesquelles gisent des glaciers dont on ne soupçonnait pas l’existence, le bruit, la puissance et la couleur d’un bleu pur et éclatant.
https://picasaweb.google.com/JoCols79/RegionGlaciers?authuser=0&authkey=Gv1sRgCJXu7fWdh6S1Pw&feat=directlink

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enjoy

Un aperçu du Perito Moreno, seul glacier au monde qui continue à avancer. Enorme glacier qui est en mouvement perpétuel ce qui engendre des craquements assourdissants et des chutes de murs de glace qui mesurent entre 40 et 60m de hauteur... On a assisté à la chute d'un mur qui devait +/- faire 60m de haut et 30m de large.