Le 08/04/13, 19:59
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Etosha
Il y a le bal des débutants et celui de ceux qui ont tout le temps.
La valse se danse en trois temps, leur ballet se danse sans temps. Le temps y est infini et ralenti.
Ils y ont aussi leurs règles de conduite. Chacun a droit à son apparition sur la piste (un point d’eau) mais il faut faire place aux autres selon des usages bien inscrits dans les mœurs. On y danse en groupe d’une même classe sociale en respectant une distance respectable par rapport aux autres classes.
La baronne l’autruche rentre la première sur la piste avec sa démarche bien bourgeoise sous le regard des caïds en perfecto, the Gnous’gang. Viennent ensuite les reines de la piste, les gazelles nommées Impala ou Springbok qui déambulent avec grâce en roulant légèrement du bassin. Ce spectacle attire les hommes vêtus d’un smoking élégant, alias les zèbres, et ce, sous le regard du grand sage solitaire, l’Oryx. Tous attendent l’entrée en piste du Roi des lieux qui approche, en famille, d’un pas lent mais impressionnant tout en annonçant son arrivée tel l’aboyeur du bal. Le peuple laisse la place à l’éléphant qui occupe seul la piste le temps d’un instant avant d’inviter ses vaillants serviteurs à le rejoindre tout en veillant à ce que les distances d’usage soient respectées. Enfin, pleine de maladresse, Sidonie la girafe arrive avec un certain retard afin d’enchainer tant bien que mal quelques pas hasardeux pour finir attablée au bar avec une pose manquant cruellement d’élégance.
C’est un bal de plusieurs heures auquel nous avons assisté avec des regards d’enfants subjugués par la beauté du spectacle d’un monde où la tranquillité est tellement apaisante et inspirante.
Vous pourrez voir quelques photos d’Etosha en cliquant sur le lien suivant. Les dernières photos vous permettront d’avoir une idée du bal !
https://picasaweb.google.com/JoCols79/Etosha02?authuser=0&authkey=Gv1sRgCKCgou2Ky7iStwE&feat=directlink
Il y a le bal des débutants et celui de ceux qui ont tout le temps.
La valse se danse en trois temps, leur ballet se danse sans temps. Le temps y est infini et ralenti.
Ils y ont aussi leurs règles de conduite. Chacun a droit à son apparition sur la piste (un point d’eau) mais il faut faire place aux autres selon des usages bien inscrits dans les mœurs. On y danse en groupe d’une même classe sociale en respectant une distance respectable par rapport aux autres classes.
La baronne l’autruche rentre la première sur la piste avec sa démarche bien bourgeoise sous le regard des caïds en perfecto, the Gnous’gang. Viennent ensuite les reines de la piste, les gazelles nommées Impala ou Springbok qui déambulent avec grâce en roulant légèrement du bassin. Ce spectacle attire les hommes vêtus d’un smoking élégant, alias les zèbres, et ce, sous le regard du grand sage solitaire, l’Oryx. Tous attendent l’entrée en piste du Roi des lieux qui approche, en famille, d’un pas lent mais impressionnant tout en annonçant son arrivée tel l’aboyeur du bal. Le peuple laisse la place à l’éléphant qui occupe seul la piste le temps d’un instant avant d’inviter ses vaillants serviteurs à le rejoindre tout en veillant à ce que les distances d’usage soient respectées. Enfin, pleine de maladresse, Sidonie la girafe arrive avec un certain retard afin d’enchainer tant bien que mal quelques pas hasardeux pour finir attablée au bar avec une pose manquant cruellement d’élégance.
C’est un bal de plusieurs heures auquel nous avons assisté avec des regards d’enfants subjugués par la beauté du spectacle d’un monde où la tranquillité est tellement apaisante et inspirante.
Vous pourrez voir quelques photos d’Etosha en cliquant sur le lien suivant. Les dernières photos vous permettront d’avoir une idée du bal !
https://picasaweb.google.com/JoCols79/Etosha02?authuser=0&authkey=Gv1sRgCKCgou2Ky7iStwE&feat=directlink
