Bonnin family

Dernier jour en Inde, un court passage aprés la Thaïlande.
On a peu posté, faute de connexion possible et surtout , trop passionnés par ce merveilleux voyage.



Nous ferons de beaux albums photos sur ces pages de blog pour que vous profitiez aussi des beautés et des surprises de ce voyage. Quand nous regardions à travers l'objectif, c'était surtout en pensant à vous nos amis et nos parents : tant de bonheur à partager!

Demain nous volons vers la France , via Dubaï.

Vivement de vous revoir!

C'est un des plus extraordinaires moments du voyage.
Nous avons passé un jour-une nuit sur un house boat ou kettuvallam, barque traditionnelle en roseaux et nattes de riz tressées.

C'est une sorte de rêve dans lequel vous êtes transporté sur un vaisseau aux formes oblongues et harmonieuses.

...

...


Un peu pressée par la connexion, je vous livre une description précise du lieu, trouvée sur internet.




Les « backwaters » représentent plus de 200 km2 de canaux, affluents, lagunes, petites rivières, rizières et palmiers plantés sur des bandes de terre de quelques centimètres.

Ils s'étendent en parallèle de la mer d'Oman entre Cochin (Kochi) et Kollam et forment un gigantesque réseau, parallèle à la côte, qui permet de naviguer plus facilement pour transporter les marchandises au Kerala.


La vie de cette région du Kerala est donc entièrement organisée autour de l'eau et des fleuves pour la pêche, l'agriculture, le commerce et l'organisation des villages.
Et nous , un peu voyeurs et totalement émerveillés, nous avons contemplé les eaux , les barques et bateaux croisés, les habitants de ces étranges villages étirés maison par maison sur ces berges étroites, en train de se laver, baigner ou de lessiver,

de discuter, d'aller et venir à pied en barque et à vélo.


Le trés serein pilote de notre kettuvallam nous racontait combien la vie de ces fermiers et pêcheurs est dure, à la merci des inondations et des disettes.
Et nous étions subjugués par l'élégance de leurs gestes, la beauté pimpante de leurs façades multicolores. C'est une existence certainement rude, orchestrée et servie par l'eau omniprésente.

Pour nous c'est un rêve, une parenthèse...


peu de bruit, tout est calme.

Arrivés dans notre hotel à la vue exotique et paradisiaque

, nous avons vite enfilé nos maillots : on était un peu là pour ça...


La piscine est bienvenue pour nager, parce que la plage ici et là-bas, c'est la même : vagues furieusement joueuses, maillots de bain début 19ème recommandés.
Le voyage a été à partir de Kovalam, une rencontre avec la "middle-class" indienne venue du Nord dans leur région du Sud la plus développée.
On ne baigne pas dans l'océan. On se fait peur avec la frange d'écume des vagues étirées sur le sable. Et surtout, on pose, on s'y montre à son avantage et en vacances.




Au petit matin, on a sauté du lit sur la plage, attirés par un chant scandé. Celui des pêcheurs et des vendeurs de poissons ramassant le filet.







C'est un défilé de dhoti relevés en position "travail"(définition d'un autre blogger : un drap ameliore, ... que dis-je une jupe-pareo et de ville ... un pareo masculin tout terrain. ..." porté long au repos) sur lequel (je pèse mes mots) je me suis attardée. En effet, au fur et à mesur que le filet est remonté, les hommes redescendent la file pour ajouter leur force au filin sortant de l'eau







Dans l'eau, on aperçoit un rabatteur


qui frappe l'eau avec ses bras,


rejoint vers la fin par deux autres .


C'est trés beau à voir , tout, dans le rythme des chants.
Il faut voir l'animation et l'inquiétude , aprés le sérieux imperturbable de la remontée du filet, quand c'est le moment de découvrir le fruit de cet effort collectif.


patience...

une maigre récolte

Voici la suite de notre périple vers le Kerala.

ce qu'il y a de vraiment bien dans ces trains, c'est que les portières s'ouvrent alors que le train roule, alors on respire, on explore, on découvre.
et en plus ça réveille!




On a traversé des milliers de rizières, découvert ce qui fait la frontière naturelle et surement historique et culturelle, entre les Tamils et les Keralais.


Cette belle montagne au fond, et les troubles politiques, économiques, certainement écologiques (sur lesquels Tamils et Keralais ne seront jamais d'accord) causés par les barrages qui retiennent l'eau des rivières des hauteurs du Kerala aux dépends des plaines du Tamil Nadu.
Un barrage centenaire est en train de s'écrouler. Les Tamils refusent qu'il soit refait . L'eau s'échappe déjà; Les Keralais crient à la catastrophe : des inondations s'ajoutant à celles de la mousson dans le plat pays Tamil dèjà bien malmené, au moins 70% des terres occupées ou cultivées seraient immergées.

La mousson a fini par ici il y a quelques semaines.Derrière viennent des températures trés chaudes pendant des mois.
Le Kerala voit sa mousson arriver, à l'Ouest , bien un ou deux mois avant le Tamil Nadu à l'Est. La nature et le relief font bien les choses...peut-être?


Mais les Tamils passent souvent pour des bênets, des paysans rustres et ignares aux moeurs dépassées, et ainsi on explique leurs exigences concernant l'eau du Kerala, et ainsi on justifie la gestion de l'eau par les Keralais.

les Tamils réclament depuis cent ans, l'écoulement naturel d'antan des rivières . Car aprés les moussons il y a des sécheresses terribles.
La gestion des sols semble en cause, la déforestation forcenée... L'eau ne reste pas.
On nous a dit qu'autour de Pondichery, on se plaint d' Auroville, qui en créant une forêt tropicale immense sur un désert, a aussi créé un climat : plus de pluies. Les aurovilliens eux sont fiers d'avoir permit que l'eau tombe plus souvent, un peu plus autour des moussons (et pas seulement brutalement quelques semaines par an), ne ruisselle plus et remplisse les nappes phréatiques qui permettent aux habitants de trouver de l'eau toute l'année.
JAMAIS CONTENTS


Nous traversons des gares, on s'arrête à chacune, et on mate, on s'en met plein les yeux . C'est une promenade ce voyage en particulier parce que nous avons toujours le nez au vent!

BONNE ANNEE A TOUS!!
Merci pour vos voeux rafraîchissants, et vos visites chaleureuses sur le blog.

Enfin posés, reposés, voici un aperçu de notre 'tit périple au Kerala mi-décembre.
Honnêtement, c'est tellement vaste , que des heures de route nous ont laissé découvrir à peine une parcelle du Kerala.
Anyway, ça valait le détour!
Tout est bon à explorer, et dans la gare de Villupuram, la nuit,
on profite des fumets des vendeurs ambulants, on regarde les mines des voyageurs indiens, leurs bagages ou leurs baluchons, leur lit de fortune dans la salle d'attente - voilà les tamils : quand ils ont sommeil, ils dorment, où que ce soit (parc, trottoirs, murettes, tables) dès que le boulot est fini, sur le lieu de travail, après déjeuner, les têtes molissent, paupières closes..on ne badine pas avec la fatigue ici!

Nous non plus, et nous avons réservé un train couchette. On a entendu parler avant du confort des trains indiens, je suis impatiente de le découvrir!


voilà, à droite, les rideaux...deux couchettes hautes pour 4.
Il faut que vous voyiez comment Jean-Roch a du se battre pour obtenir à l'arrach 3 couchettes, séparées, en deuxième classe AC!


les Indiens ne font pas la queue; ça ne se fait pas. C'est un truc de maso. Si tu restes là à attendre ton tour, on te marche dessus, on te bouscule sans vergogne. Non, non. Il faut jouer des coudes, s'imposer par la force, comme sur la route. Fermement, physiquement; personne n'en tire ombrage, c'est NORMAL.

Daily Pondichery :
Nous voici dans notre petite maison à Kurichikuppam, avec sa petite cour aux hibiscus exubérants.
Pas de routine ici, mais des petites manies qui reviennent, comme ...les pancakes le matin. On a essayé de nouvelles recettes avec les laits locaux : coco, cajou...mmmm
Nous habitons tout près du centre, à Kurichikuppam . Notre petite maison est adossée au village des pêcheurs.
C'est vraiment bien; Nous circulons comme d'habitude à 2,3 ou 4 sur le scooter, ou en rickshaw( autorickshaw)
Nandri Madame
customisé silvouplé ou en cycle-rickshaw. Tout est apprécié. Cependant nous ne prenons pas de cycle-rickshaw à 4 : ce sont souvent des gars bien âgés qui pédalent..not fair!


Ce quartier est très calme, ça nous permet de profiter des sons locaux : les marchands ambulants du matin, une fête au temple voisin, les réunions nocturnes.
L'autre soir, vers 20 heures, on entend de la musique, fort, proche. On pense à un poste de télé, mais 1 heure plus tard, les chansons s'enchaînent! Tamiles bien sûr.
On laisse faire, mais vers 22 heures, je finis par aller voir ; Lou-Roch n'en pouvait plus. C'est de sa chambre , près de la rue, qu'on entendait le plus fort. Pis un son crachotant, saturant.gnâââââa gnâââââ houhouuuu gnâââ grrrrrrgnououoouou crââââ
Voilà le responsable : un minuscule transistor, posé devant notre portail qui sert parfois de point de causette à quelques jeunes hommes. Le propriétaire du dit poste discutait à presque 100 m de là, il avait haussé le volume pour en profiter bien , même loin. Il est venu à la tamile récupérer sa machine, sourire , danse du menton et tout.

Tout est fait très gentiment. Les gens ne sont pas querelleurs ici et dans la rue , partout, entre Tamils, on s'arrange; les têtes dodelinent, c'est une invitation à se parler bien, à trouver un compromis.
Les seuls beuglements que nous entendons sont ceux des vaches, et ceux des bourrachos. Il y a beaucoup d'alcoolisme à Pondichery et dans le Tamil Nadu. On a croisé beaucoup d'hommes ivres; ils gueulent le soir. Des fois la police intervient. On en trouve endormis dans leur flaque sur la moche promenade de front de mer.

L'alcool est cher. J'ai cru comprendre que le gouvernement a le monopole de sa distribution. Alors c'est une fête de boire, et le moins cher sera le mieux. Il y a aussi de l'alcool frelaté qui circule.


On voit souvent au parc
, des hommes surtout, quelques femmes de 20 à 40 ans, faire de la balançoire ou remonter le pont de singe, et hop! le tobbogan....

les jeunes hommes se papouillent, se tiennent par la main, l'épaule; le contact entre hommes et femmes étant proscrit dans la rue, on en profite avec ses bons camarades.
On peut voir les maçons , femmes et hommes , faire une partie de jeu dessiné sur le trottoir à la pause, un chauffeur de bus jouer avec un ballon de plage en attendant ses touristes.

Les femmes sur le chantier sont manoeuvres. Elles apportent les matériaux aux ouvriers. Tout cela se passe avec le sourire le plus souvent et pas trop vite, à quoi bon?


Que faisons nous?

Les enfants vont chaque semaine au Lycée Français,

vieille bâtisse

et institution,privée, abandonnée du gouvernement Français.

Ils y ont des ateliers d'arts (poterie, peinture, bricolage)
,

et de l'éveil à la gymnastique.
Lou-Roch s'est joint à un atelier de création de dessin animé où il a rencontré des copains . Ca le(s) passionne complètement. C'est Noëlle que vous apercevez sur les photos qui anime tout ces ateliers d'arts au Lycée Français et celui de dessin-animé chez elle.
et pour Loïsa une séance de maquillage


Le tout est organisé par des expats, à tour de bras, et pour pas cher (pour des occidentaux)_ entre 100 et 150 rupees (1,5€ à 2 €) l'atelier.

Il y a aussi la garderie d'Emeline , Totamkuti, où les enfants vont chaque matin, en particulier quand nous sommes au centre Tomatis pour nos stages de langue.

Tout ça est constellé de rencontres et c'est ce qui compte le plus.

On part bientôt au Kerala..Trés bonnes fêtes à tous!

à bientôt, à l'aube de la nouvelle année!

Bonjour Léonard et Nicollo!
Dans votre message, vous avez bien dit qu'on ramène un scorpion?

Je crois pas qu'on va pouvoir en ramener un. Moi aussi j'aimerais en ramener un pour vous le montrer. C'est pas possible parce que c'est pour aller en France dans l'avion. Si on en emmène un, ils vont nous faire sortir de l'avion.
J'espère que vous vous amusez bien car je m'amuse bien. Et en fait, j'habite plus à Auroville. J'habite à Pondichéry. Je sais que vous ne le savez pas.Je préfère bien Pondichéry, parce que c'est la pleine ville alors que à Auroville, je deteste Auroville . Moi je n'aime pas les chemins de terre parce qu'il y a de la boue. Et depuis que je suis tout petit, j' habite dans une ville. Donc je me suis habitué à la ville. Vous comprenez?
Je me suis baigné. Bientôt j'irai au Sri Lanka. Maman m'a dit que dans la mer, quand je me baignerai, y'aura plein de petits poissons.
Dites à Pascal qu' au Sri Lanka, dans la mer, y'aura plein de petits poissons.
A plus mes amis.
Je vous fais plusieurs bisous.
Lou-Roch
PS: envoyez nous votre adresse postale s'il vous plait!
en e_mail par ex.Merci!

Loïsa :
"Je vous aime bien Nicollo et Leonard. Est-ce que vous êtes bien à votre maison. En Inde il fait très beau. J'ai eu mon anniversaire et je n'ai plus 3 ans et demi, j'ai 4 ans. Je vous fais plein de bisous."

Bonjour à touti!

Nous vous reparlerons d'Auroville, mais pour l'heure, voici Pondichery !

Une petite ville, pas un monstre tentaculaire. Mais je vous donne un échantillon de la circulation ici, fluide, tranquille. Sur un deux roues, selon l'heure , on sourit, on rit, on grimace nerveusement ...

En attendant de vous faire partager nos récentes aventures, Papa raconte notre arrivée . Cliquez sur "par Jean-Roch " dans le menu "catégorie".
Juste sous ce message, quelques nouvelles de ce qui nous a occupés ces dernières semaines
See you !

Vendredi 20 novembre, nous avons croisé notre premier scorpion sur la route, en rentrant tous les 4 sur notre Mopette nationale à notre guesthouse. Les enfants s'en sont bien amusés.
Nous commençons de rencontrer pas mal de gens très intéressants, aurovilliens, newcommers (futurs aurovilliens) ,locaux ou "guests"(visiteurs) comme nous.
Les aurovilliens et les newcommers sont très affairés à la construction d'Auroville et à son expansion du fait d'une population grandissante et d'une crise du logement. Les préceptes de Sri Aurobindo ( celui qui a rêvé Auroville, génial, à la fois poète, érudit , philosophe et révolutionaire indien) et de la Mère (la fondatrice), ne sont pas toujours respectés , ils sont même souvent détournés. Certains aurovilliens de la première heure s'en offusquent et d'autres pensent que c'est le cours obligatoire des choses et qu'Auroville devra toucher le fond pour mieux renaître.
Car les fondements et l'énergie du départ sont d'une telle profondeur qu'ils ne peuvent disparaître. On peut le croire car tout ce qui existe, ce qui a été créé ici, est trés impressionnant.
Nous n'avons pas encore visité le Matrimandir où parait-il on ressent une énergie trés forte. Personnellement, j'attends les bonnes conditions pour profiter pleinement du système de rayonnement qui a été créé en fonction du soleil.
Finalement nous visitons Auroville petit à petit grâce aux activités auquelles nous participons et qui sont en nombre ;on peut tout faire : du yoga,recevoir ou apprendre à donner des massages,s'initier à différentes diététiques,danser,faire de la musique,apprendre des langues, en cours ou en réunion informelles etc etc .
Nous avons un emploi du temps bien rempli et nous sommes contraints de rester ici pendant les 3 prochaines semaines,ainsi que les trois premières semaines de janvier pour finir le stage Tomatis d'anglais que nous avons commencé Anne et moi.
Entre les deux sessions et après le stage nous irons nous promener un peu ;les destinations n'étant pas fixées, vous en aurez la surprise.

Lou-Roch et Loïsa sont allés tous les matins dans l'Ecole du Libre Progrès de New Création, une des communauté d'Auroville, créée par André, un des pionniers d'Auroville. L'école Free progress est assez récente et il reste beaucoup de choses à faire au niveau éducatif, c'est loin d'être idéal, mais Lou-Roch y va volontiers, car il aime bien les copains tamils qu'il s'y ai fait et qui parlent un français parfait .Loïsa a un peu plus de mal mais s'y fait quand même.
Lou-Roch a pris son premier cours particulier d'anglais aujourd'hui et nous avons Maggie ,une jeune femme sympa qui veut apprendre le français, pour garder de temps en temps les enfants.
Le mardi et le jeudi de 15h à 17h ils vont au "rainbow program" ,jeux éducatifs,portant sur la respiration consciente, la concentration, le partage, le yoga, et des coloriages de mandalas, dessins, animé par Gala, Aurovillienne depuis 19 ans .

Pour répondre à Téa , une des photos montre la cuisine de la maison d'hôtes (guest house) où nous devrions loger jusqu'au 5 décembre.
La mousson commence à s'éloigner et le soleil est tous les jours plus présent.
Aujourd'hui nous sommes allés pour la première fois à Repos Beach ,plage officielle d'Auroville. Nous avons déjeuné sous les cocotiers et les enfants se sont régalés de voir enfin la mer.Nous avons même eu la visite d'un singe qui est descendu d'un des palmiers.
Nous voyons vraiment beaucoup d'animaux, un soir en rentrant de la solar kitchen avec nos lampes de poche par un petit sentier, nous avons assisté au festin d'un petit serpent qui gobait une grenouille .

Les photos seront ajoutées trés vite...

Deux semaines, enfin ou déjà, ça dépend des moments de la journée, des rumeurs, des expériences.
Il faudrait que Jean-Roch vous livre sa vision aussi, et qu'on ouvre un chapitre aux enfants.
(Tout) Cela dit, voici ma vue panoramique.
Même entraînés comme nous le sommes, la vie à 4 dans une chambre, attaqués par les moustiques, assaillis par les fourmis, protégés par les geckos criards, donc la vie à quatre est riche mais pesante .
Ajoutons à ça l'exercice de langue quotidien (je vous assure que l'accent tamil est hautement relevé ), l'humidité tenace dont nous avons peu à nous plaindre finalement, car nous avons ventilateurs et clim' dans la chambre (et la clim absorbe l'humidité : nous l'utilisons copieusement, sinon tout se met à puer).
Disons que j'ai assez mal apprécié la première semaine.
Poutant...
Les logements sont d'un luxe relatif, propres. Chanceux que nous sommes, perchés, tournés vers la forêt, nous évitons les scorpions , des espèces de grosses écrevisses noires


sympatique non?
et nous jouissons de la musique des corneilles et autres corvidés, des meuglements d'une étable voisine.
nos voisins de guesthouse profitent des disputes entre Tamils et des arrivants tonitruants;
nous payons environ 30 euros,3 repas compris, blanchissage et prêt de vélos (2000 rupees).

Bien vu car je n'aurais pas supporter cette mousson dans la plupart des autres guesthouses (des potes reçoivent directement la pluie dans leur lit!)


De toute façon, tous les visiteurs , ici, ont choisi de connaître cette communauté peu commune aux multiples facettes, alors certains, selon leurs ressources(à tout les sens du terme) se satisfont de huttes, d'absence de moustiquaires, de km entre eux et ce qui les intéresse.

Les km se font aisément pour qui peut louer et conduire une "mopette", ou un scooter qui vous portent facilement 4 personnes (en l'occurence deux enfants et deux adultes )
La photo, ou le film viendront , de nous les fantastic four, starring Loïsa qui fait l'avion debout, Jean-Roch au guidon (paske pour l'instant j'ai les chocottes de conduire, pourtant à 2km/h max sur route quasiment libre )et les autres devant derrière face à la route ou à l'envers, selon l'humeur!

C'est le bonheur.

Les enfants sont allés pour la première fois à l'école ce matin, à New Creation. A free progress school. La seule qui les a accueilli , sans passer par le "bureau des affaires scolaires" d'Auroville. Un arrangement non académique que les tchatcheurs que nous sommes avons très vite mis en place.
Ils sont avec des enfants Tamils, profs Tamils. Les langues parlées sont le français, le tamil et l'anglais.
Je vous en dirai plus sur New Creation, l'école, Auroville next time...
je doit lâcher les manettes, le yoga m'appelle!

bye bye!