blog de kreposuc

Ouagadougou nous a semblé relativement tranquille pour une capitale, pour le peu que nous y sommes restés. On peut s'y promener à pieds mais la conduite en 2 roues est un sacré exercice de style. Il faut jouer entre les bords de route affaissés, les charrettes et scooters qui traversent et déboulent dans tous les sens. Il ne faut pas être surpris quand on est doublés par la droite!! C'est pourquoi nous avons opté pour une solution : celui qui est derrière fait office de rétro parlant... et ça marche!!

On en a profité pour aller visiter un site superbe, à environ 30-40 km de la ville. Il s'agit d'un lieu granitique sculpté par des artistes africains et européens . La visite s'est bien entendu faîte en scooter et avec quelques pannes qui nous ont obligés à nous arrêter plusieurs fois... mais pour des rencontres sympathiques. Les africains sont vraiment impressionnants en réparation de chambre à air!!

On voulais voir ce qui s'appèle ouaga 2000, une sorte de ville pour riches à côté de la ville mais le scooter ne nous l'a pas permis...

On se trouve un bus pour Fada, au sud est du pays. Cette ville ne devait être qu'une escale pour le bénin, mais on va y rester plusieurs jours car sur notre route des bruits de cuivre nous ont arrêtés... Il y a un festival de musique ce week end!! Ah, providence, quand tu nous tiens!!!

Un grand bonjour et joyeux noel si on ne donne pas de nouvelles avant... Gardez nous une part de chapon!

Nous voilà de retour... et avec des photos en prime!! Les impatients seront ravis...

On continue tranquillement notre ptit bout de chemin. Après ouaighuya, au nord du burkina faso, (où on s'est en effet bien régalés avec le lait et les yaourts!!), nous avons empreinté "la voie rouge", la piste quoi, à l'aide d'un petit bus sans fenêtre qui nous a bien fait manger la poussière... pour nous amener à Dédougou. On est vraiment arrivés peaux rouges!!


C'est une petite ville somnolante, où il n'y a pas grand chose à faire sur le point touristique mais ce qui nous intéressait était la visite et la production du coton. Et on est bien tombés puisque c'est la région la plus productrice du Burkina.
Le travail est conséquent mais le salaire moindre. Comptez 250Fcfa pour une journée de labeur sous le cagnard, sans repas!! (1euro=656Fcfa).
Le ramassage se fait manuellement puis le coton est emmené dans une usine d'égrainage qui le conditionne en ballots de 225kg, ensuite exporté.


On a profité de ce tour en scooter dans la campagne pour observer les cultures de sésame, bissap, karité, papaye... De la découverte permanente. Merci à Bureima, l'agri-couturier multicartes...

Après cet épisode agricole, en route vers l'univers urbain de Bobo-Dioulasso où se déroule la SNC ( semaine de la culture). Univers totalement différent...
Marchandage, guides, musique, lutte traditionnelle, spectacles de danse. Et gastronomie... Romu a gouté à une spécialité locale : les chenilles!! des vers de baobab gros comme un petit doigt et grillés. Mmmmmm!!Je peux cracher??

Adeline s'affaire plutôt aux jolis tissus, pagnes de coton aux multiples motifs et couleurs qui font le charme de toutes ses femmes africaines... mais pas si facile à faire tenir.

Besoin d'un peu de calme...
Promenades vers Banfora un peu plus au sud (à 60km de la frontière de la côte d'ivoire) où on profite de jolis paysages et d'un peu plus de verdure.
Grâce à une mobilette on a pu aller gouter la canne à sucre dans les champs, se promener aux alentours de la petite ville, faire un tour de pirogue en espérant voir apparaître un hippopotame (niet! mais jolie ballade!!) et aussi aller se baigner dans les cascades... de vrais touristes quoi!!

Le 11 décembre c'est la fête nationale et en même temps le cinquantenaire de l'indépendance du pays. Nous allons donc nous rediriger vers Bobo où se trouvent les festivités. Une bonne soirée en perspective!! Voilàààà (tic de langage du coin).