Le 03/02/13, 11:26
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Qu’est-ce que le Panzer?
Le Panzer est une machine de guerre dont la conception fait preuve du souci de la perfection. Montée sur des semelles de marque Caterpillar et disposant de mollets (c’est le terme technique pour désigner le système de propulsion) autorégulables, cette machine de guerre est dotée d’une puissance infaillible dont j’ai été victime...
Légèrement encrassé lors de la mise en marche, on dit de cette machine qu’elle est enrhumée à l’allumage. Le vent frigorifiant propre au Torres del Paine qui est une chaine de montagne mythique au sein de la région des glaciers de Patagonie engendrait un refroidissement matinal des circuits du Panzer. Ce refroidissement me permettait de suivre agréablement le rythme du Panzer durant les 30 premières minutes. Mais vint tous les jours ce moment que je redoutais tant : les circuits libérés, tout à coup, le pot d’échappement du Panzer commence à rugir, les mollets autogonflants prennent 20cm de diamètre de pure puissance, le haut du Panzer se penche à 10 degré ce qui annonce une attitude décidée et inarrêtable pour attaquer les pentes rudes. Ca y est c’est parti pour l’enfer !!!! bambambam, le son de la marche du Panzer se met à retentir et je comprends que je vais être son boulet.
Le Panzer qui peut porter une charge de 20kg sans problème fonce droit devant et démolit tout sur son passage – sur quatre jours d’approche vers les fameuses tours au sommet du Torres del Paine, le Panzer a littéralement gratté tous ses concurrents peu importe leur sexe, âge, volonté, etc.
Mais le Panzer est d’autant plus étonnant qu’il peut s’adapter à son environnement. En descente, il dégonfle les mollets, se redresse et passe en mode gracieux afin de survoler littéralement les chemins vertigineux tel un papillon tout guilleret aux premières lueurs du soleil. Quand on est un boulet haletant derrière avec le souffle d’un vieux buffle en plein labeur, cette grâce fait mal, très mal !!!
Résultat : pour une étape de montagne rude annoncée à 6 – 7h de trajet, le Panzer en mettait 3h30 au maximum.
Le boulet en mettait 4h30. Il fallait en effet 1h au Panzer (après s’être douchée tranquille et avoir monté la tente) pour réanimer le boulet qui gisait avaché sur son sac à dos, le teint blême, le regard hagard, le visage lacéré par l’effort et enlaidi d’un ruissellement baveux faisant le lien entre le coin gauche asséché de sa bouche et son sac à dos, laissé pour quasi mort avec une seule question en tête : c’est qui le mec ici nom de Dieu !
Voici quelques photos de la région des glaciers où nous avons fait plusieurs jours de treks accompagnés d’un vent violent propre à la région au sein de paysages qui s’étendent à perte de vue avec pour seul relief de magnifiques montagnes sur lesquelles gisent des glaciers dont on ne soupçonnait pas l’existence, le bruit, la puissance et la couleur d’un bleu pur et éclatant.
https://picasaweb.google.com/JoCols79/RegionGlaciers?authuser=0&authkey=Gv1sRgCJXu7fWdh6S1Pw&feat=directlink
vous pouvez les visionner en activant le diaporama en haut à gauche
enjoy
Le Panzer est une machine de guerre dont la conception fait preuve du souci de la perfection. Montée sur des semelles de marque Caterpillar et disposant de mollets (c’est le terme technique pour désigner le système de propulsion) autorégulables, cette machine de guerre est dotée d’une puissance infaillible dont j’ai été victime...
Légèrement encrassé lors de la mise en marche, on dit de cette machine qu’elle est enrhumée à l’allumage. Le vent frigorifiant propre au Torres del Paine qui est une chaine de montagne mythique au sein de la région des glaciers de Patagonie engendrait un refroidissement matinal des circuits du Panzer. Ce refroidissement me permettait de suivre agréablement le rythme du Panzer durant les 30 premières minutes. Mais vint tous les jours ce moment que je redoutais tant : les circuits libérés, tout à coup, le pot d’échappement du Panzer commence à rugir, les mollets autogonflants prennent 20cm de diamètre de pure puissance, le haut du Panzer se penche à 10 degré ce qui annonce une attitude décidée et inarrêtable pour attaquer les pentes rudes. Ca y est c’est parti pour l’enfer !!!! bambambam, le son de la marche du Panzer se met à retentir et je comprends que je vais être son boulet.
Le Panzer qui peut porter une charge de 20kg sans problème fonce droit devant et démolit tout sur son passage – sur quatre jours d’approche vers les fameuses tours au sommet du Torres del Paine, le Panzer a littéralement gratté tous ses concurrents peu importe leur sexe, âge, volonté, etc.
Mais le Panzer est d’autant plus étonnant qu’il peut s’adapter à son environnement. En descente, il dégonfle les mollets, se redresse et passe en mode gracieux afin de survoler littéralement les chemins vertigineux tel un papillon tout guilleret aux premières lueurs du soleil. Quand on est un boulet haletant derrière avec le souffle d’un vieux buffle en plein labeur, cette grâce fait mal, très mal !!!
Résultat : pour une étape de montagne rude annoncée à 6 – 7h de trajet, le Panzer en mettait 3h30 au maximum.
Le boulet en mettait 4h30. Il fallait en effet 1h au Panzer (après s’être douchée tranquille et avoir monté la tente) pour réanimer le boulet qui gisait avaché sur son sac à dos, le teint blême, le regard hagard, le visage lacéré par l’effort et enlaidi d’un ruissellement baveux faisant le lien entre le coin gauche asséché de sa bouche et son sac à dos, laissé pour quasi mort avec une seule question en tête : c’est qui le mec ici nom de Dieu !
Voici quelques photos de la région des glaciers où nous avons fait plusieurs jours de treks accompagnés d’un vent violent propre à la région au sein de paysages qui s’étendent à perte de vue avec pour seul relief de magnifiques montagnes sur lesquelles gisent des glaciers dont on ne soupçonnait pas l’existence, le bruit, la puissance et la couleur d’un bleu pur et éclatant.
https://picasaweb.google.com/JoCols79/RegionGlaciers?authuser=0&authkey=Gv1sRgCJXu7fWdh6S1Pw&feat=directlink
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