Le 23/01/13, 19:25
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Joanne, confiante quant à mes talents de danseur, a décidé de m’amener à un cours de tango ; moi, beaucoup moins confiant je l’ai suivie.
L’idée était d’aller voir un spectacle de tango et de suivre un petit cours au préalable.
Arrivé à l’endroit du spectacle, nous sommes directement dirigés vers la salle de cours. J’ai beau avoir insisté sur l’importance d’un énorme verre de whisky avant de chausser mes pointes de tango, rien n’y a fait, on se retrouvait assis à une trentaine sur des petits bancs en bois disposés en « L » le long des murs d’une vieille salle de gym au charme certain mais qui me faisait craindre le pire. J’avais le sentiment de me retrouver à un cours de rock comme à la bonne époque sauf que le bar où j’avais l’habitude de m’enfuir était de l’autre côté de la porte fermée à double tour...
Vint l’arrivée du tanghettiste. Déf : le tanghettiste est aux yeux des dames un bel âtre bronzé au trait sombre coiffé de cheveux bruns gominés à l’italienne et habité d’une fière allure, le tout constituant un doux mélange entre un crooneur à l’ancienne et un matador aux yeux virils. Elles en raffolent. A mes yeux, il s’agit d’un petit danseur à l’allure efféminée
Après le speech de bienvenue parsemé d’une dizaine de clins d’yeux destinés à ses fans, le tanghettiste mis les femmes d’un côté et les hommes de l’autre. Il faut savoir que j’avais mis une condition à ce petit cours : « Joanne, je serai toujours à tes côtés ». Et voilà, ça commençait bien, j’ai dû lâcher la main de Joanne comme un combattant qui est appelé à aller en première ligne.
Ouf fausse alerte, c’était uniquement pour nous montrer le pas.
S’en suivi notre premier pas de tango ensemble. Pas de chute, pas de bleus, pas d’orteils déboités. Un exploit.
Ensuite, à nouveau le tanghettiste sépare femmes et hommes pour le second pas et nous invite à retrouver notre partenaire MAIS.... Et c’est là que le « mais » sent mauvais. « Mais il vous faut proposer à une nouvelle partenaire que vous ne connaissez pas en l’invitant comme un vrai gentlemen, c’est ça le tango ». Là, je scrute discrètement l’assemblée. Résultat : plusieurs femmes d’âge mûr qui auraient pu être ma mère-grand, +/- 5 américaines qui étaient tombées dans un baril de coca à leur plus jeune âge, une russe bien russe mais accompagnée d’un russe bien russe, une brésilienne ayant subi la chirurgie brésilienne et la seule splendeur de la piste, Joanne avec laquelle il m’est strictement interdit de danser. C’est la cata ! et ce n’est pas terminé... La brésilienne aura sans doute perdu ses ongles de doigts de pied mais je l’avais prévenue donc c’est pardonnable.
Si le tango consiste à danser avec quelqu’un d’autre que Joanne, moi je n’avais aucun problème à danser le chachacha à la place. C’est plus ou moins ce qu’on a fait. Tels deux amants qui ne s’étaient plus vus depuis une éternité, après chaque phase d’apprentissage d’un pas, on courait l’un vers l’autre bousculant tout sur notre passage pour interpréter le tango à notre manière. La grâce de Senorita Joanne contrastait avec mon pas désarticulé mais s’il s’était agi d’un cours d’auto-tamponneuse, nous aurions sans conteste été les meilleurs.
Arriva la fin du cours. Lors de chaque phase d’apprentissage d’un pas, le petit danseur à l’allure efféminée choisissait une femme pour une « démonstration ». Etonnamment Joanne fut son premier choix. Il leva la main et l’attira avec une élégance déconcertante vers lui jusqu’à ce que les deux corps se collent et s’activent au son de la musique tel un seul corps aux allures sensuelles. Une fois, deux fois, trois fois, quatre – CA SUFFFFFIIIIIIIIIIIIIIIIT ! mon cris muet à du résonner tellement fort qu’il a renoncé à la quatrième fois. Tout ça pour dire que jusqu’à la fin du cours, les hommes étaient dispensés de venir à l’avant de la scène.
Mais pour introduire la fin du cours, il mentionna le mot « concours »... Mon réflexe premier dès que ce mot a retenti fut de reculer au fond de la salle et de se faire tout petit derrière les très grands. Il allait choisir 3 hommes qui devaient inviter une partenaire qu’ils ne connaissaient pas avec le style du tanghettiste afin de faire une danse devant l’assemblée. Les deux premiers choix se sont bien passés, j’étais donc rassuré quant à ma cachette. C’était un leurre !!! Le cauchemar allait réellement commencer. La scène se passe au ralentit... Le tanghettiste scrute l’horizon au loin pour trouver sa proie, il lève le bras doucement avec une gestuelle étrangement circulaire que seul un petit danseur efféminé peut sans doute réaliser afin de bien faire comprendre qu’il surmonte les tours qui me protègent et il dégaine lentement son index vers moi. MOI !!!!! J’étais mort !!!!!!!!!!!!!!! L’assemblée s’est retournée pour voir sur mon visage s’exprimer au ralenti un : NOOOOOOOOOOOOOON PAS MOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII.
Je n’y croyais pas : qu’est-ce que je foutais dans cette salle avec ce petit danseur !!!!!! en plus j’étais le 3ème à choisir... la russe avait été choisie et je ne pouvais pas danser avec la brésilienne. Joanne qui avait été beaucoup plus efficace au jeu du cache-cache se marrait sans oser trop se marrer par crainte de passer une mauvaise soirée
Il me restait le choix entre Mamy et les cannettes de coca... Mamy, j’avais trop peur de lui faire mal. J’ai donc choisi la cannette... maxi 500cl ! Imaginez-vous une cannette de coca qui sort du frigo box avec les gouttes qui perlent dû au froid, mmmmhhhh... Et bien moi ma cannette, je vous assure qu’elle n’avait pas froid mais qu’elle perlait tout autant !!!!!!!!
Ce n’est pas fini. Le concours consistait à aligner les pas appris et à terminer par une figure très sexy au cours de laquelle l’homme lève délicatement le bras de la partenaire qui est censée enlacer sensuellement le bassin de l’homme avec sa fine jambe tout en l’attirant vers elle pour finir corps à corps... A ce moment, l’homme devait faire la « tango face » virile. Les clichés de cette pose finale départageraient les couples...
Je m’aperçu rapidement que ma cannette était devenue nerveuse, elle s’était transformée en savonnette !!! Après quelques pas qui consistaient plus à la rattraper qu’à la faire danser, je soulevai très rapidement son bras avant de sentir mon bassin craquer sous l’effet « étau » de sa jambe surpuissante et c’est là que le cliché a été pris...
Ce cliché est censuré, désolé !
Joanne m’a offert la soirée, j’ai bu beaucoup de vin et nous avons passé une superbe soirée à admirer de vrais danseurs retracer l’histoire du tango tout en dégustant una carne a la parrilla.
Je vous le conseille à tous !!!
http://imageshack.us/a/img442/8652/dsc0707tp.jpg
http://imageshack.us/a/img515/1363/dsc0082mq.jpg
http://imageshack.us/a/img690/7109/dsc0077ou.jpg
http://imageshack.us/a/img443/9554/dsc0028xe.jpg
http://img820.imageshack.us/img820/1333/dsc0685mr.jpg
L’idée était d’aller voir un spectacle de tango et de suivre un petit cours au préalable.
Arrivé à l’endroit du spectacle, nous sommes directement dirigés vers la salle de cours. J’ai beau avoir insisté sur l’importance d’un énorme verre de whisky avant de chausser mes pointes de tango, rien n’y a fait, on se retrouvait assis à une trentaine sur des petits bancs en bois disposés en « L » le long des murs d’une vieille salle de gym au charme certain mais qui me faisait craindre le pire. J’avais le sentiment de me retrouver à un cours de rock comme à la bonne époque sauf que le bar où j’avais l’habitude de m’enfuir était de l’autre côté de la porte fermée à double tour...
Vint l’arrivée du tanghettiste. Déf : le tanghettiste est aux yeux des dames un bel âtre bronzé au trait sombre coiffé de cheveux bruns gominés à l’italienne et habité d’une fière allure, le tout constituant un doux mélange entre un crooneur à l’ancienne et un matador aux yeux virils. Elles en raffolent. A mes yeux, il s’agit d’un petit danseur à l’allure efféminée
Après le speech de bienvenue parsemé d’une dizaine de clins d’yeux destinés à ses fans, le tanghettiste mis les femmes d’un côté et les hommes de l’autre. Il faut savoir que j’avais mis une condition à ce petit cours : « Joanne, je serai toujours à tes côtés ». Et voilà, ça commençait bien, j’ai dû lâcher la main de Joanne comme un combattant qui est appelé à aller en première ligne.
Ouf fausse alerte, c’était uniquement pour nous montrer le pas.
S’en suivi notre premier pas de tango ensemble. Pas de chute, pas de bleus, pas d’orteils déboités. Un exploit.
Ensuite, à nouveau le tanghettiste sépare femmes et hommes pour le second pas et nous invite à retrouver notre partenaire MAIS.... Et c’est là que le « mais » sent mauvais. « Mais il vous faut proposer à une nouvelle partenaire que vous ne connaissez pas en l’invitant comme un vrai gentlemen, c’est ça le tango ». Là, je scrute discrètement l’assemblée. Résultat : plusieurs femmes d’âge mûr qui auraient pu être ma mère-grand, +/- 5 américaines qui étaient tombées dans un baril de coca à leur plus jeune âge, une russe bien russe mais accompagnée d’un russe bien russe, une brésilienne ayant subi la chirurgie brésilienne et la seule splendeur de la piste, Joanne avec laquelle il m’est strictement interdit de danser. C’est la cata ! et ce n’est pas terminé... La brésilienne aura sans doute perdu ses ongles de doigts de pied mais je l’avais prévenue donc c’est pardonnable.
Si le tango consiste à danser avec quelqu’un d’autre que Joanne, moi je n’avais aucun problème à danser le chachacha à la place. C’est plus ou moins ce qu’on a fait. Tels deux amants qui ne s’étaient plus vus depuis une éternité, après chaque phase d’apprentissage d’un pas, on courait l’un vers l’autre bousculant tout sur notre passage pour interpréter le tango à notre manière. La grâce de Senorita Joanne contrastait avec mon pas désarticulé mais s’il s’était agi d’un cours d’auto-tamponneuse, nous aurions sans conteste été les meilleurs.
Arriva la fin du cours. Lors de chaque phase d’apprentissage d’un pas, le petit danseur à l’allure efféminée choisissait une femme pour une « démonstration ». Etonnamment Joanne fut son premier choix. Il leva la main et l’attira avec une élégance déconcertante vers lui jusqu’à ce que les deux corps se collent et s’activent au son de la musique tel un seul corps aux allures sensuelles. Une fois, deux fois, trois fois, quatre – CA SUFFFFFIIIIIIIIIIIIIIIIT ! mon cris muet à du résonner tellement fort qu’il a renoncé à la quatrième fois. Tout ça pour dire que jusqu’à la fin du cours, les hommes étaient dispensés de venir à l’avant de la scène.
Mais pour introduire la fin du cours, il mentionna le mot « concours »... Mon réflexe premier dès que ce mot a retenti fut de reculer au fond de la salle et de se faire tout petit derrière les très grands. Il allait choisir 3 hommes qui devaient inviter une partenaire qu’ils ne connaissaient pas avec le style du tanghettiste afin de faire une danse devant l’assemblée. Les deux premiers choix se sont bien passés, j’étais donc rassuré quant à ma cachette. C’était un leurre !!! Le cauchemar allait réellement commencer. La scène se passe au ralentit... Le tanghettiste scrute l’horizon au loin pour trouver sa proie, il lève le bras doucement avec une gestuelle étrangement circulaire que seul un petit danseur efféminé peut sans doute réaliser afin de bien faire comprendre qu’il surmonte les tours qui me protègent et il dégaine lentement son index vers moi. MOI !!!!! J’étais mort !!!!!!!!!!!!!!! L’assemblée s’est retournée pour voir sur mon visage s’exprimer au ralenti un : NOOOOOOOOOOOOOON PAS MOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII.
Je n’y croyais pas : qu’est-ce que je foutais dans cette salle avec ce petit danseur !!!!!! en plus j’étais le 3ème à choisir... la russe avait été choisie et je ne pouvais pas danser avec la brésilienne. Joanne qui avait été beaucoup plus efficace au jeu du cache-cache se marrait sans oser trop se marrer par crainte de passer une mauvaise soirée
Il me restait le choix entre Mamy et les cannettes de coca... Mamy, j’avais trop peur de lui faire mal. J’ai donc choisi la cannette... maxi 500cl ! Imaginez-vous une cannette de coca qui sort du frigo box avec les gouttes qui perlent dû au froid, mmmmhhhh... Et bien moi ma cannette, je vous assure qu’elle n’avait pas froid mais qu’elle perlait tout autant !!!!!!!!
Ce n’est pas fini. Le concours consistait à aligner les pas appris et à terminer par une figure très sexy au cours de laquelle l’homme lève délicatement le bras de la partenaire qui est censée enlacer sensuellement le bassin de l’homme avec sa fine jambe tout en l’attirant vers elle pour finir corps à corps... A ce moment, l’homme devait faire la « tango face » virile. Les clichés de cette pose finale départageraient les couples...
Je m’aperçu rapidement que ma cannette était devenue nerveuse, elle s’était transformée en savonnette !!! Après quelques pas qui consistaient plus à la rattraper qu’à la faire danser, je soulevai très rapidement son bras avant de sentir mon bassin craquer sous l’effet « étau » de sa jambe surpuissante et c’est là que le cliché a été pris...
Ce cliché est censuré, désolé !
Joanne m’a offert la soirée, j’ai bu beaucoup de vin et nous avons passé une superbe soirée à admirer de vrais danseurs retracer l’histoire du tango tout en dégustant una carne a la parrilla.
Je vous le conseille à tous !!!
http://imageshack.us/a/img442/8652/dsc0707tp.jpg
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