Le 13/09/11, 21:17
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Le 1 er jour t'as rencard avec ton agence et ton guide, a defaut de touriste j'ai encore eu la chance d'avoir un guide particulier...ca me coute un bras a chaque fois mais c'est vrai que c'est plutot appreciable...bref, essayage des fringues, chaussures matos...plutot de qualité tres moyenne d'ailleurs...ms accueil chaleureux et jeune guide William, tres sympa et efficace. Une fois qu'on a tout réglé on charge et on part en voiture a quelques heures de lá dans le parc nationnal du Cotopaxi trouver son pied...j'ai eu bcp de chance en traversant le parc car j'ai pu voir des chevaux sauvages, cerfs et biches, aigles et loups...et puis la voiture s'arrete au milieu d'un immense espace qui se rapproche d'un désert aride délimité par de la roche vaolcanique noire et rouge...entouré de volcans/de montagnes enneigés ou non aux multiples couleurs que la nature a pris l'habitude de ns proposer... 
Bien 45 mns á pied en montant, avec le chargement matos et bouffe, ds de la caillasse rocailleuse et sablonneuse jusqu'au gite situé déjá a 4800métres. Autant vous dire que j'ai ressenti ds ce gite le froid le plus terrifiant et anesthésiant de ma vie..ni le café ni la soupe chaude y on remédier...toilettes dehors ds un froid sec et glacial qui te coupe la peau des joues...Depuis trois semaines le temps fait des siennes et le Cotopaxi n'a pas pu etre franchi ts les jours...c'est pas gagné pour le lendemain... bref, en gros ds le gite y'a une bonne ambiance des groupes d'étrangers soit qui passe au gite et redescendent soit comme moi qui reste pour dormir et faire l'ascension a 1h30 du matin...j'etais dc au lit vers 20h00, entourée d'allemands et de mon guide comme bouclier...bien qu'entierement habillée en tenue de ski et blottie ds un duvet de montagne, j'ai eu froid ms froid, sensation assez insupportable qui régissait mes pensées et reves...les résumant a: douche chaude, menteau de bison, bouillote, cheminée, mec/ours, couette de paris, ..., on ne dort pas on tente de se reposer quelques heures avt le grd depart. Bref, a minuit William me réveil...ptit déj et départ...prépa un peu longue..tenue de ski, double collants, double chaussettes, double polaires, double capuches et puis bottes, crampons pour plus tard, baudrier, mousquetons, frontale, bouffe, eau....
1h30, on part.....le Cotopaxi fait exactement 5897 metres d'altitudes et ca monte, ca monte, ca monte...le sol se modifie au fil de l'ascension, caillasses volcaniques pendant bien 3h et puis ensuite neige et glace jusqu'au sommet La CUMBRE, cette ascension se fait entierement de nuit.
Je prends le rythme de mon guide et mets mes pieds dans les siens, il evolue lentement, alors que les deux groupes d'allemands nous dépasse, on finira toujours a les rejoindre a leurs pauses plus nombreuses...il fait moins froid que la veille, je n'ai ni mal a la tete, ni froid ni palpitation cardiaque...deja 4 allemands qui rebroussent chemin...et puis arrivé a environ 5400m le chemin se corse... les dernieres intemperies l'on modifié, crevasses, bloc de glace, il faut s'encorder et l'ascension apparait plus technique que d'habitude. Tout le groupe d'allemands abandonne, ils tombent a repetition sont fatigués et attaqués par le Chinchero "mal d'altitude"...moi j'ai mes granules homéopathique a la Coca que Polette m'a laissé, ca marche... Willian me demande dc si je me sens d'affronter se passage difficile, il ajoute que si j'ai peur il ne faut mieux pas...On est a 5450 m assez pret du but...et je n'ai pas peur par contre j'avoue etre fatiguée, bcp plus que d'accoutumée, ..., on s'encorde donc et on va s'assurer mutuellement...j'ai quelques notions d'escalade qui m'aideront a certain moment de rappel obligé face aux blocs sous nos pieds entierement glacés...je vais flippée et perdre bcp d'energie face au saut d'une crevasse, qui me parait trés large (simple impression nocturne et de peur)d'autant que malgré les crampons nous avons que tres peu d'emprise et d'accroche au sol...trop bien, une fois l'avoir sauté!!! mais je me suis bcp fatiguée sur cette partie ds laquelle nous avons perdu du temps par rapport au soleil...nous ne sommes alors qu'a 5600 metres, il en reste dc 297... ce qui représente environ 3h00 de marche de plus, avec un denivelé encore plus important que jusqu'alors...Le soleil se léve, j'ai marché environ 5h, plus une bonne heure d'escalade, il environ 6h00 je suis épuisée et le confie á mon guide qui m'assurera qu'il est bien plus sage de s'arreter lá...il ajoute que nous arriverions trop tard a la Cumbre (NOM DU SOMMET) tant par rapport au levé du soleil qu'a la fonte de la neige qui est tres dangereuse des lors que le soleil commence a la réchauffer... Je suis un peu décue..cela faisait parti de l'un de mes défis personnels...ms je me connais c'est mon orgueil car au final l'avoir tenté, l'avoir malgré tout monté, mettre surtout dépassé, éclaté et aussi avoir profité d'un lever de soleil et de paysages inoubliables ainsi que d'une experience de montagne exceptionnelle encore jusque lá jamais vécue me semble bien plus que satisfaisant et valorisant...a l'image de ce voyage qui n'a de cesse de me faire de jolies surprises....la redescente se fera bien plus rapidemment et pour moitié quasi en courant, en pierrier...a 8h30 je suis au gite, a 9h00 ds le quatre quatre, j'ai chaud et ne reve que de me coucher...
Le Cotopaxi, c'est ca.... des bisous a tous et encore merci de me suivre...com d'hab je me suis fait des amis locaux..locos..mais je pars demain pour la capitale, Quito...
Bien 45 mns á pied en montant, avec le chargement matos et bouffe, ds de la caillasse rocailleuse et sablonneuse jusqu'au gite situé déjá a 4800métres. Autant vous dire que j'ai ressenti ds ce gite le froid le plus terrifiant et anesthésiant de ma vie..ni le café ni la soupe chaude y on remédier...toilettes dehors ds un froid sec et glacial qui te coupe la peau des joues...Depuis trois semaines le temps fait des siennes et le Cotopaxi n'a pas pu etre franchi ts les jours...c'est pas gagné pour le lendemain... bref, en gros ds le gite y'a une bonne ambiance des groupes d'étrangers soit qui passe au gite et redescendent soit comme moi qui reste pour dormir et faire l'ascension a 1h30 du matin...j'etais dc au lit vers 20h00, entourée d'allemands et de mon guide comme bouclier...bien qu'entierement habillée en tenue de ski et blottie ds un duvet de montagne, j'ai eu froid ms froid, sensation assez insupportable qui régissait mes pensées et reves...les résumant a: douche chaude, menteau de bison, bouillote, cheminée, mec/ours, couette de paris, ..., on ne dort pas on tente de se reposer quelques heures avt le grd depart. Bref, a minuit William me réveil...ptit déj et départ...prépa un peu longue..tenue de ski, double collants, double chaussettes, double polaires, double capuches et puis bottes, crampons pour plus tard, baudrier, mousquetons, frontale, bouffe, eau....
1h30, on part.....le Cotopaxi fait exactement 5897 metres d'altitudes et ca monte, ca monte, ca monte...le sol se modifie au fil de l'ascension, caillasses volcaniques pendant bien 3h et puis ensuite neige et glace jusqu'au sommet La CUMBRE, cette ascension se fait entierement de nuit.
Je prends le rythme de mon guide et mets mes pieds dans les siens, il evolue lentement, alors que les deux groupes d'allemands nous dépasse, on finira toujours a les rejoindre a leurs pauses plus nombreuses...il fait moins froid que la veille, je n'ai ni mal a la tete, ni froid ni palpitation cardiaque...deja 4 allemands qui rebroussent chemin...et puis arrivé a environ 5400m le chemin se corse... les dernieres intemperies l'on modifié, crevasses, bloc de glace, il faut s'encorder et l'ascension apparait plus technique que d'habitude. Tout le groupe d'allemands abandonne, ils tombent a repetition sont fatigués et attaqués par le Chinchero "mal d'altitude"...moi j'ai mes granules homéopathique a la Coca que Polette m'a laissé, ca marche... Willian me demande dc si je me sens d'affronter se passage difficile, il ajoute que si j'ai peur il ne faut mieux pas...On est a 5450 m assez pret du but...et je n'ai pas peur par contre j'avoue etre fatiguée, bcp plus que d'accoutumée, ..., on s'encorde donc et on va s'assurer mutuellement...j'ai quelques notions d'escalade qui m'aideront a certain moment de rappel obligé face aux blocs sous nos pieds entierement glacés...je vais flippée et perdre bcp d'energie face au saut d'une crevasse, qui me parait trés large (simple impression nocturne et de peur)d'autant que malgré les crampons nous avons que tres peu d'emprise et d'accroche au sol...trop bien, une fois l'avoir sauté!!! mais je me suis bcp fatiguée sur cette partie ds laquelle nous avons perdu du temps par rapport au soleil...nous ne sommes alors qu'a 5600 metres, il en reste dc 297... ce qui représente environ 3h00 de marche de plus, avec un denivelé encore plus important que jusqu'alors...Le soleil se léve, j'ai marché environ 5h, plus une bonne heure d'escalade, il environ 6h00 je suis épuisée et le confie á mon guide qui m'assurera qu'il est bien plus sage de s'arreter lá...il ajoute que nous arriverions trop tard a la Cumbre (NOM DU SOMMET) tant par rapport au levé du soleil qu'a la fonte de la neige qui est tres dangereuse des lors que le soleil commence a la réchauffer... Je suis un peu décue..cela faisait parti de l'un de mes défis personnels...ms je me connais c'est mon orgueil car au final l'avoir tenté, l'avoir malgré tout monté, mettre surtout dépassé, éclaté et aussi avoir profité d'un lever de soleil et de paysages inoubliables ainsi que d'une experience de montagne exceptionnelle encore jusque lá jamais vécue me semble bien plus que satisfaisant et valorisant...a l'image de ce voyage qui n'a de cesse de me faire de jolies surprises....la redescente se fera bien plus rapidemment et pour moitié quasi en courant, en pierrier...a 8h30 je suis au gite, a 9h00 ds le quatre quatre, j'ai chaud et ne reve que de me coucher...
Le Cotopaxi, c'est ca.... des bisous a tous et encore merci de me suivre...com d'hab je me suis fait des amis locaux..locos..mais je pars demain pour la capitale, Quito...
