Le 25/06/11, 10:05
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Alors tout d’abord, la frayeur de la semaine, nous étions dans un block (verger) et nous avions juste terminé la cueillette des arbres, Tony (le supervisor) s’approche de moi et me dit « tu mets ton échelle sur la charrette et ensuite tu suis le convoi. Convoi que je nomme serpent car tous les pickers (cueilleurs) montent dans leur véhicule respectif et suivent la voiture du supervisor.
Ok pas de problème, je pose mon échelle et je me dirige vers les bins afin de prendre le numéro du dernier que j’avais pické pour le noter sur ma feuille.
De retour auprès de mon bolide, je cherche mes clés... et là... C’EST LE DRAME => PLUS DE CLE !!!!!
Gross sueur froide, je m’imaginais devant le garage à payer un remorquage, un changement de de toutes les serrures + celle pour le contact. (1000$ = 50 bins à cueillir)
Affolé je cours dans tous les sens, comme Tony avait enlevé tous les bins, je n’arrivais pas à retrouver ma ligne, je cours voir Jet et lui annonce le problème, il me sort un gros « Oh shit men !!!! » suivit d’un « I’ll help you ».
3 minutes après Jet revient vers moi et me montre mon chiffon à lunette « I’ve found that »... On a retrouvé la ligne !!! 4 minutes après JET AVAIT RETROUVE MES CLES !!!!
Je devais lui payer deux bouteilles de vin, mais après réflexion j’ai décidé de lui offrir une chaise comme j’en avais 3 dans le van et qu’il s’était fait voler la sienne 3 mois auparavant. On a baptisé la chaise « Key chair » (la chaise des clés pour ceux dont le niveau d’anglais pourrait être amélioré par un voyage comme le mien)
Ensuite la mauvaise nouvelle c’est que l’emplacement 50 du camping n’est plus alimenté en électricité, on a donc trouvé le transfo du stade de foot qui possède deux prises sur le flanc.
Premier jour, un gars de la mairie se pointe, dit même pas bonjour, sort son appareil photo et prend en photo les plaques des vans (nous étions 3 véhicules). On va le voir, on lui demande pourquoi il fait cela. Il répond que c’est son business et qu’on n’a pas le droit de prendre l’électricité.
Alors calmement (contrairement à lui), Benoît et moi (Ben c’est un autre français) nous lui expliquons :
-On ne casse rien, on n’est pas violent, on met les déchets à la poubelle et on nettoie le barbecue après utilisation
-On prend de l’électricité juste pour recharger nos téléphones en cas de problème (police, ambulance)
-On nous interdit de prendre l’électricité de la ville mais quand on travaille on paye des taxes, on fait tourner la station Shell avec nos pleins d’essence, on fait tourner le supermarché en achetant notre nourriture, et enfin si nous n’étions pas là les oranges resteraient sur les arbres parce qu’aucun australien ne veut les cueillir.
Après lui avoir sorti un plan argumenté, il s’est calmé, il a dit qu’il nous comprenait, que les photos il n’allait pas les utiliser mais il fallait qu’on soit compréhensif.
Bref adieu l’électricité :’(
Il y a une semaine j’ai rencontré un autre backpaker, il faisait un feu de bois, je me suis assis à côté de lui et on a commencé à parler. Il s’appelait Donal (prononcer doneul), 31 ans et irlandais.
Il avait obtenu le numéro de ma contractor mais il l’avait perdu, alors je lui ai proposé de l’emmener le lendemain matin quand j’irais à la cueillette.
Le lendemain, il put faire sa première journée et à la fin de celle-ci, je lui annonçais un 3$/ jour pour l’essence. (Prix super sympas).
A partir de ce moment-là, j’ai réalisé LE GROS HIC du lift (le lift c’est le co-voiturage) : TU N’ES PLUS LIBRE DU TOUT !!!!!
Mais si ce n’était que ça, ça allait encore, premier jour je décide de faire le plein. Et j’ai grillé qu’il allait tenter d’ouvrir mon portefeuille, j’ai rien dit. 4 jours durant, j’ai passé mon temps à le surprendre, ça avait un petit côté comique et je payais quasi rien en essence.
Jusqu’au jour où ce bouffon a oublié sa tente et m’a demandé de dormir sur les siège avant... HORS DE QUESTION, je lui ai donc gentiment prêté la mienne.
Sauf que pour attraper la tente j’ai dû ouvrir la grande porte du van pendant 10 minutes, ce qui a laissé tout le temps à une souris de rentrer.
Elle a passé la nuit à courir le 100 mètres, grignoter des emballages plastiques et MES CEREALES !!!!! :@
J’ai donc commencé à devenir fou, parce que quand tu cueilles la nuit c’est important et j’ai pris la décision de virer (Mc)Donal le lendemain.
Et j’ai pas eu tort car dès le levé, il m’annonce qu’il ne voulait pas ranger la tente tout de suite et qu’il préférait attendre, Ok je range la tente en 4 secondes, on fait 1 km et je l’ai lâché au milieu de la ville en lui filant 9 $, somme pour les trois jours restant de lift. Heureusement pour lui il n’a pas claqué la porte. Après réflexion je n’aurais pas dû lui rendre son argent, mais bon...
Je pars cueillir, je tire seulement 3 bins car fatigué de la petite nuitée, après la cueillette mais avant d’aller faire les courses je rangeais le linge que je venais de laver (première lessive depuis l’arrivé à Waikairie (content) et Donal se pointe en me demandant si j’ai besoin de quelque chose pour manger... PAS DE REPONSE, 5 minutes après il revient avec 2 tapettes à souris pour m’expliquer qu’il est franchement désolé et qu’il a vraiment besoin du lift. Alors j’ai pensé à Nono « Je veux bien être bon mais il ne faut pas l’écrire avec un « C » donc même tarif PAS DE REPONSE.
Je pars maintenant à la quête d’une nouvelle power socket, parce que si j’ai pas d’électricité, j’ai pas de pc et j’ai pas de portable ET DONC je n’ai pas de nouvelle ma petite Marie !
A bientôt
Ok pas de problème, je pose mon échelle et je me dirige vers les bins afin de prendre le numéro du dernier que j’avais pické pour le noter sur ma feuille.
De retour auprès de mon bolide, je cherche mes clés... et là... C’EST LE DRAME => PLUS DE CLE !!!!!
Gross sueur froide, je m’imaginais devant le garage à payer un remorquage, un changement de de toutes les serrures + celle pour le contact. (1000$ = 50 bins à cueillir)
Affolé je cours dans tous les sens, comme Tony avait enlevé tous les bins, je n’arrivais pas à retrouver ma ligne, je cours voir Jet et lui annonce le problème, il me sort un gros « Oh shit men !!!! » suivit d’un « I’ll help you ».
3 minutes après Jet revient vers moi et me montre mon chiffon à lunette « I’ve found that »... On a retrouvé la ligne !!! 4 minutes après JET AVAIT RETROUVE MES CLES !!!!
Je devais lui payer deux bouteilles de vin, mais après réflexion j’ai décidé de lui offrir une chaise comme j’en avais 3 dans le van et qu’il s’était fait voler la sienne 3 mois auparavant. On a baptisé la chaise « Key chair » (la chaise des clés pour ceux dont le niveau d’anglais pourrait être amélioré par un voyage comme le mien)
Ensuite la mauvaise nouvelle c’est que l’emplacement 50 du camping n’est plus alimenté en électricité, on a donc trouvé le transfo du stade de foot qui possède deux prises sur le flanc.
Premier jour, un gars de la mairie se pointe, dit même pas bonjour, sort son appareil photo et prend en photo les plaques des vans (nous étions 3 véhicules). On va le voir, on lui demande pourquoi il fait cela. Il répond que c’est son business et qu’on n’a pas le droit de prendre l’électricité.
Alors calmement (contrairement à lui), Benoît et moi (Ben c’est un autre français) nous lui expliquons :
-On ne casse rien, on n’est pas violent, on met les déchets à la poubelle et on nettoie le barbecue après utilisation
-On prend de l’électricité juste pour recharger nos téléphones en cas de problème (police, ambulance)
-On nous interdit de prendre l’électricité de la ville mais quand on travaille on paye des taxes, on fait tourner la station Shell avec nos pleins d’essence, on fait tourner le supermarché en achetant notre nourriture, et enfin si nous n’étions pas là les oranges resteraient sur les arbres parce qu’aucun australien ne veut les cueillir.
Après lui avoir sorti un plan argumenté, il s’est calmé, il a dit qu’il nous comprenait, que les photos il n’allait pas les utiliser mais il fallait qu’on soit compréhensif.
Bref adieu l’électricité :’(
Il y a une semaine j’ai rencontré un autre backpaker, il faisait un feu de bois, je me suis assis à côté de lui et on a commencé à parler. Il s’appelait Donal (prononcer doneul), 31 ans et irlandais.
Il avait obtenu le numéro de ma contractor mais il l’avait perdu, alors je lui ai proposé de l’emmener le lendemain matin quand j’irais à la cueillette.
Le lendemain, il put faire sa première journée et à la fin de celle-ci, je lui annonçais un 3$/ jour pour l’essence. (Prix super sympas).
A partir de ce moment-là, j’ai réalisé LE GROS HIC du lift (le lift c’est le co-voiturage) : TU N’ES PLUS LIBRE DU TOUT !!!!!
Mais si ce n’était que ça, ça allait encore, premier jour je décide de faire le plein. Et j’ai grillé qu’il allait tenter d’ouvrir mon portefeuille, j’ai rien dit. 4 jours durant, j’ai passé mon temps à le surprendre, ça avait un petit côté comique et je payais quasi rien en essence.
Jusqu’au jour où ce bouffon a oublié sa tente et m’a demandé de dormir sur les siège avant... HORS DE QUESTION, je lui ai donc gentiment prêté la mienne.
Sauf que pour attraper la tente j’ai dû ouvrir la grande porte du van pendant 10 minutes, ce qui a laissé tout le temps à une souris de rentrer.
Elle a passé la nuit à courir le 100 mètres, grignoter des emballages plastiques et MES CEREALES !!!!! :@
J’ai donc commencé à devenir fou, parce que quand tu cueilles la nuit c’est important et j’ai pris la décision de virer (Mc)Donal le lendemain.
Et j’ai pas eu tort car dès le levé, il m’annonce qu’il ne voulait pas ranger la tente tout de suite et qu’il préférait attendre, Ok je range la tente en 4 secondes, on fait 1 km et je l’ai lâché au milieu de la ville en lui filant 9 $, somme pour les trois jours restant de lift. Heureusement pour lui il n’a pas claqué la porte. Après réflexion je n’aurais pas dû lui rendre son argent, mais bon...
Je pars cueillir, je tire seulement 3 bins car fatigué de la petite nuitée, après la cueillette mais avant d’aller faire les courses je rangeais le linge que je venais de laver (première lessive depuis l’arrivé à Waikairie (content) et Donal se pointe en me demandant si j’ai besoin de quelque chose pour manger... PAS DE REPONSE, 5 minutes après il revient avec 2 tapettes à souris pour m’expliquer qu’il est franchement désolé et qu’il a vraiment besoin du lift. Alors j’ai pensé à Nono « Je veux bien être bon mais il ne faut pas l’écrire avec un « C » donc même tarif PAS DE REPONSE.
Je pars maintenant à la quête d’une nouvelle power socket, parce que si j’ai pas d’électricité, j’ai pas de pc et j’ai pas de portable ET DONC je n’ai pas de nouvelle ma petite Marie !
A bientôt