Le 29/06/10, 15:33
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Ancien comptoirs français créé en 1673 et rendue aux indiens en 1956, Pondichéry est une ville aux deux visages. Longeant la mer vous trouverez le quartier français, ses larges artères quasi vides, ses maisons et palais coloniaux, ses restaurants «hauts-de-gammes», ses plaques de rues aux noms de personnages ayant fait l’histoire de France, son lycée français, ses églises, ses policiers à képi rouge et son «Café» avec sa terrasse face à la mer... Traversez le canal couvert parallèle à la côte, enfoncez-vous dans les rues, le trafic se densifie alors, une moto vous fonce dessus et les klaxons vous percent les tympans, pas de doutes vous êtes en quartier indien.
Telle est Pondi, comme disent les locaux. La ville, qui compte quand même plus de 5.000 résidants français, pour la plupart ayant choisi leur nationalité lors de la rétrocession, est en travaux et semble se réveiller doucement. Les autorités locales (la ville n’appartient à aucune région mais à l’Union et est donc géré directement par le gouvernement) affichent clairement leur volonté de retrouver un peu du lustre d'antan en valorisant son patrimoine et en s’ouvrant au tourisme moderne. Les peintures des maisons coloniales sont à peine sèches, les routes en travaux et la «promenade» sur la côte le long de Goubert Avenue (rebaptisée Beach Road) bientôt toute neuve. Les cartes des restaurants affichent des spécialités françaises, italiennes et les prix des hôtels s’adaptent eux aussi à une clientèle internationale. Comprenez ici qu’un même restaurant est 50% plus cher s’il est dans le quartier français. C’est le cas des deux restaurants de l’Hôtel Surguru. Et si vous êtes en mal de plat français, le coq au vin vous sera servi à plus de 250 Roupies au Satsanga et une pizza au feu de bois dans le restaurant du même nom à 170 Roupies. Soit de quoi s’offrir un festin en cuisine locale par exemple au Surguru... mais côté indien.
Vous pouvez aussi vous réfugier à L’Alliance Française qui vous servira une rafraichissante limonade maison pour 30 roupies et une salade grecque (sans oignon car les français n’aimeraient pas cela selon le serveur !) pour 70 Roupies. Ambiance coloniale avec ses peintures un peu défraichies, sa salle multimédia et sa salle d’exposition à l’étage et moment de repos dans le petit jardin bien agréable de ce lieu.
Côté hébergement, tous les goûts et toutes les bourses seront comblés pour le meilleur et le pire parfois. Si vous souhaitez vous offrir un peu de luxe dans une veille maison coloniale, c’est le moment et les prix sont encore raisonnables (pour le moment) mais reste tout de même élevés par rapport au reste du pays. Pondichéry n’est et ne deviendra pas vraiment une adresse pour routards. Nous avons adoré la Villa Helena, chambre à tout de même 2500 Roupies la nuit, mais vous pouvez trouver moins cher chez Dumas Guest House (1500 Roupies la nuit et réservation conseillée) ou en sortant du quartier français, Hotel Swades (800 Rs la nuit) dans le quartier des mosquées.
Comble du luxe à Pondichéry, vous pourrez parler français avec des indiens à l’accent impeccable, qui a l’écoute de la langue de molière viendront tout naturellement engager avec vous la conversation. Voilà peut-être où réside la vraie âme de Pondichéry la française. Mais attention, ils ne sont plus très nombreux et la relève n’est pas assuré !
Retrouvez-nous sur http://www.voirlemonde.fr
Ancien comptoirs français créé en 1673 et rendue aux indiens en 1956, Pondichéry est une ville aux deux visages. Longeant la mer vous trouverez le quartier français, ses larges artères quasi vides, ses maisons et palais coloniaux, ses restaurants «hauts-de-gammes», ses plaques de rues aux noms de personnages ayant fait l’histoire de France, son lycée français, ses églises, ses policiers à képi rouge et son «Café» avec sa terrasse face à la mer... Traversez le canal couvert parallèle à la côte, enfoncez-vous dans les rues, le trafic se densifie alors, une moto vous fonce dessus et les klaxons vous percent les tympans, pas de doutes vous êtes en quartier indien.
Telle est Pondi, comme disent les locaux. La ville, qui compte quand même plus de 5.000 résidants français, pour la plupart ayant choisi leur nationalité lors de la rétrocession, est en travaux et semble se réveiller doucement. Les autorités locales (la ville n’appartient à aucune région mais à l’Union et est donc géré directement par le gouvernement) affichent clairement leur volonté de retrouver un peu du lustre d'antan en valorisant son patrimoine et en s’ouvrant au tourisme moderne. Les peintures des maisons coloniales sont à peine sèches, les routes en travaux et la «promenade» sur la côte le long de Goubert Avenue (rebaptisée Beach Road) bientôt toute neuve. Les cartes des restaurants affichent des spécialités françaises, italiennes et les prix des hôtels s’adaptent eux aussi à une clientèle internationale. Comprenez ici qu’un même restaurant est 50% plus cher s’il est dans le quartier français. C’est le cas des deux restaurants de l’Hôtel Surguru. Et si vous êtes en mal de plat français, le coq au vin vous sera servi à plus de 250 Roupies au Satsanga et une pizza au feu de bois dans le restaurant du même nom à 170 Roupies. Soit de quoi s’offrir un festin en cuisine locale par exemple au Surguru... mais côté indien.
Vous pouvez aussi vous réfugier à L’Alliance Française qui vous servira une rafraichissante limonade maison pour 30 roupies et une salade grecque (sans oignon car les français n’aimeraient pas cela selon le serveur !) pour 70 Roupies. Ambiance coloniale avec ses peintures un peu défraichies, sa salle multimédia et sa salle d’exposition à l’étage et moment de repos dans le petit jardin bien agréable de ce lieu.
Côté hébergement, tous les goûts et toutes les bourses seront comblés pour le meilleur et le pire parfois. Si vous souhaitez vous offrir un peu de luxe dans une veille maison coloniale, c’est le moment et les prix sont encore raisonnables (pour le moment) mais reste tout de même élevés par rapport au reste du pays. Pondichéry n’est et ne deviendra pas vraiment une adresse pour routards. Nous avons adoré la Villa Helena, chambre à tout de même 2500 Roupies la nuit, mais vous pouvez trouver moins cher chez Dumas Guest House (1500 Roupies la nuit et réservation conseillée) ou en sortant du quartier français, Hotel Swades (800 Rs la nuit) dans le quartier des mosquées.
Comble du luxe à Pondichéry, vous pourrez parler français avec des indiens à l’accent impeccable, qui a l’écoute de la langue de molière viendront tout naturellement engager avec vous la conversation. Voilà peut-être où réside la vraie âme de Pondichéry la française. Mais attention, ils ne sont plus très nombreux et la relève n’est pas assuré !
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