Le 24/02/14, 0:47
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Coucou.
Il nous aura fallu quelques jours pour recuperer des semaines intenses de woofing. ON s'est poses a El Bolson, pour profiter un peu de cet endroit qui est devenu notre petite ville favorite.
ON en connait les rues, les commerces, quelques cafes. Il y a de la musique en permanence dans la rue, c'est super vert et agreable.
Vu qu'on compte chacun de nos pesos, on a loue les velos pas chers de l'auberge ou on loge. Deux velos, un super VTT avec freins a disques et suspension avant, et une daube de velo de ville sans trop de vitesses, et un guidon vertical insupportable. Mais comme la selle du VTT etait bloquee trop haute si on est petit, et qu'on avait pas d'outils pour la regler, devinez qui s'est tapé le velo pourri !
Donc ca donne Pepita qui ronchonne dans la montee pendant que j'essaye de rentrer des Bunny Ups en pensant a l'objectif de la Qualif VTT, examen final en juin.
On a quand meme atteint a grand peine la riviere Rio Azul, belle et rafraichissante, et on a passe l'apres midi a jouer a faire des barrages et des courses de petits batons et a se baigner.
Apres l'effort le reconfort : gaufre Dulce de Leche. C'est LE truc argentin, ils en collent de partout
On est ensuite partis de notre havre de paix baba cool, direction le nord. On a decide d'eviter Bariloche. Trop grand et touristique. Direction San Martin de los Andes, par la route des 7 lacs, de toute beaute. On avait envisage de la faire a velo, mais on a bien fait de renoncer : route de terre, avec des bus et du trafic. ON se serait noyes dans la poussiere pendant 100km.
San Martin, c'est plus petit que Bariloche, mais tout aussi touristique. ON esperait refaire un petit trek, mais il n'y a finalement pas grand chose a faire. Puis on a croise Fanny et Francois, deux francais super sympa, et on a partage la location d'une voiture pour une journee au pied du volcan Lanin, entouré de lacs et d'araucarias endemiques du coin. Ballades, echange d'anecdotes et d'histoires de voyages avec nos amis d'un jour.
C'etait une super journee. On a ensuite repris la route, direction Chos Malal apres de longues hesitations. Notre guide propose deux sites pour profiter des piscines de boues volcaniques dans lesquelles on peut se baigner. Ils sont a 400km l'un de l'autre.
ON hesite, on argumente. Je me range a l'avis de Pepita : Chos Malal est plus sur notre route vers le nord, ca fait moins de detour.
A notre arrivee, on apprend que le seul Tour operateur de la ville a fermé, que les sources chaudes sont en fait tres loin de la ville et qu'il n'y a pas de transport pour s'y rendre.
On file au centre d'infos touristiques, a 3km du centre ville. On se fait prendre en stop, mais la bas on nous dit qu'il n'y a rien a faire ici sans voiture, et pas grand chose non plus avec un voiture de toute facon ! A quel moment on peut re-parler du choix de Pepita......
Rien a voir...... Autant dormir
Mais on s'est fait deux copains du stop, et on va boire un verre ensemble, echanger et parler de la situation economique de l'Argentine, de l'enfermement dans le pays qui leur est imposé (l'etat prend 35% s'ils veulent changer de la monnaie). En clair ils peuvent meme plus aller au chili ou au Bresil, sauf tres riches. Un moment tres agreable en tout cas.
Il nous reste deux solutions : soit on s'entre-tue au bout de trois jours d'un ennui mortel, soit on prend le risque de se retrouver dans l'autre site thermal, au bout de 6 heures de bus, et qui peut etre tout aussi nul.
On decide de ne pas moisir d'ennui dans cette ville vide et poussiereuse. On reprend un bus, car les transports sont vraiment pas chers ici. Direction l'autre site thermal.
Sur la route : typique !
Copahue. Et la, le lieu de reve. Bord de lac, plein de gens sympa, on arrive pour la fete du village.
Une vache entiere est en train d'etre cuisinee a l'asado, c'est a dire rotie sur un grand feu !
Danses folkloriques, fete de la biere locale. Une ambiance authentique, et tellement accueillante !
On part au complexe thermal avec piscines de boues et d'eaux sulfureuses naturelles, su le flanc du volcan.
L'auberge est fantatisque, un vrai petit refuge, la meilleure qu'on ait croisee.
Impossible de rester longtemps par contre. On avait deja achete notre billet pour continuer vers San Rafael. On regrette d'avoir perdu les journees a Chos Malal, mais on pouvait pas savoir. Hein Pepita
On est sans nouvelles de notre supposé hote de wwoofing, mais on espere bosser la bas dans trois jours. On verra en arrivant...
Speciale dedicasse a Anais et Marie :
Il nous aura fallu quelques jours pour recuperer des semaines intenses de woofing. ON s'est poses a El Bolson, pour profiter un peu de cet endroit qui est devenu notre petite ville favorite.
ON en connait les rues, les commerces, quelques cafes. Il y a de la musique en permanence dans la rue, c'est super vert et agreable.
Vu qu'on compte chacun de nos pesos, on a loue les velos pas chers de l'auberge ou on loge. Deux velos, un super VTT avec freins a disques et suspension avant, et une daube de velo de ville sans trop de vitesses, et un guidon vertical insupportable. Mais comme la selle du VTT etait bloquee trop haute si on est petit, et qu'on avait pas d'outils pour la regler, devinez qui s'est tapé le velo pourri !
Donc ca donne Pepita qui ronchonne dans la montee pendant que j'essaye de rentrer des Bunny Ups en pensant a l'objectif de la Qualif VTT, examen final en juin.
On a quand meme atteint a grand peine la riviere Rio Azul, belle et rafraichissante, et on a passe l'apres midi a jouer a faire des barrages et des courses de petits batons et a se baigner.
Apres l'effort le reconfort : gaufre Dulce de Leche. C'est LE truc argentin, ils en collent de partout
On est ensuite partis de notre havre de paix baba cool, direction le nord. On a decide d'eviter Bariloche. Trop grand et touristique. Direction San Martin de los Andes, par la route des 7 lacs, de toute beaute. On avait envisage de la faire a velo, mais on a bien fait de renoncer : route de terre, avec des bus et du trafic. ON se serait noyes dans la poussiere pendant 100km.
San Martin, c'est plus petit que Bariloche, mais tout aussi touristique. ON esperait refaire un petit trek, mais il n'y a finalement pas grand chose a faire. Puis on a croise Fanny et Francois, deux francais super sympa, et on a partage la location d'une voiture pour une journee au pied du volcan Lanin, entouré de lacs et d'araucarias endemiques du coin. Ballades, echange d'anecdotes et d'histoires de voyages avec nos amis d'un jour.
C'etait une super journee. On a ensuite repris la route, direction Chos Malal apres de longues hesitations. Notre guide propose deux sites pour profiter des piscines de boues volcaniques dans lesquelles on peut se baigner. Ils sont a 400km l'un de l'autre.
ON hesite, on argumente. Je me range a l'avis de Pepita : Chos Malal est plus sur notre route vers le nord, ca fait moins de detour.
A notre arrivee, on apprend que le seul Tour operateur de la ville a fermé, que les sources chaudes sont en fait tres loin de la ville et qu'il n'y a pas de transport pour s'y rendre.
On file au centre d'infos touristiques, a 3km du centre ville. On se fait prendre en stop, mais la bas on nous dit qu'il n'y a rien a faire ici sans voiture, et pas grand chose non plus avec un voiture de toute facon ! A quel moment on peut re-parler du choix de Pepita......
Rien a voir...... Autant dormir
Mais on s'est fait deux copains du stop, et on va boire un verre ensemble, echanger et parler de la situation economique de l'Argentine, de l'enfermement dans le pays qui leur est imposé (l'etat prend 35% s'ils veulent changer de la monnaie). En clair ils peuvent meme plus aller au chili ou au Bresil, sauf tres riches. Un moment tres agreable en tout cas.
Il nous reste deux solutions : soit on s'entre-tue au bout de trois jours d'un ennui mortel, soit on prend le risque de se retrouver dans l'autre site thermal, au bout de 6 heures de bus, et qui peut etre tout aussi nul.
On decide de ne pas moisir d'ennui dans cette ville vide et poussiereuse. On reprend un bus, car les transports sont vraiment pas chers ici. Direction l'autre site thermal.
Sur la route : typique !
Copahue. Et la, le lieu de reve. Bord de lac, plein de gens sympa, on arrive pour la fete du village.
Une vache entiere est en train d'etre cuisinee a l'asado, c'est a dire rotie sur un grand feu !
Danses folkloriques, fete de la biere locale. Une ambiance authentique, et tellement accueillante !
On part au complexe thermal avec piscines de boues et d'eaux sulfureuses naturelles, su le flanc du volcan.
L'auberge est fantatisque, un vrai petit refuge, la meilleure qu'on ait croisee.
Impossible de rester longtemps par contre. On avait deja achete notre billet pour continuer vers San Rafael. On regrette d'avoir perdu les journees a Chos Malal, mais on pouvait pas savoir. Hein Pepita
On est sans nouvelles de notre supposé hote de wwoofing, mais on espere bosser la bas dans trois jours. On verra en arrivant...
Speciale dedicasse a Anais et Marie :