Le 12/03/10, 7:36
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Des centaines de kilometres de piste traversant des forets humides, des cols andins, des villages perdus, des steppes, un nombre incalculable de ponts et de virages...bienvenue sur la Carretera austral, route en patagonie chilienne voulue par Pinochet dans une volonte de continuite territoriale.
Pour moi remonter cette route ne se resume pas seulement a quatres jours de stop sous un ciel sans nuage entoure de paysages a couper le souffle. J ai aussi rencontre des gens des plus accueillant! Le premier soir, apres que des gens m aient pri en stop, il appelent un ami pour demander ou il y a un camping pour "un gringo", drole d effet de se faire appeler comme ca! J arrive donc dans le seul camping du village et la je suis tout de suite accueilli par une dizaine de personnes qui me montrent ma chambre et m invitent a partager leur asado (barbecue). Une chambre seul, une douche chaude pour 2000 pesos chiliens soit moins de 3 euros! Je rejoint les chilien pour partager un mouton cuit pendant trois heures au feu de bois arrose de quelques bieres locales et vin chilien!
Plus loin sur la Carretera nous crevons avec la personne qui m a pris avec un autre autostopeuur de Santiago (c est la troisieme fois que je creve avec des personnes qui me prennent en stop!). Le crick est tellement use qu il se tord sous le poids de la voiture! Au lieu d attendre une voiture qui ne passe que toutes les 30 min nous calons la voiture avec des morceaux de bois et nous cresons pour enlever la roue! Et la roue de secours parait plus usee que la crevee...
Apres trois jours de stop j arrive a Chaiten, ville d ou partent les ferries pour les iles Chiloe ou je doit me rendre ensuite. Chaiten est une ville fantome depuis que le volcan voisin est entre en eruption deux ans plus tot. De la cendre recouvre le sol de environ un metre et la plupart des maisons sont vides puisque sur les 5000 habitants, juste 200 sont revenus. Le temps semble s etre arrete ici. Il n y a que trois hotels ouverts, plus d eau potable, plus d electricite, plus de banque, d ecole, d internet ( c est pour ca que je n ai pas pu donner de nouvelles lors du tremblement de terre)... Alors que je traine dans la ville a la recherche d un lieu pour dormir j appercoit des maisons englouties sous la boue formee par la cendre humide et la le sol se derobe sous mes pieds! Je m enfonce dans des sables mouvants jusqu au genoux! Plus de peur que de mal puisque j arrive a me deguager tout de suite. Finalement des jeunes m abordent et m indiquent un terrain de foot en plein centre ville ou je peux planter ma tente. Je passe ensuite la soiree avec eux.
Pour moi remonter cette route ne se resume pas seulement a quatres jours de stop sous un ciel sans nuage entoure de paysages a couper le souffle. J ai aussi rencontre des gens des plus accueillant! Le premier soir, apres que des gens m aient pri en stop, il appelent un ami pour demander ou il y a un camping pour "un gringo", drole d effet de se faire appeler comme ca! J arrive donc dans le seul camping du village et la je suis tout de suite accueilli par une dizaine de personnes qui me montrent ma chambre et m invitent a partager leur asado (barbecue). Une chambre seul, une douche chaude pour 2000 pesos chiliens soit moins de 3 euros! Je rejoint les chilien pour partager un mouton cuit pendant trois heures au feu de bois arrose de quelques bieres locales et vin chilien!
Plus loin sur la Carretera nous crevons avec la personne qui m a pris avec un autre autostopeuur de Santiago (c est la troisieme fois que je creve avec des personnes qui me prennent en stop!). Le crick est tellement use qu il se tord sous le poids de la voiture! Au lieu d attendre une voiture qui ne passe que toutes les 30 min nous calons la voiture avec des morceaux de bois et nous cresons pour enlever la roue! Et la roue de secours parait plus usee que la crevee...
Apres trois jours de stop j arrive a Chaiten, ville d ou partent les ferries pour les iles Chiloe ou je doit me rendre ensuite. Chaiten est une ville fantome depuis que le volcan voisin est entre en eruption deux ans plus tot. De la cendre recouvre le sol de environ un metre et la plupart des maisons sont vides puisque sur les 5000 habitants, juste 200 sont revenus. Le temps semble s etre arrete ici. Il n y a que trois hotels ouverts, plus d eau potable, plus d electricite, plus de banque, d ecole, d internet ( c est pour ca que je n ai pas pu donner de nouvelles lors du tremblement de terre)... Alors que je traine dans la ville a la recherche d un lieu pour dormir j appercoit des maisons englouties sous la boue formee par la cendre humide et la le sol se derobe sous mes pieds! Je m enfonce dans des sables mouvants jusqu au genoux! Plus de peur que de mal puisque j arrive a me deguager tout de suite. Finalement des jeunes m abordent et m indiquent un terrain de foot en plein centre ville ou je peux planter ma tente. Je passe ensuite la soiree avec eux.
