Le 06/08/13, 1:29
-70.11622707142947.032244921429
c'est cette question qui s'est posée a moi en travaillant a la ferme bio le "verger terrasolen"
.
et c'est en comparant les deux modes de culture de l'ail que l'idée est devenue claire.
on a pris l'habitude de comparer d'un point de vue financier les cout des marchandises que l'on consomme, et ce mode de calcul m'est apparu comme completement incomplet;
j'explique.
Je prends comme hypothese de départ deux champs d'égale superficie, l'un cultivé bio et l'autre cultivé chimiquement.
si on compare uniquement les couts, voici ce que l'on a :
Ail Bio = 14 dol
Ail Chimique = 12 dol.
si on arrete la comparaison la, il est evident que le bio est perdant.
mais si on creuse un peu plus loin, et notamment a la nature de la transaction que chacun fait voici ce que je vois :
Ail Bio = 14 dol = 7 dol pour les 5 travailleurs aggricoles issus de l'imigration forcée (guerre en afrique) qui sont nourris et payés + terre en bonne santé + 5 dol pour l'amortissement du matériel et les consommables, et le reste en salaire , raisonnable pour l'exploitant meme si ramené au tarif horaire, c'est ridicule;
Ail Chimique = 12 dol = 2 dol pour l'exploitant + 5 dol pour payer l'industrie chimique (qui répartis de maniere équitable bien sur les bénéfices) + 5 dol pour payer les industriels de l'équipement necessaire a la récolte et au travail du produit + terre foutue pour au moins 3 ans
Alors , quand on regarde ou va l'argent dépensé, il me semble a moi que lorsqu'on paye pour quelque chose de propre, l'argent que l'on met va non seulement en redistribution directe aux gens qui en ont le plus besoin, et l'investissement sur la terre est bien plus interessant;
La question se corse quand on se pose la question d'ou vient l'argent necessaire pour produire un ail....
Bah oui, si je m'arretais la , le titre serait a moitié trompeur.
Parce que d'ou viens l'argent pour acheter et produire le meme ail a partir du meme terrain...
C'est la qu'est, a mon sens, l'excroquerie la plus flagrante.
bah oui, pour pouvoir cultiver chimiquement, au bout de trois ans les produits changent, et avec eux les matériels se renouvellent.
et étrangement, le renbouvellement des machines est non seulement indispensable (première exclavagisme moderne) pour travailler avec les distributeurs, mais egalement cela coincide généralement peu ou proue avec la fin des remboursements banquaires.
ehhh oui, les banques sont de la partie quand il est question du viol collectif de la terre. parce que c'est eux qui sponsorisent les exploitant agricoles chimiques. et pour ca, c'est eux qui exigent des retours sur investissements importants et des garanties de retour sur investissment...
et comme tout pret s'accompagne d'interet, finalement la question de la dette publique est assez bien liée a ces questions de politique d'alimentation.
Et c'est la le dernier chapitre de ce post, c'est que le systeme politique (quota + obtention des terrains + fonctionnement de la filliere bio) organise tout ca, et finalement on en vient a subventionner les industries qui permettent a chacun de manger de la merde pour pas cher...
je serai tenté de proposer que la terre soit déterminée comme étant le bien commun de notre société, mais cela aurait pour signification directe que plusieures grands propriétaires de terre ne seraient plus a meme de faire tout et n'improte quoi sur leurs terrain. et, entre nous, a qui cela viendrait a l'esprit d'empoisonner sa propre terre lorsque l'on en a besoin?
mais bien sur, pour savoir ca, il a fallut que l'on se penche sur la question. et tant que l'on s'éfforcera a nous faire voir que le coté cout de nos achat (le fameux pouvoir d'achat) le débat est foutu faussé et pourri d'avance.
je finirai avec une phrase que je reprends des échanges avec ces hommes et femmes dignes et courageux que j'ai rencontré , eux meme inspirés d'une chanson d'amadou et Mariam :
"Nous voulons des dirigeants Honnetes, nous voulons des hommes politiques intégres."
.
et c'est en comparant les deux modes de culture de l'ail que l'idée est devenue claire.
on a pris l'habitude de comparer d'un point de vue financier les cout des marchandises que l'on consomme, et ce mode de calcul m'est apparu comme completement incomplet;
j'explique.
Je prends comme hypothese de départ deux champs d'égale superficie, l'un cultivé bio et l'autre cultivé chimiquement.
si on compare uniquement les couts, voici ce que l'on a :
Ail Bio = 14 dol
Ail Chimique = 12 dol.
si on arrete la comparaison la, il est evident que le bio est perdant.
mais si on creuse un peu plus loin, et notamment a la nature de la transaction que chacun fait voici ce que je vois :
Ail Bio = 14 dol = 7 dol pour les 5 travailleurs aggricoles issus de l'imigration forcée (guerre en afrique) qui sont nourris et payés + terre en bonne santé + 5 dol pour l'amortissement du matériel et les consommables, et le reste en salaire , raisonnable pour l'exploitant meme si ramené au tarif horaire, c'est ridicule;
Ail Chimique = 12 dol = 2 dol pour l'exploitant + 5 dol pour payer l'industrie chimique (qui répartis de maniere équitable bien sur les bénéfices) + 5 dol pour payer les industriels de l'équipement necessaire a la récolte et au travail du produit + terre foutue pour au moins 3 ans
Alors , quand on regarde ou va l'argent dépensé, il me semble a moi que lorsqu'on paye pour quelque chose de propre, l'argent que l'on met va non seulement en redistribution directe aux gens qui en ont le plus besoin, et l'investissement sur la terre est bien plus interessant;
La question se corse quand on se pose la question d'ou vient l'argent necessaire pour produire un ail....
Bah oui, si je m'arretais la , le titre serait a moitié trompeur.
Parce que d'ou viens l'argent pour acheter et produire le meme ail a partir du meme terrain...
C'est la qu'est, a mon sens, l'excroquerie la plus flagrante.
bah oui, pour pouvoir cultiver chimiquement, au bout de trois ans les produits changent, et avec eux les matériels se renouvellent.
et étrangement, le renbouvellement des machines est non seulement indispensable (première exclavagisme moderne) pour travailler avec les distributeurs, mais egalement cela coincide généralement peu ou proue avec la fin des remboursements banquaires.
ehhh oui, les banques sont de la partie quand il est question du viol collectif de la terre. parce que c'est eux qui sponsorisent les exploitant agricoles chimiques. et pour ca, c'est eux qui exigent des retours sur investissements importants et des garanties de retour sur investissment...
et comme tout pret s'accompagne d'interet, finalement la question de la dette publique est assez bien liée a ces questions de politique d'alimentation.
Et c'est la le dernier chapitre de ce post, c'est que le systeme politique (quota + obtention des terrains + fonctionnement de la filliere bio) organise tout ca, et finalement on en vient a subventionner les industries qui permettent a chacun de manger de la merde pour pas cher...
je serai tenté de proposer que la terre soit déterminée comme étant le bien commun de notre société, mais cela aurait pour signification directe que plusieures grands propriétaires de terre ne seraient plus a meme de faire tout et n'improte quoi sur leurs terrain. et, entre nous, a qui cela viendrait a l'esprit d'empoisonner sa propre terre lorsque l'on en a besoin?
mais bien sur, pour savoir ca, il a fallut que l'on se penche sur la question. et tant que l'on s'éfforcera a nous faire voir que le coté cout de nos achat (le fameux pouvoir d'achat) le débat est foutu faussé et pourri d'avance.
je finirai avec une phrase que je reprends des échanges avec ces hommes et femmes dignes et courageux que j'ai rencontré , eux meme inspirés d'une chanson d'amadou et Mariam :
"Nous voulons des dirigeants Honnetes, nous voulons des hommes politiques intégres."