Le 22/06/13, 2:50
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La permaculture, qu’est ce que c’est au final. Parce que le sujet est bien plus complexe que simplement faire un jardin, ou faire des rotations de jardin.
Non , le jardinage c’est juste une toute petite partie.
La permaculture c’est plutôt répondre a la question : comment s’adapter au mieux a l’écosysteme qui nous entoure ?
Pour ca il faut comprendre que chaque partie du système a sa place et son importance. De la plus petite créature même chiante, comme ces nombreux moustiques, aux cèdres séculaire, aux animaux et aux plantes qui l’occupent (nous inclus). Et même aux caractéristiques même de écosystème environnant : la topographie, l'hydrologie, la géologie ...
En synthèse, il y a deux choses basiques a comprendre qui sont primordiales :
Leçon numéro 1 : chaque partie du système a besoin de ressources et représente une ressource en elle même.
Leçon numéro 2 : plus on favorise les échanges naturels entre différentes parties, plus la nature fera elle même le travail a la place d’un apport d’énergie extérieur (soit le travail humain, soit les énergies fossiles). Les déchets de l’un représente la ressource de l’autre, et ainsi va la vie.
Donc en gros c’est un art de fainéant, et de génies aussi. !!!
Bon, passons aux cas concrets.
Premier exemple : l’habitation.
La maison regorge de plein d’astuces et de détails de conception permettant de faciliter cette intégration
Que ce soit son orientation, sa disposition, les matériaux qui la composent mais également son placement topographique (pas au bord du lac mais sur une petite colline, on va voir pourquoi après).
Au Canada, il fait chaud et il fait froid, en des proportions plus importante que dans le nord de la France.
Se pose alors la question de la régulation de chaleur pour rendre l’habitation plus confortable.
C’est la qu’intervient : LA TOUR !!
Cette tour, ou je loge tel le prince charmant attendant son prince (bah oui, la version gay existe aussi) sert de climatiseur.
En hivers, tout fermé, la grande surface vitrée permet de faire un effet serre et de chauffer par le haut le premier étage.
Gratuitement et merci le soleil.
En été, principe inverse : la nuit, les portes du rez de chaussée et de la cave s’ouvrent pour laisser la maison se charger en air frais. La journée, on ouvre les fenetres de la tour et on ferme celles de la maison. Effet direct : le vent (bah oui, la maison est deja en hauteur, donc la tour en plus , ca offre une belle prise au vent) vient faire un effet de sucion (rapport au prince charmant) et l’air chaud s’en va pour laisser place a l’air frais.
Donc pas de climatisation necessaire. Merci la terre.
Je passerai aussi sur la maison qui est fabriquée en bois, avec des bois de la foret juste a coté, ou plutot tout autour, sur son oriention ... bref, vous l’aurez compris c’est pas simplement une tour, c’est toute une idéologie a la base de cette maison.
Deuxieme exemple : L’eau.
Le Canada, c’est pas un pays aride, il n’y a qu’a regarder la somme de lacs et de riviere qui parcellent le pays. Mais c’est pas une raison pour gaspiller notre énergie et la terre en faisant venir a grand renfort de camions , de pelleteuse, de tuyaux, de bétons et de plastique l’eau courante.
A cela , plusieurs réponses.
Pour l’eau potable : même si l’eau du lac est potable (j’ai testé) elle est malgré tout chargée en éléments en suspension. Pas clean donc. Par contre un sourcier avec ses baguettes, un trou assez profond, et hop, on a un puis d’eau potable.
Pour l’eau d’évacuation ou l’eau d’arrosage, alors la le lac fera l’affaire, parce que faut pas non plus l’épuiser cette eau fossile.
D’ailleurs, petite parenthèse : lorsqu’il s’est su dans le coin que le propriétaire avait creusé et avait un débit possible de 400 litres / jours d’eau idéale a la consommation, directement les vautours de la distribution se sont empressés de faire des offres pour l’exploiter et l’épuiser. Heureusement que l’argent n’est pas tout.
Troisième exemple, dont j’ai déjà abordé le sujet en surface : les symbioses au sein de l'écosystème.
Le bois des arbres morts dans la foret ont besoin d'être évacués pour permettre aux nouvelles pousse de pousser, donc aux biches et aux animaux de la foret de se nourrir. En étant débarrassés par l’apport d’énergie , humaine et non fossile, il en résulte des copeaux. Ces copeaux sont répandus sur la terre ou dans les poulaillers pour pouvoir être mélangés a leur défections. Ce mélange est transporté (travail humain) pour être composté avec les déchets ménagers compostables) ce compost est répandu sur les terre (travail humain) pour faire grandir les plantes. Les parties non mangées de ses pantes sont ensuite données aux animaux pour qu’ils défèquent sur les copeaux..... et ainsi de suite.
Plus on minimise l’intervention humaine, donc plus on maximise les échanges directs entre chaque système (le déchet de l’un devient la ressource de l’autre) et plus la BIO diversité augmente considérablement, de manière exponentielle.
Il suffit alors a l’homme intégré de sélectionner ce dont il a besoin pour vivre et de laisser le reste pour que la nature puisse ainsi prospérer.
Dernier exemple pour aujourd’hui : Les déchets.
d'Abord des chiffres : un français moyen produit 360 kg de déchet par an. Soit a peut prés 7 kg par semaine, sans compter les emballages et autres extra-polluants comme les piles.
Ici, on sort la poubelle de recyclables (verres) une fois tous les 3 mois, et encore elle est pas débordante.
Les poubelle de déchets , JAMAIS,
Quant aux autres déchets, il n’y en a pas....
tout est réutilisé. Même la poussière de l’aspirateur est réutilisé. D’ailleurs l’aspirateur c’est une centrale a la cave et un tuyau qui se branche dans le mur. Bon, le tuyau est gigantesque mais au moins, c’est durable)
quel gain d’énergie a l’échelle d’une société. Pas de camion poubelle qui transporte les déchets en utilisant de l’essence, pas de déchetterie qui produit des gaz, des résidus enfouissables et de la chaleur, pas de dépôt sauvage qui nécessitent 25 fois plus d'énergie pour être nettoyés quant ils le sont...
allé, j’arrête pour aujourd’hui tellement il suffit de regarder autour de nous pour entrapercevoir les milliers de possibilités d’une meilleure intégration. Il suffit de se mettre les yeux pour ça.
Non , le jardinage c’est juste une toute petite partie.
La permaculture c’est plutôt répondre a la question : comment s’adapter au mieux a l’écosysteme qui nous entoure ?
Pour ca il faut comprendre que chaque partie du système a sa place et son importance. De la plus petite créature même chiante, comme ces nombreux moustiques, aux cèdres séculaire, aux animaux et aux plantes qui l’occupent (nous inclus). Et même aux caractéristiques même de écosystème environnant : la topographie, l'hydrologie, la géologie ...
En synthèse, il y a deux choses basiques a comprendre qui sont primordiales :
Leçon numéro 1 : chaque partie du système a besoin de ressources et représente une ressource en elle même.
Leçon numéro 2 : plus on favorise les échanges naturels entre différentes parties, plus la nature fera elle même le travail a la place d’un apport d’énergie extérieur (soit le travail humain, soit les énergies fossiles). Les déchets de l’un représente la ressource de l’autre, et ainsi va la vie.
Donc en gros c’est un art de fainéant, et de génies aussi. !!!
Bon, passons aux cas concrets.
Premier exemple : l’habitation.
La maison regorge de plein d’astuces et de détails de conception permettant de faciliter cette intégration
Que ce soit son orientation, sa disposition, les matériaux qui la composent mais également son placement topographique (pas au bord du lac mais sur une petite colline, on va voir pourquoi après).
Au Canada, il fait chaud et il fait froid, en des proportions plus importante que dans le nord de la France.
Se pose alors la question de la régulation de chaleur pour rendre l’habitation plus confortable.
C’est la qu’intervient : LA TOUR !!
Cette tour, ou je loge tel le prince charmant attendant son prince (bah oui, la version gay existe aussi) sert de climatiseur.
En hivers, tout fermé, la grande surface vitrée permet de faire un effet serre et de chauffer par le haut le premier étage.
Gratuitement et merci le soleil.
En été, principe inverse : la nuit, les portes du rez de chaussée et de la cave s’ouvrent pour laisser la maison se charger en air frais. La journée, on ouvre les fenetres de la tour et on ferme celles de la maison. Effet direct : le vent (bah oui, la maison est deja en hauteur, donc la tour en plus , ca offre une belle prise au vent) vient faire un effet de sucion (rapport au prince charmant) et l’air chaud s’en va pour laisser place a l’air frais.
Donc pas de climatisation necessaire. Merci la terre.
Je passerai aussi sur la maison qui est fabriquée en bois, avec des bois de la foret juste a coté, ou plutot tout autour, sur son oriention ... bref, vous l’aurez compris c’est pas simplement une tour, c’est toute une idéologie a la base de cette maison.
Deuxieme exemple : L’eau.
Le Canada, c’est pas un pays aride, il n’y a qu’a regarder la somme de lacs et de riviere qui parcellent le pays. Mais c’est pas une raison pour gaspiller notre énergie et la terre en faisant venir a grand renfort de camions , de pelleteuse, de tuyaux, de bétons et de plastique l’eau courante.
A cela , plusieurs réponses.
Pour l’eau potable : même si l’eau du lac est potable (j’ai testé) elle est malgré tout chargée en éléments en suspension. Pas clean donc. Par contre un sourcier avec ses baguettes, un trou assez profond, et hop, on a un puis d’eau potable.
Pour l’eau d’évacuation ou l’eau d’arrosage, alors la le lac fera l’affaire, parce que faut pas non plus l’épuiser cette eau fossile.
D’ailleurs, petite parenthèse : lorsqu’il s’est su dans le coin que le propriétaire avait creusé et avait un débit possible de 400 litres / jours d’eau idéale a la consommation, directement les vautours de la distribution se sont empressés de faire des offres pour l’exploiter et l’épuiser. Heureusement que l’argent n’est pas tout.
Troisième exemple, dont j’ai déjà abordé le sujet en surface : les symbioses au sein de l'écosystème.
Le bois des arbres morts dans la foret ont besoin d'être évacués pour permettre aux nouvelles pousse de pousser, donc aux biches et aux animaux de la foret de se nourrir. En étant débarrassés par l’apport d’énergie , humaine et non fossile, il en résulte des copeaux. Ces copeaux sont répandus sur la terre ou dans les poulaillers pour pouvoir être mélangés a leur défections. Ce mélange est transporté (travail humain) pour être composté avec les déchets ménagers compostables) ce compost est répandu sur les terre (travail humain) pour faire grandir les plantes. Les parties non mangées de ses pantes sont ensuite données aux animaux pour qu’ils défèquent sur les copeaux..... et ainsi de suite.
Plus on minimise l’intervention humaine, donc plus on maximise les échanges directs entre chaque système (le déchet de l’un devient la ressource de l’autre) et plus la BIO diversité augmente considérablement, de manière exponentielle.
Il suffit alors a l’homme intégré de sélectionner ce dont il a besoin pour vivre et de laisser le reste pour que la nature puisse ainsi prospérer.
Dernier exemple pour aujourd’hui : Les déchets.
d'Abord des chiffres : un français moyen produit 360 kg de déchet par an. Soit a peut prés 7 kg par semaine, sans compter les emballages et autres extra-polluants comme les piles.
Ici, on sort la poubelle de recyclables (verres) une fois tous les 3 mois, et encore elle est pas débordante.
Les poubelle de déchets , JAMAIS,
Quant aux autres déchets, il n’y en a pas....
tout est réutilisé. Même la poussière de l’aspirateur est réutilisé. D’ailleurs l’aspirateur c’est une centrale a la cave et un tuyau qui se branche dans le mur. Bon, le tuyau est gigantesque mais au moins, c’est durable)
quel gain d’énergie a l’échelle d’une société. Pas de camion poubelle qui transporte les déchets en utilisant de l’essence, pas de déchetterie qui produit des gaz, des résidus enfouissables et de la chaleur, pas de dépôt sauvage qui nécessitent 25 fois plus d'énergie pour être nettoyés quant ils le sont...
allé, j’arrête pour aujourd’hui tellement il suffit de regarder autour de nous pour entrapercevoir les milliers de possibilités d’une meilleure intégration. Il suffit de se mettre les yeux pour ça.