Destination... tour du monde !

L'enchanteresse Yogyakarta

Le 25/03/12, 12:22

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Nous nous promenons dans cette ville qui reste à taille humaine, à pied, et nous faisons des rencontres au fur et à mesure de la journée. Par ici, on nous conduit à un atelier de fabrication des fameuses marionnettes où l’on nous explique leur signification, puis on visite des galeries de batik, sorte de peinture sur soie... chaque fois, de nouvelles informations très intéressantes sur une population qu’on connaît si mal. Eva en profite pour prendre un cours d’initiation au batik chez Agus, un artiste du coin, et on se rend compte que cet art délicat demanderait plus de temps pour le maîtriser.

Jeremy et Séverine, un couple de français rencontrés sur le Mont Bromo, nous rejoignent, et on ne se quittera plus jusqu’à notre départ de Java. Nous formons notre gang de moto pour découvrir les environs. Notre première destination est Borobudur. Ce temple bouddhiste inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco est impressionnant, d’abord par son environnement, perché sur une colline au milieu des rizières et des cocotiers qui s’étendent jusqu’au pied des volcans, et aussi par son architecture de bas-reliefs et de statues. Là encore, tout a une signification, de l’orientation aux fresques en passant par les chiffres (7) et les positions des bouddhas. Pendant la visite, le soleil est implacable, l’eau et les chapeaux indispensables. Cependant, nous sommes pratiquement seuls et pouvons profiter pleinement des 502 Bouddhas du plus grand site bouddhiste au monde.

Notre seconde visite est un site également classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Il s’agit de la plaine de Prambanan, qui réunit plusieurs temples hindous, d’une architecture semblables aux temples indiens : sorte de pyramides sculptées et creuses. Malheureusement, des éruptions du Merapi et des tremblements de terre ont détruits une grande partie de ces temples, et la vue de tas de pierres noires un peu partout nous déprime un peu. Nous rentrons à Yogya, voir notre ami Agus qui nous prépare une surprise. Il nous conduit en effet à une sorte de marché aux serpents. Il sort 2 cobras de leurs sacs, d’une taille impressionnante, et nous donne quelques frayeurs ! Puis c’est le tour d’un python de près de 4 mètres. Celui-ci est très calme et on peut même toucher sa peau froide et sentir son cœur battre à travers ses muscles. Nous achetons son petit frère de 3,5 mètres, déjà dépecé, afin de le préparer pour dîner. De retour chez Agus, tout le monde se met à la tâche pour séparer la viande des os. On met ensuite la viande dans l’eau bouillante pendant 1h, puis on la trempe dans une marinade et on la dispose sur des brochettes, avant de les faire griller au barbecue. Accompagné de riz, c’est un peu élastique, mais délicieux !

Après une nuit peuplée de rêves de serpents, nous allons voir les ateliers de fabrication de bijoux en argent. La technique du filigrane est étonnante : l’argent est filé, puis avec beaucoup de minutie, les fils sont manipulés pour former des fleurs, des papillons, mais aussi des carrosses ou des avions !

Après une semaine passée dans cette ville, il est temps de continuer notre chemin, et nous nous rendons compte que nous n’avons pas vu tous les trésors de cette région, ce qui nous donnera une bonne excuse pour y revenir...

Posté par Wali

Java l’île qui ne dort jamais

Le 20/03/12, 7:21

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Java est l’île la plus peuplée d’Indonésie, la moitié de ses 240 millions d’habitants y vivent - aucun risque de s’y sentir seul, avec une densité de 1000 hab/Km², elle détient un record sur notre planète. Tant mieux pour nous, les gens sont tellement sympas que toutes les rencontres que l’on fait ici nous enrichissent et nous plaisent.

Après un voyage depuis Denpasar long et éprouvant, nous arrivons à Malang, une petite ville provinciale très peu touristique. Pour la première fois depuis notre départ en voyage, nous nous sentons perdus dans la rue, car la plupart des indonésiens ne parlent pas anglais ; le langage des mains reste universel et les quelques mots d’indonésien qu’on a appris sont indispensables... L’authenticité de cette ville et de ses habitants est très plaisante, on s’y sent bien au milieu de tous ces sourires et ces quelques échanges (Damien qui explique au coiffeur la coupe qu’il veut est un épisode assez comique). Les petits marchés aux fleurs et aux animaux domestiques (comprendre ici oiseaux, hiboux, chauve-souris, singes, chats, geckos, mangoustes, singes, etc) nous enchantent, même si on préfèrerait les voir en liberté. Nos journées sont rythmées par les appels à la prière des mosquées de la ville. C’est étonnant, surtout à 4h du matin, mais on s’y fait aussi bien qu’aux cloches de nos églises.

Impossible de passer dans cette région sans visiter le Mont Bromo et ses trois volcans. Nous arrivons dans la journée pour profiter du paysage pendant la route : les vallons et montagnes autour du mont sont cultivées de toutes parts, on y trouve aussi bien du choux, de la tomate, du céleri, du riz, du blé ou encore du soja... tout y pousse. En haut, dans la ville de Cemoro Lawang, on est tous seuls ou presque : on rencontre une petite troupe de français avec lesquels on passe une bonne soirée à jouer aux cartes et à s’échanger les bons plans de voyageurs. Le soleil se couche et avec lui, la douce chaleur est remplacée par un petit 5°C. L’idéal pour qui voyage en tongues et short... On avait tout prévu pour voir le lever du soleil depuis un mont et faire la photo typique des volcans, mais le destin en a voulu autrement : un gros nuage a envahi la scène, englobant par la même occasion les quelques 400 touristes présents ce matin-là, ce qui a un peu cassé l’ambiance. Le site reste tout de même grandiose, avec ses volcans en activité qui semblent jaillir d’un sol lunaire, noir et craquelé, tandis que des volcans aux pentes abruptes cachent des cratères fumants.

Après une petite étape à Malang pour retrouver nos sacs, nous partons pour Yogyakarta. Nous prenons pour cela un « shuttle bus », un minibus de 8 places bien tassées, dans lequel nous comptons voyager toute la nuit pour arriver à Yogya au petit matin. Habitués aux bus tout confort d’Amérique Latine, comment aurions-nous pu douter que nous ferions 10h de route cauchemardesque ? Toujours à fond de vitesse, le chauffeur est en effet toujours prêt à doubler, à dévier de trajectoire, à piler lorsqu’un bus ou un camion plus gros que lui double en face de nous sur notre file, etc. Le lever de soleil nous rappelle qu’on est toujours vivant, alors que nous nous faisons déposer dans le quartier de Marioboro. Dans un labyrinthe de ruelles, on nous conduit jusqu’à notre chambre de losmen (guesthouse) où nous tâchons de récupérer un peu de sommeil. Puis nous nous promenons dans le quartier, qui offre multitude de restaus, massages, boutiques en tous genres.

Posté par Wali

Bali « l’île des dieux »

Le 16/03/12, 13:43

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Bali nous faisait rêver depuis longtemps et ne nous s pas déçu. Cette île a su garder intactes ses traditions et ses paysages. Notre arrivée n’a cependant pas été idyllique, à l’aéroport de Denpasar de nuit, où pour la première fois, on ne comprend pas les gens et où le chaos qui y règne contrast bien avec l’Australie. Après un peu de marche et beaucoup de marchandage, on trouve un « taksi » pas trop cher qui nous emmène à Jimbaran dans notre hôtel. Malheureusement celui-ci a fait « bankrout » et nous revoilà dans la rue avec nos gros sacs. Heureusement un balinais est venu à notre secours et nous a trouvé un petit hôtel à deux rues de là.

Un peu déçus par la plage, nous nous rabattons sur les fruits de mers à peine rapportés par les pêcheurs dans leurs pirogues, délicieux. Puis nous partons pour la ville d’Ubud, gardienne des traditions Hindouiste de l’île. En cours de route, nous nous rendons compte qu’elle est bien plus peuplée et bien plus grande que nous le pensions, les boutiques d’artisanats débordent sur tous les trottoirs (meubles en bois ou en teck, statues en bois ou en pierre, temples, vêtements, etc) et la circulation est très dense, les scooters se faufilent entre les voitures et les camions, ici la règle c’est que le plus gros a la priorité et que rouler à gauche n’est pas toujours une obligation... après quelques sueurs froides, nous nous retrouvons à Ubud.

La ville d’Ubud est touristique mais l’ambiance y est géniale, il y a des processions Hindous très régulièrement dans les rues et le marché d’artisanat est énorme et bondé de babioles et de monde ; tout cela rend la ville très vivante, les rues sont toujours pleines de monde et de musique, on adore. On se trouve une petite guesthouse très calme et charmante en plein centre ville et en profitons pour oublier la notion du temps, à l’aide de petits restos pas chers et de visites des temples du coin. On va voir les danses locales le soir. La première, un kecak, consiste en une pièce de théâtre chantée et rythmée par 50 à 100 hommes, assis en cercle autour d’un bougeoir géant. Au centre, c’est la scène, où un épisode du Ramayana se « danse ». La seconde est jouée par un gamelan, un ensemble de percutions stridentes et de gongs, qui rythment différentes scènes dansées par des hommes et des femmes aux costumes colorés. Un peu dur pour les oreilles, il faut l’avouer.

Dans la jungle à l’extrémité de la ville, un temple abritant une grande colonie de macaques, attire les touristes, et nous par la même occasion. Ils nous font des pauses bien rigolotes et nous grimpent dessus comme si nous faisions partie du paysage.
Les deux jours suivants, nous louons une moto pour découvrir les environs : rizières, ateliers de tailleur de pierre, magasins, restaurants de rue. Nous traversons plusieurs villages où les touristes ne vont jamais. Partout les balinais nous sourient, nous font des signes de bienvenue, toujours prêts à nous aider pour trouver notre chemin - même si on ne peut pas se parler, on trouve toujours un moyen de communiquer et se faire comprendre.

Nous serions bien restés plus longtemps mais le voyage continue et nous nous dirigeons vers l’île de Java pour de nouvelles aventures.

Posté par Wali

Northern Territory

Le 10/03/12, 8:15

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Si le Queensland nous a ravis, la route vers Darwin et le Nortern Territory nous a apporté plein de surprises, bonnes et mauvaises. Nous avons pris la route directement depuis Kuranda, direction plein Ouest. Nous profitons pleinement du mode 4x4 de la voiture pour traverser les nombreuses zones inondées qui parsèment notre chemin, où nous rencontrons plusieurs pêcheurs de « bord de route » ; les crocos qui pullulent dans ces marais ne leur font pas peur, ce sont des « freshies », à savoir crocodiles d’eau douce qui mesurent environ 3 mètres et sont « inoffensifs ».

Un peu plus loin, vers Norampton, nous nous retrouvons bloqués, il y a 4 mètres d’eau sur la route et nous renonçons à lancer notre 4x4 dedans , nous faisons donc un « petit » détour de 600 Km... Nous roulons le deuxième jour sous la pluie entrecoupée d’heavy rain. Nous croisons beaucoup de « road train », ces camions impressionnants peuvent tracter jusqu'à quatre remorques et dépasser les 50 mètres de long. Nous nous arrêtons en plein bush pour la nuit, la pluie s’est arrêtée et le ciel se dégage assez pour nous offrir un coucher de soleil flamboyant, la forêt semble prendre feu à l’horizon, puis un voile rose barbie envahie le ciel, splendide ! Le soleil laisse sa place à une levée de pleine lune et à une magnifique nuit étoilée, on est fatigués mais on passe une super soirée dans la nature - seul hic, le psychopathe qui s’est amusé à vider sa carabine sur les kangourous à moins de cinquante mètres du van, on a eu un peu peur sur le coup mais la nuit s’est bien terminée, ouf.

Le lendemain, après une chaude et humide nuit, nous nous relançons sur la route, et arrivons au bord du désert de Tanami ; le paysage change souvent de physionomie, rapidement et de manière impressionnante, les steppes arides et les zones inondées se succèdent. Cependant on peut rouler plus vite car le moteur ne chauffe pas trop aujourd’hui, seuls les road trains cassent la monotonie de la route, et on apprécie de vivre les derniers kilomètres de ce périple de trois jours et demi, qui en compte environ 3000. Nous arrivons enfin dans le célèbre parc national de Kakadu près de Darwin, célèbre car on y a tourné le film « Crocodile Dundee » et qu’on y trouve des crocodiles de plus de 7 mètres !

Le parc fait près de 20 000 Km², et on y trouve 6 différents type de paysage ; malheureusement pour nous, nous sommes dans un cyclone, et une grande partie du Parc dont pas mal de routes, est inondée, certains endroit que l’on voulait voir sont donc inaccessible... Pas de quoi nous décourager, nous visitons un musée sur les aborigènes et leur culture qui nous plait énormément. Nous escaladons les montagnes sacrées, formées de gigantesques rochers rouges qui surplombent la forêt, et au milieu desquels nous découvrons les peintures aborigènes vieilles pour certaines de plusieurs milliers d’années. Cette marche est très impressionnante et enrichissante et on est bien content de pouvoir enfin découvrir cette civilisation dont la culture est très peu développée en Australie, mis à part en décoration. Nous tentons de voir les fameux crocodiles mais la tempête fait rage, les heavy rains se succèdent est nous bloquent dans nos projets, d’autant plus qu’un ranger nous annonce que les rivières autour de nous ne devraient pas tarder à déborder et à nous coincer ici.

Notre aventure nous aura tout même permis de fêter l’anniversaire d’Eva dans des conditions uniques... euh... en tout cas on s’en rappellera !

Posté par Wali

Cape York Peninsula

Le 03/03/12, 11:32

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Nous faisons directement le trajet vers Cairns et changeons une fois de plus de voiture pour problème mécanique. Mais cette fois, on nous surclasse en 4x4, yeah ! On découvre cette agréable petite ville très animée le jour avec sa lagoon et les activités sportives qui sont gratuitement proposées tout autour (Eva test l’aqua gym, Damien le farniente). Et la nuit, les petits restau et bars sympas continuent à assurer l’ambiance relax.

Nous bookons une croisière de 2 jours sur la grande barrière de corail, avant de nous attaquer à l’achat difficile d’un didjeridoo. Nous en trouvons un magnifique, et qui sonne bien dans une boutique à Cairns. Malheureusement, nous apprenons le lendemain que cet achat ne profitera pas aux communautés aborigènes, comme nous l’espérions. Mais nous faisons une rencontre exceptionnelle dans les montagnes voisines de Cairns, dans le village de Kuranda. Un monstre du blues se cache ici pour notre plus grand plaisir, Jimmy, qui est sans doute également le meilleur joueur français de didj. Il tient une école de cet instrument dans une communauté aborigène et nous invite chez lui deux jours plus tard, pour la répétition hebdomadaire de son groupe de musique blues, dans lequel il est bassiste et chanteur.

Nous le quittons donc pour notre croisière en mer à bord du voilier Rum Runners. Notre équipage se compose d’une quinzaine de touristes, du capitaine et de 4 matelots dive-master. Après 3h de houle, nous arrivons sur la barrière de corail ! Nous enfilons nos petites combinaisons, méduses mortelles obligent, et c’est parti pour une journée de folie. Au programme : snorkeling et initiation à la plongée pour Eva, tandis que Damien enchaîne les plongées dont une de nuit. En deux jours, nous faisons 6 immersions dans le monde coralien. La caméra n’y survivra pas, mais nous rapportons plein de belles images dans la tête. Des couleurs vives et lumineuses habitent ce monde marin, peuplé de poissons et de coraux de toutes formes. Nous y verrons entre autre de magnifiques « moorish idol », « angelfish », « butterflyfish », « batfish », « clown anemonefish » et bien sûr « parrotfish », des « whitetip reef shark », des tortues et des monstrueuses « giant clams ». Les coraux sont des forêts fantastiques aux formes d’éventails, d’éponges duveteuses, de mèches de cheveux, de terrasses ou de grosses boules striées... Bref, nous sommes tout simplement émerveillés !

Nous retrouvons la terre le sourire aux lèvres et l’envie d’y retourner. Mais une belle soirée nous attend dans les montagnes, et nous nous rendons chez Jimmy et son petit paradis qu’il veut bien nous faire partager. Au cœur de la rainforest, il nous accueille sur ses deux hectares de terrain avec piscine et jardin luxuriant ; nous y garons notre van pour la nuit et démarrons l’apéro, vite rejoins par d’autres backpackers et les musiciens du groupe. Nous sommes scotchés par le concert privé auquel nous assistons et nous nous sentons réellement dans un des temples du blues-jazz. Et c’est autour d’un barbecue géant que nous en profitons jusque tôt dans la matinée.

Posté par Wali

Whitsundays coast

Le 01/03/12, 10:19

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Nous faisons un petit tour dans la montagne au niveau de Mackay. La rainforest y est particulièrement magnifique, les arbres sont gigantesques (on peut deviner que la vie grouille bien au dessus de nos têtes), ils y a des lianes dans tous les sens, des bruits d’oiseaux et de grenouilles. Il y fait frais et pas particulièrement humide, ce qui rend la balade très agréable. Autre particularité, on peut y observer des ornithorynques en liberté ! Et cette fois-ci, nous avons de la chance, parce qu’une de ces petites créatures nous fait l’honneur de remonter à la surface juste devant nous. Beaucoup plus petit que ce que nous pensions (les mâles mesurant jusqu’à 50 cm, 1,5 kg, et les femelles mesurant jusqu’à 40 cm, 1kg), il est très agile dans l’eau, on dirait une loutre avec une queue de castor et un grand bec aplati.

Nous arrivons ensuite à Airlie Beach, une ville balnéaire très agréable, avec une belle vue sur les îles Whitsundays, et surtout une « lagoon », agréable piscine construite sur la plage dans laquelle on peut se baigner à toute heure gratuitement, avec toilettes, douches, barbecue et tables de picnic, bref, tout pour nous donner envie de rester ! D’ailleurs nous réservons immédiatement une petite croisière sur les îles Whitsundays, qui nous offrent des paysages exceptionnels, avec une nurserie de requins et raies dans des eaux turquoise sur fond de sable blanc, le pied !

Posté par Wali
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