root n roll attitude

En remontant un peu plus vers le Nord, le paysage est un peu moins sec mais les routes principales restent très empruntées et donc très désagréables. Heureusement grâce à Google maps, Hélène nous dégote régulièrement des itinéraires secondaires qui nous rallongent mais nous évitent le trafic incessant. En plus, les Portugais ne font pas dans la dentelle (c'est pourtant la spécialité locale ) côté dénivelé : point de virages en épingles à cheveux, c'est tout droit et raide direct ! On va avoir des jambes en béton !!!
Difficile de vous afficher les distances journalières, mon compteur est HS et celui d'Hélène joue au yoyo. Mais on ne dépasse pas les 50km/jour ! Comme en Italie, il fait trop chaud pour pédaler en journée. Du coup, c'est un peu de vélo très tôt le matin et un peu très tard le soir. Entre les deux, on se fond dans la masse des locaux qui sont franchement adorables. Dimanche matin, un habitant nous a offert un pain tout chaud pour notre petit dej/bivouac et hier un autre nous a escorté avec son VTT pour nous faire passer par des chemins de traverse. Et cerise sur le gâteau, beaucoup parlent français !

Dimanche, première baignade rafraîchissante dans les rouleaux "machine à laver"de la jolie station balnéaire d'Ericeira. Quelle partie de rigolade ! À chaque jour, son fou rire
Désolée pour les photos inexistantes mais aucun de nos portables n'acceptent de les insérer. Il faudra attendre notre retour le 20 août à moins de dénicher un cyber café portugais...

Vendredi, nous avons donc quitté Lisboa en longeant le Tage via les quartiers des docks et de Belem. Une piste cyclable a été plus ou moins aménagée pour rejoindre l'océan nous abandonnant quelques fois sur des routes à 2x2 voies !!! Notre premier bivouac fut bien agréable au bord des falaises et au milieu des surfeurs...

Hier, nous avons visité la ville de Sintra et son château médiéval perché sur un éperon rocheux. 4h de vélo et 3h de marche dont une ascension hors sentier battu avec en prime l'escalade de la muraille du château !!! C'était un peu fou mais on a bien ri

Pour le moment, nous ne sommes pas super emballées par la campagne du coin, c'est sec, sale et poussiéreux... Il faut nous habituer à ce nouvel environnement, c'est souvent le cas en début de séjour...

Après plusieurs retournements de situations comme nous n'avions jamais vécus, nous avons réussi à prendre un train de nuit Irun - Lisbonne en démontant les vélos.
Nous les avons abandonnés rapidement dans une auberge de jeunesse pour visiter la ville à pied, tramway et ascenseurs. La bicyclette ne se prête vraiment pas à la découverte de cette magnifique cité : trop de circulation, trop de piétons, trop de pavés, trop de côtes...
Nous avons toutes les deux été charmées par Lisbonne de jour comme de nuit. Cependant, nous repartons déjà car les pédales nous démangent et le cyclo vagabondage nous manque.

Jusqu'à Hendaye, tout s'est à peu près bien goupillé : Hélène depuis Mer en train en démontant le vélo tant bien que mal et moi depuis saint Girons en covoiturage ... incroyable ! Merci Guillaume
Tout s'est corsé à Irun où un chef de train intraitable nous a refusé l'accès avec nos vélos. Et là, dur dur on a vu le train partir sans nous . Hélène a juste eu le temps de filer un coup de poing dans... non non pas le chef de train même si c'était limite mais dans son train.
Du coup, retour en France à Hendaye pour squatter dans un petit camping que l'on connaissait...
Et maintenant...

Le départ pour le trip cyclo 2018 est imminent... et pourtant on n'est vraiment pas certaines d'arriver comme prévu au Portugal !
Pour une fois qu'on réserve longtemps à l'avance... Hélène est même venue en avril ici pour préparer ce voyage... et randonner un peu aussi ! Si on avait su, on y aurait déposé un cierge à cette croix !




En bref, le bus qui devait nous prendre les vélos ne les accepte finalement PAS : merci Flixbus ! Les trains pour les cyclos sont complets... Alors ? Ben on a quand même acheté des billets de train et on verra si on a toujours autant de charme (ou bonne étoile ?) qu'à 25 ans quand tout était plus facile

Et maintenant ? Croisons les doigts pour qu'on puisse embarquer avec nos vélos le jour J : mardi 24 juillet ! Affaire à suivre sur ce blog si les connexions sont bonnes et si je n'ai pas la flemme !