Le 28/05/10, 17:45
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Nous avons fait beaucoup pour le mériter mais Bromo ne s'est pas offert à nous.
Malgré notre réveil très matinal à JogJa pour éviter les bouchons et s'autoriser quelques visites de temple en chemin, à notre arrivée nocturne, Bromo ne nous voulait pas. Il a tenté de nous perdre avec un brouillard à couper au couteau. Il a tenté de nous repousser avec des vents violents. Il a tenté de nous arrêter en effondrant les poteaux du téléphone. Il a tenté de nous décourager avec une coupure d'électricité. Rien n'y a fait. Nous nous sommes accrochés et nous l'avons dompté. Assis sur le bord de la "caldera", en pleine nuit, une fois le couroux passé, nous avons découvert en ombres chinoises (non, javanaises) les silhouettes des cratères qui nous avaient attirés là: Semeru dans le lointain, Batur et Bromo à nos pieds, le dernier avec son perpétuel panache de fumée blanche. On se reverra dans quelques heures: Réveil à 3h30 pour découvrir que le chauffeur de la jeep qui nous conduit au belvédère est un chétif sosie du traitre de "Matrix" affligé, en plus de cette ressemblance, d'une crève carabinée. Même assis derrière lui, nous ne nous sentons pas à l'abri car, pour faire simple, "il maîtrise mal ses éternuments"... Heureusement, nous ne passons pas notre temps dans la jeep.
Nous débarquons au sommet pour y trouver une armée de touristes disposée sur les gradins prévus à son attention. Malgré celà, le sort m'a réservé un bon emplacement pour stabiliser l'appareil et tenter d'immortaliser ce lever de soleil... (Patricia vous a fait un "behind the scenes" qui témoigne de la rusticité de l'installation, ainsi que d'autres photos très réussies, même à mon goût!!).
La vue sur Bromo et Batur est exceptionnelle et je ne m'en lasse pas!! Avec les heures qui passent et le soleil qui entame sa ronde, les jeux d'ombres sont magnifiques sur le gros flan patissier qu'est "Batur". Surtout, Patricia prend goût aux randonnées et aux paysages d'altitude. Heureusement car demain, c'est un peu plus difficile: Kawa Ijen nous attend à quelques heures de route d'ici.
Nous reprenons la route.
A demain.
Malgré notre réveil très matinal à JogJa pour éviter les bouchons et s'autoriser quelques visites de temple en chemin, à notre arrivée nocturne, Bromo ne nous voulait pas. Il a tenté de nous perdre avec un brouillard à couper au couteau. Il a tenté de nous repousser avec des vents violents. Il a tenté de nous arrêter en effondrant les poteaux du téléphone. Il a tenté de nous décourager avec une coupure d'électricité. Rien n'y a fait. Nous nous sommes accrochés et nous l'avons dompté. Assis sur le bord de la "caldera", en pleine nuit, une fois le couroux passé, nous avons découvert en ombres chinoises (non, javanaises) les silhouettes des cratères qui nous avaient attirés là: Semeru dans le lointain, Batur et Bromo à nos pieds, le dernier avec son perpétuel panache de fumée blanche. On se reverra dans quelques heures: Réveil à 3h30 pour découvrir que le chauffeur de la jeep qui nous conduit au belvédère est un chétif sosie du traitre de "Matrix" affligé, en plus de cette ressemblance, d'une crève carabinée. Même assis derrière lui, nous ne nous sentons pas à l'abri car, pour faire simple, "il maîtrise mal ses éternuments"... Heureusement, nous ne passons pas notre temps dans la jeep.
Nous débarquons au sommet pour y trouver une armée de touristes disposée sur les gradins prévus à son attention. Malgré celà, le sort m'a réservé un bon emplacement pour stabiliser l'appareil et tenter d'immortaliser ce lever de soleil... (Patricia vous a fait un "behind the scenes" qui témoigne de la rusticité de l'installation, ainsi que d'autres photos très réussies, même à mon goût!!).
La vue sur Bromo et Batur est exceptionnelle et je ne m'en lasse pas!! Avec les heures qui passent et le soleil qui entame sa ronde, les jeux d'ombres sont magnifiques sur le gros flan patissier qu'est "Batur". Surtout, Patricia prend goût aux randonnées et aux paysages d'altitude. Heureusement car demain, c'est un peu plus difficile: Kawa Ijen nous attend à quelques heures de route d'ici.
Nous reprenons la route.
A demain.