blog de lynchboy

Après le Boeing 737-500 qui nous a amené de Buenos Aires à El Calafate, Aerolineas Argentinas fait encore plus fort avec un Boeing 737-200... Genre 30 ans d’âge et pour les connaisseurs, c’est particulièrement bruyant, mais bon il n’y a qu’une heure et demi de vol pour rejoindre la capitale depuis Trelew.




Et de retour à Buenos Aires donc, le climat a bien changé : il fait beau, chaud (25°C), ça nous change des 0°C patagons...

Nous nous installons donc dans San Telmo, quartier des antiquaires fort agréable.
On se croirait parfois dans une petite ville de province...







Et jeudi dernier jour, nous nous consacrons à Palermo Viejo, quartier du nord de Buenos Aires, plutôt friqué...

Ici c’est boutique de créateur sur boutique de créateur, bars branchouilles et compagnie !







Nous partons vendredi pour Madrid puis Paris.
Grosse frayeur le matin du départ, l’hôtel n’accepte pas les cartes de crédit !
Je fonce (à genre 2km) pour retirer de l’argent, et pour changer, ma carte ne fonctionne pas...
Je rentre donc envoyer Cyril qui devra faire 2 fois plus de trajet, le 1er distributeur ne fonctionnant pas !

On arrive à finalement sauter dans le taxi, que l’on a fait attendre 45 minutes dans l’histoire.
Je lui fais comprendre que nous étions un peu à la bourre...
Du coup Buenos Aires – Ezeiza en 25 minutes, belle perf !

2 heures après le décollage, nous survolons Rio de Janeiro...




Nous remontons doucement l’Atlantique vers Madrid que nous atteindrons après 12 heures de voyage...




Ainsi se termine ce périple argentin, plus que jamais certain que je retournerai en Amérique du Sud.

Nous voilà donc à Trelew.
Les guides sont unanimes : la ville manque d’animation et n’est pas spécialement belle.
Personnellement, je la préfère largement à Puerto Madryn.

Elle est également chargée d’histoire puisque c’est ici même que Saint-Exupéry faisait escale avec l’Aéropostale.
Il logeait au Touring Club, malheureusement complet pour nous.
Mais on a au moins profité du bar qui vaut vraiment le détour... on se sent vraiment dans les années 50.




Trelew, c’est aussi le lieu d’un des exploits de Butch Cassidy.

Ce dernier, quelque peu traqué aux Etats-Unis, c’était exilé ici pour... continuer sa carrière !

C’est donc la « Banco de la Nación » qui en fera les frais !

Equipé d’une merveilleuse Gol (comme une Golf, mais en beaucoup moins bien...),




nous voici en route pour la Peninsula Valdés.

Malheureusement, les excursions en bateau pour approcher les baleines sont annulées en raison d’un vent très violent (et on peut confirmer qu’on se serait mal vus sur un bateau dans ces conditions !).

Les couleurs sont superbes...




On part donc pour un tour de la Péninsule qui est un véritable lieu de retraite pour de nombreux animaux aquatiques (éléphants de mer, manchots, lions de mer,...) ainsi que quelques espèces d’animaux terrestres quelque peu particuliers.

Donc voici quelques éléphants de mer...




Et un en particulier...




Ils viennent sur ces plages tous les ans, d’octobre à mars, pour se reproduire.

Il y a aussi les manchots qui viennent pour les mêmes raisons...







Quant aux lions de mer, ils n’arrivent qu’à partir de mi-décembre, nous n’en aurons donc pas vu.

Grand souvenir, avec la déception de ne pas avoir pu approcher les baleines, et de ne pas avoir vu Punta Tombo également, une colonie de 500.000 manchots !

Après avoir rendu notre merveilleuse Gol (totalement ensablée du fait du vent dont je parlais un peu plus tôt), nous prenons la route de Trelew à 1h de bus de Puerto Madryn.

Et le temps est déjà venu de nous séparer... Frank et Laetitia poursuivent vers Punta Arenas puis Ushuaia avant d’entamer leur remontée vers Buenos Aires et leur retour en France début novembre...

Quant à Cyril et moi, nous roulons pendant 6h dans un bus quelque peu vieillot jusqu’à Rio Gallegos, en Argentine.
Les paysages sont toujours aussi désertiques et les couleurs exceptionnelles.




Là nous avions prévu de prendre le bus de 19h30 pour Puerto Madryn.
C’était sans compter sur la triple conne du bureau Andesmar de Buenos Aires qui s’est plantée en changeant nos billets : nous avons des billets pour faire Buenos Aires – Puerto Madryn et non pour Rio Gallegos – Puerto Madryn !
Résultat des courses : 2 fois les frais de changement et on se retrouve en classe semi-cama au lieu de cama, celle-ci étant pleine...
Merci Andesmar !

19h30 de bus pour rejoindre Puerto Madryn depuis Rio Gallegos... Record battu !
Tout ça sans ajouter les 6h de bus qu’on avait fait juste avant depuis Puerto Natales...

Mais nous voilà à Puerto Madryn, station balnéaire sans charme mais qui permet d’aller faire un incursion dans la Peninsula Valdes.




Il faut savoir qu’à cette époque, les baleines viennent se réfugier dans les eaux des alentours, et qu’elles s’approchent très près du rivage.
C’est très impressionnant de voir ces géants de 6 mètres évoluer si près de nous.

Torres del Paine c’est par excellent LE milieu hostile : pluie, vent, neige, brouillard, froid, soleil, le tout changeant en quelques minutes...

Jeudi :

Départ en bus pour Torres del Paine donc, catamaran jusqu’au campement Pehoe où nous installons nos tentes pour 2 nuits.

Sur la bateau, on peut déjà apprécier le bleu des lacs :




Voilà en gros à quoi ressemble notre habitat pour les 2 prochaines nuits, à gauche Laetitia et Frank, à droite Cyril et moi :




Le temps d’ingurgiter un Bolino chacun (on a été un peu juste sur les quantités...), et en route pour le Glaciar Grey...

Les paysages traversés sont sublimes :




Nous marchons 2h30 pour arriver au point de vue le plus intéressant :







Quelques photos et redescente vers le campement en 2h.
Entre temps, nous avions laissé Laetitia et Frank qui ne rentreront qu’une heure et demi plus tard, ce qui nous inquiéta pas mal... (voir conditions ci-dessus !)
Finalement tout finit bien.

Vendredi :

Lever (pas très tôt...) et départ aux alentours de 10h pour la Vallée du Français.
Nous mettons 2h30 pour rallier le Campement Italien où, une fois n’est pas coutume, nous chauffons nos Bolinos.
On commence à rêver des steaks gigantesques auxquels nous aurons droit une fois de retour à Puerto Natales.
De là, on s’enfonce dans la Vallée des Français. Le chemin se fait beaucoup plus difficile, nous tenons 1h30, le temps d’arriver à la moitié de la Vallée.




Les paysages sont exceptionnels, mais malheureusement tout un côté est sous le brouillard, nous privant ainsi de la moitié du spectacle.

De là retour en 3h15 au Campement de base pour notre dernière soirée avant de rentrer sur Puerto Natales.
Sur le chemin du retour, on croisera un Condor...




et un Apalga... (une espèce de lama).




Samedi :

Réveil tout aussi tardif que l a veille, le bateau nous ramène de l’autre côté du Lac où nous attend le bus qui nous ramène chez nos Amerloques de Puerto Natales.

S’en suivra une soirée très (trop, Laetitia ?) arrosée... qui nous vaudra un réveil dominical quelque peu difficile...

Et c'est parti pour 5 heures de bus ! En route pour Puerto Natales au Chili.

On s'installe dans une auberge de jeunesse tenue par des Américains.

Et on peut dire que l’expatriation ne leur a pas fait perdre leurs habitudes : fausse camaraderie, liste de « rules » aussi longue que les Pages Jaunes et Blanches de Paris réunies.
Au moins, un des patrons, un vrai pro du Parc, nous a permis de préparer et de rectifier quelque peu le programme initialement prévu.
Il faut dire que si nous ne l’avions pas modifié, ce programme, je ne pense pas que je serai encore là pour écrire ces quelques lignes !

Sinon, Puerto Natales, c'est une petite bourgade de la Patagonie chilienne, sur le Pacifique, et particulièrement balayée par les vents.




Quelques courses vitales pour l'excursion à Torres del Paine et nous voià fin prêts pour le grand départ !

Lundi matin, on s’envole pour El Calafate, à près de 3000 Km de Buenos Aires.
La température n’est plus du tout la même, aux alentours de 5°C.

Le vol permet d'appréhender de haut l'hostilité de la Patagonie...




L'auberge de jeunesse choisie est vraiment géniale, chambres réparties autour d'un bien joli jardin.




Nous préparons notre excursion du lendemain au Perito Moreno, glacier le plus accessible de la planète.

La découverte du site est un des moments forts du voyage, le spectacle est saisissant...




Un glacier, d’un bleu incroyable, dont les falaises approchent les 100m de haut, le tout au bord du Lago Argentino.
Et ce bruit incroyable lorsque des morceaux de glace s’arrachent pour rejoindre les eaux du lac en contrebas.
On a pris l’option mini-trekking de 2h sur le glacier, équipés de crampons, et franchement on ne le regrette pas...




Et on peut ainsi confirmer que l'eau douce glacée est bien bleue...




Retour sur El Calafate, demain direction Puerto Natales au Chili, point de départ de notre excursion au Parc National Torres del Paine.

8h30 en ce vendredi matin, et nous voilà à Buenos Aires, après 14h de vol et 2h d’escale à Madrid.

Nous retrouvons Laetitia et Frank sur le toit-terrasse du Portal del Sur, notre point de chute pour les 3 prochaines nuits.

L’acclimatation se passe très bien, nous visitons l’après-midi même le quartier peu recommandable de la Boca, mais tellement photogénique...




Après une bonne nuit de sommeil, nous voilà parti pour un tour du Microcentro de Buenos Aires.
La ville n’est pas franchement dépaysante, mais elle est agréable, et immense !




Petit restaurant branché le soir pour fêter les 30 ans de Laetitia.
Ce qui nous permet d’appréhender un nouveau quartier de la ville : Palermo Viejo.
Quartier beaucoup plus calme et résidentiel.
Cyril et moi continuerons la soirée dans une boîte du quartier, parce qu’après tout ça fait partie du jeu

Dimanche, dernier jour à Buenos Aires avant de prendre la direction de la Patagonie.
Nous en profitons pour déambuler au marché de San Telmo, quartier extra que nous avons du coup choisi pour nos 2 dernières nuits dans la capitale argentine.

En chemin pour l’hôtel, nous nous baladons dans un autre quartier, Puerto Madero.
Il s’agit en fait d’anciens docks reconvertis en resto, bureaux et apparts.
Quartier très chic, genre Docklands de Londres.

Ainsi s'achève notre premier séjour à Buenos Aires...