Louis, Marj et l'Invincible

Quelle belle nuit de sommeil !!! Aujourd'hui ce sera une petite journée de plage ! La mer est bien mais elle pousse un peu trop, il y a pas mal de gens, ça commence à sentir les vacances de la Semana Santa. Après une heure à rôtir au soleil (oui, on avait mis de la crème), on retourne au ranch et on réalise qu'il est trop tard pour commander à dîner. C'est qu'on doit marquer notre nom avant 11h00 sur le tableau si on veut commander le dîner du jour et il est rendu midi. Alors on part à la recherche d'un petit resto, chose un peu dure à trouver dans les environs. Jiquilillo me semble très pauvre et peu développé. Je crois que c'est la première fois qu'on reste dans un village comme ça. Les commerces sont pas vraiment indiqués, les gens ayant pris la peine seulement d'écrire sur un bout de bois "se vende pescado" ou "se vende hielo" ou "se vende fresco", etc. On reconnait les pulperias par les affiches de coke, pepsi, rafraichissements, bières, pop sicles et autres qui pendent sur le toit d'une maison, mais bien souvent c'est fermé, ou y'a pas ce qu'on cherche. Alors on aboutit dans un petit resto avec vue sur la mer. En fait le resto consiste en un plutôt joli patio avec 3 tables et quelques chaises, et la cuisine eh bien, c'est une madame dans ses chaudrons sur une table de bois à quelques mètres de la terasse...mais ce qu'on mange est délicieux !!!Y'a rien comme de la bouffe typique !!! Ensuite, on repart au ranch et on passe le restant de l'après-midi dans les hammacks. C'est à peu près à ça que ressemble une journée type à Jiquilillo je crois...Puis c'est l'heure du souper, auquel on s'est inscrit ce coup-ci, avant 16h00 !!! À notre table, on fait la connaissance d'un couple d'Allemands et un couple Suédois, tous d'environ notre âge. On joue au scrabble et on parle voyage et pays respectifs comme le font toujours des voyageurs qui se rencontrent.

À 6h00, laissez moi vous dire que j'avais hâte de me lever et m'en aller..puis il faisait chaud !!! Alors on est parti pour Playa Jiquilillo. Pour avoir le droit de passer sur la route de cette plage, un monsieur nous demande 50 cordobas.On se demande encore si on ne se fait pas avoir...On lui dit qu'on accepte de payer seulement s'il y a de la place au rancho où on veut aller et il accepte qu'on aille d'abord voir...Au rancho La Esperanza, il y a en masse de place, on avait peur avec la semaine sainte, mais tout est beau alors Louis retourne payer le gars. C'est super au rancho, un endroit très relax, il y a plusieurs touristes, les toilettes ne se flushent pas avec de l'eau mais on couvre nos besoins avec des copeaux de bois, il y a un endroit pour laver et accrocher son linge..etc...On a donc passé la journée dans des hammacks à mettre a jour le blog puis à lire, puis on a dîner dans un petit soda Dona India sur le bord de l'eau à manger du tipico puis on a souper au rancho tous en gang car le souper est servi à 7h00 pour tout le monde qui désire manger le plat servi cette journée-là. Après, on a lu longuement dans les hammacks puis ce fût une agréable soirée reposante, bien plus que la nuit dernière ! Le seul bruit qu'il y a eu de toute la nuit ça été des chevaux et des vaches en liberté qui se promenaient silencieusement sur le bord de la route !!!

On est triste car ce matin, bien qu'on aimerait rester, on doit partir vers Leon question de continuer notre chemin vers Montréal...Pascal et Marie voudraient bien qu'on reste mais rien à faire...C'est pas l'envie qui manque mais plutôt le temps ! On va dabord déjeuner dans un petit soda, où le service est interminable comme partout ailleurs sur l'ile on dirait. Puis on pacte, on jase avec nos amis et on part à 11h00, heure du check out, ne sachant pas trop à quelle heure sera le ferry.. En arrivant au quai,, on voit un ferry qui est sur le point de quitter...On court et il nous disent le prix, 330 cordobas, donc Louis va chercher le west en vitesse et on embarque. On est le seul char à embarquer donc c'est un peu plus facile que la dernière fois côté manoeuvre. On monte sur le pont du haut mais comme ça brasse beaucoup on descend au deuxième étage..
Un homme vient nous collecter puis on doit payer 40 cordobas chaque PLUS le 330...Et aussi on avait payer des frais portuaires ou whatever de 30 cordobas à l'entrée..Plus ça va, plus on l'impression de souvent se faire avoir de quelques cennes qu'on doit déboruser de plus pour X raisons jamais bien claires...mais bon, on paye !
Rendus presque sur la terre ferme, des monsieurs nous appellent et nous disent que le west vient de foncer dans la cage d'escalier à cause du balotemment, et qu'ils ont dû le repousser à 4 hommes...Ouch..Heureusement que Louis avait posé le pneu de secours en avant ! Ça a sûrement amorti le choc. Les hommes ont été gentils et ont posé des bloc de bois devant les roues pour ne pas que ça se reproduise !
Puis on ammerit, le trajet a semblé plus court que pour y aller, puis une jeune femme nous demande de même si on ne pourrait pas lui donner un lift jusqu'à la route principale à 5 minutes...On accepte...Deux francais nous demande ensuite où on va, on dit Leon et ils veulent un lift..Là on refuse, on a comme un peu envie d'aller à notre rythme...
On donne un lift a l'Allemande qui habite sur l'île depuis un boutte pour du bénévolat. Elle est tout aussi étonnée que nous de voir tout le monde qu'il y a sur la plage du lac à San Jorge, sûrement pour la semaine sainte. On drop l'Allemande puis on se dirige vers Leon...On se dirige vers la station d'essence où on avait gazer la premieèe fois, Marie et Pascal nous ayant dit qu'ils y avaient passé la nuit avec un tas de trucker et que c'était super sécuritaire, qu'il y avait des douches, qu'ils ont super bien dormi, etc.
Notre expérience sera autre...Un commis nous dit qu'on peut parfaitement dormir dans le stationnement, donc vers 16h00 on se park sur le côté de l'édifice, jugeant que les grands carrés de stationnement à l'arrière doivent être réservés aux trucks.
Alors juste comme on s'installe dans le parking pour clients régluiers du "On the run", un grand camion du Salvador décide de se stationner le nez pointant vers nous à deux metres de nous...Bon...s'en suit un cassage d'oreille infernal de la dame dans le camion qui arrête pas de dire "enamorado enamorado enamorado", le seul mot semblant faire partie de la toune qu'elle écoute à la radio...Comme on a rien à faire, on décide de lever le toit et aller se coucher puis le vrai fun commence: quand ce n'est pas les camions qui décident de faire du bruit de moteur dégueulasse, ce sont les truckers qui vont et viennent du dépanneur à leur truck avec des bières; sinon ce sont les pitounes à talon hauts et mini jupes qui se promènent dans le stationnement à faire les cent pas...Puis il fait chaud, je ne suis même plus capable de me sentir la peau...Quand enfin je réussis à m'endormir, c'est un groupe de jeunes qui se stationne à côté de nous, drette à côté et qui mettent leur musique dans le tapis, on se croit à la discotheque...Ils sont debout autour de l'auto avec des bieres et parlent super fort...Quelques un s'accotent même sur le bumper, Un se soulage en arrière du west...Ils sont resté 45 minutes. Louis fait le tour du west voir si tout est beau puis un jeune enfant le suit jusque dans le cadre de porte du west pour lui demander de quoi en disant "chele" ...Louis ferme la porte sans lui répondre...Puis un de ses amis surgit d'entre les camions (car on est maintenant rendus avec un deuxème huge camion stationné le nez à deux pouces de nos faces)...L'enfant est en pleurs, un ivrogne vient de le frapper...Ensuite on se rendort, puis c'est au tour d'un autre groupe de jeuens de venir se stationner à côté et rire et brasser le west...On se rendort lorsqu'ils partent puis on se fait réveiller par un homme qui vomit à quelques pas du west...On se rendort enfin puis à 3h45, le gros camion arrivé à je ne sais quelle heure décide qu'il veut partir...Le hic c'est qu'il y a nous en avant de lui (il s'est stationné perpendiculairement au west), puis un autre camion qui s'est stationné en arrière de nous..et il ne peut reculer dans la cours à camion car c'est apparmment saturé de camions..donc qui est ce que le monsieur du Shell vient réveiller (réveiller c'est un grand mot, avez vous déjà eu un 18 roues partir son moteur à 2 mètres et demi de vous la nuit?) pour qu'on tasse le west ?!..Puis une fois tassés c'est au tour d'un autre groupe de gens saouls à venir se stationner près et mettre leur musique de salsa et danser dans le parking....J'en pouvais pu, une vilaine nuit, pour être polie !!!

On attend encore de faire notre plan de match de la journée car on attend des nouvelles de Pascal et Marie, pour qu,on sache à quelle heure ils seront sur l'île et si on les attend ou non pour aller à Ojo de Agua, un trou d eau qui sort directement de la terre et qui semble être l'une des attractions de l'île. Finalement, vers 11h30, comme on n'est toujours sans nouvelles, on plie le west puis on part avec Charles. 45 minutes plus tard, et non sans avoir demander notre chemin à des policiers qui effectuaient un contrôle routier, on arrive à Ojo de Agua. Un homme bien sympathique nous accueille et nous garantie que l'eau du trou guérira nos douleurs articulaires et nous donnera une apparence plus jeune, ou du moins lorsqu'on aura 50 ans. Le tout pour la modique somme de 2 dollars !
On passe une bonne heure dans l'eau, si ce n'est pas deux heures et demi..On est un peu décus, on s'attendait à quelque chose de plus naturel mais bon, le site est quand même tres beau. L'eat est claire comme ça ne se peut pas, et à notre grand étonnement, pas très chaude mais rafraîchissante quand même !
Sur le chemin du retour, les policiers de plus tôt nous demande de l'eau alors on leur remplit une grosse bouteille d'eau qui traînait dans le west avec notre bidon d'eau. On verrait pas ça au Québec me semble... On prend de belles photos du volcan qui est tres dégagé puis on arrive a l'auberge. Pascal nous a écrit qu'ils allaient prendre le ferry de 16h00 donc être la vers 17h30. Vers 17h00, on décide d'aller à pied au ferry, question de marcher un peu..On tourne le coin sur la rue principale puis on voit un gros cmaion qui bloque la moitié de la rue. Puis on entend un vrombrissement de gros char derrière ce camion et en joke je dis "C'est eux"...Puis effectivement, on voit un gros 4x4 se pointer...puis des bras qui nous font de gros signes de bonjour ! Ce sont eux ! On court a leur rencontre, puis on les guide à l'auberge. Ils sont un peu inquiets car au ferry ils étaient avec des amis mais ils se sont perdus, mais on les recroise aussitôt devant l'auberge justement ! Leurs amis sont Gal et Lee, deux Israelien en voyage depuis la Californie jusqu'ici ! On fait donc connaissance puis on s'installe dans le rancho pres des west, 4x4 et tentes et on passe une bonne soirée ensemble avec Charles et Martine aussi. Une bien bonne soirée!!

Décidément on vient de se monter une véritable horloge biologique, on se réveille à 6h00...On attend Jacques et Jocelyne au resto, qui arrivent 20 minutes plus tard, surpris de nous voir déjà debout. On déjeune tous ensemble, puis on décide du plan de match de la journée. Comme on ne sait pas si on ira rejoindre Marie et Pascal -nos amis rencontrés au Mexique- à Leon, bin on décide d'aller reconduire Jacques et Jocelyne au ferry et de rester à Motoyalpa, la ville principale de l'île, afin d'en savoir plus sur les aller et venus de Marie et pascal via Internet. On se sépare de nos nouveaux amis en promettant d'aller les voir à Québec, puis on va dans un café internet. Ensuite on demande à un policier où est ce qu'on pourrait stationner pour la nuit, il nous recommande l'hôtel Centrale, qu'on trouve sans difficulté. En fait l'autre nom de cette auberge est El Indio Viejo, et c'est tenu par un Québecois. Sur le terrain de camping, il y un petit chevreuil qui s'appelle Minta, elle est bin cute...Comme il y a accès à l'internet ici, on revérifie nos courriels puis on a un message de Pascal nous disant qu'ils vont venir sur l'île demain ! Good ! On s'enligne sur un plan !
Puis, on va diner dans un petitt comedor local, où il y a une petite télé qui joue un "Are you afraid of the dark" traduit en espagnol, ça nous fait bien rire ! De retour à l'auberge, on fait la rencontre de Charles, un Québécois de 20 ans musicien et voyageant plus ou moins seul pour 3 mois ! On soupe ensemble, on fait la rencontre de Martine, son amie Québécoise avec qui il voyage pour le moment qui fait du bénévolat sur l'île. Décidément on n'est pas dépaysé côté Québécois au Nicaragua, on est partout !!!!
C'est une super soirée, à part pour les chien errants qui font pitié à nous tourner autour pour de la bouffe, un ayant une patte déformée, l'autre en manquant tout simplement une... !

L'alarme à 5h20 c'est toujours plaisant ! C'est là qu'on voit qu'on n'est pas fait pour vivre sur une ferme en permanence. Par contre on a bien dormi, c'est frais ici, même qu'il ventait un peu trop... On est prêt a 5h50 pour retrouver José. On voit déjà les troupeaux de vaches se déplacer d'un enclos à l'autre. On rejoint José à l'endroit où ils traieront les vaches, ils nous demandent d'attendre un peu car une des vaches s'est sauvée. De plus, ce n'est pas lui qui traient les vaches mais Guillermo. José est là pour l'aider. Finalement la vache en fugue revient puis on entre dans l'enclos. Tigra, une des vaches nous dévisage étrangement....puis décide de foncer droit sur Louis...José doit la frapper avec un grand bout de bâton qu'il conserve toujours et qui sert justement à ce genre de situation embâtante. C'est qu'elle ne nous reconnait pas, alors elles sont plus aggressives. Louis a passé proche de se faire encorner !!!
Alors on se place dans un petit racoin de l'enclos et on regarde le gars traire les vaches pas mal à distance...Nous qui pensions pouvoir essayer....Ce sera pas aujourd'hui, elles sont bink trop aggressives. Même qu'à un moment donné, on doit se "protéger" dans l'enclos où sont tous rassemblé les petits car Guitarra, une autre vache, nous regarde pas mal trop et s'approche parfois de nous avec des yeux méchants..Nous qui pensions les vaches innoffensives..
C'est drôle, l'homme attache les pieds de la vache ensembles puis appelle son bébé vache qui sort de l'enclos, prend la première tété, puis ensuite Guillermo trait la mère puis c'est à la fin que le bébé a droit de boire...Et je suis étonnée de voir que chaque vache a un nom et se reconnaît...
On reste 30 minutes à observer ça puis José nous dit qu'on doit s'en aller..Jacques arrive sur les entrefaits nous donner la clé de leur chambre pour des douches, ils sont vraiment gentils ! On va donc se doucher puis on rejoint nos nouveaux amis au rancho. On commande à déjeuner, puis on décide qu'on va aller vers playa Santo Domingo aujourd'hui..On va d'abord voir quelques perogryphes, une des attractions de l'ile: des roches sculptées. On arrive à Santo Domingo, une petite plage tranquille. Le hic c'est qu'on doit passer par un hotel pur accéder à la plage ou pour faire des excursions dans la nature. On reste un peu sur le bord du lac à contempler le paysage, puis on se dirige à un hostel un peu plus loin. On pourra stationner et dormir dans le char pour 5 dollars, tandis que Jacques et Jocelyne se prennent une chambre. On va ensuite dîner au resto de l'hôtel, seul resto à des km à la ronde, puis on se translate sur les chaises près du lac, où on passe toute l'après-midi là à lire et relaxer. Puis on passe le souper encore ensemble en écoutant d'autres de leurs palpitants récits !! ah l'aventure...

Encore des douanes !!!! Donc ça signifie un réveil plus tôt que de coutume, du pactage de west, des adieux encore à Marco et Ana (qu'on revoit finalement sur leur balcon de maison) puis un grand départ....On fait un bref arrêt au Pali à La Cruz question d'obtenir notre remboursement pour le gros bidon d'eau qu'on avait acheté là il y a quasiment un mois jour pour jour, puis afin d'aller voir le mirador qui offre supposément une superbe vue du Costa au bout de la rue...On est un peu déçu mais c'est quand même pas si mal ! Anyways on peut pas s'attarder, on sait que les douanes au Nicaragua ne sont pas faciles, surtout la partie où il faut trouver un inspecteur et un policier pour réviser le véhicule. Finalement, sortir du Costa Rica n'a pas été trop pire, si ce n'est qu'on a dû attendre un tout petit peu en ligne pour faire étamper nos passeports (cette fois ci on exigeait absolument Louis au comptoir). Aucun transmitador ne nous a achalés, mais des changeurs au noir se sont chicanés devant nous à savoir lequel avait été là en premier pour nous "servir"...La cancellation du permis de véhicule a été facile, le douanier a insisté pour le suspendre, et non canceller, car on avait encore droit à 2 mois de permis. Ensuite, après une petite fumigation, on est entré au Nicaragua. On a rapidement obtenu nos étampes d’entrée qui nous ont couté 7 dollars chaque, et ce, malgré que sur le billet ça dit que ça coûte 5 $...On ne sait pas si on s’est fait avoir de quelques piasses ou si le prix a changé depuis l'impression des billets...Coup donc...
Ensuite la joke a été de trouver notre fameux douanier et notre fameux policier pour réviser le char..Le douanier a été facile: il y en avait un d'assis sur un banc, on lui a demandé s’il pouvait réviser notre véhicule, il a rapidement jeté un coup d’oeil à notre papier de déclaration, il nous a demandé où était le char, on lui a pointé au loin, il s’est à peine retourné pour le voir, a mis sa signatures et puis hop ! Ensuite, la partie plus dure, le policier...Après 5 minutes infructueuses, Louis a décidé de prendre le taureau par les cornes et partir au poste de police qu'il a découvert la dernière fois. C'est à environ 500 mètres de marche, Louis a demandé à un policier s’il pouvait venir vérifier le véhicule: le policier a jeté un coup d oeil aux papiers de déclaration puis a mis sa signature sur notre papier...Et ce, sans même jamais avoir vu le véhicule ou vérifié qui voyageait avec Louis!!! Ensuite on est allé faire faire notre permis, on a acheté une assurance puis on est entré au Nica !!!
Super, quand tout cela est fini, il est midi !! On s'arrête pour dîner dans un petit soda près des douanes, puis on se remet en route pour Isla de Ometepe ! On arrive à San Jorge où j'achete des billets pour le ferry. On rencontre Jacques, un Québécois voyageant en backpack avec sa femme. On jase un peu puis il va rejoindre sa femme.
Ensuite, après se faire demander un frais de passage de 20 ou 30 cordobas au port pour on ne sait quelle raison, et un 94 cordobas de frais portuaires pour le véhicule, on embarque enfin sur le ferry à 14h30. Jacques vient nous parler. Il a rencontré deux Américains qui lui ont dit qu'ils ont entendu parler de Santa Cruz, apparemment le plus beau spot sur l'île. Il nous demande s’ils pourraient embarquer avec nous pour se rendre jusque là. On accepte. On jase tout le long du trajet du ferry, puis on arrive à Isla de Ometepe, une île formée par deux volcans au milieu du plus grand lac du monde, le lac Nicaragua. Au début, la route se fait bien...Mais on arrive ensuite sur une petite route cahoteuse et boueuse et même rockeuse. Elle semble à moitié barrée par des barrages de pierres. Les gens nous informent qu'en fait, il y a une nouvelle route qui mène à Santa Cruz, on retourne encore sur nos pas pour trouver la fameuse "nouvelle" route. En fait, il s’agit d’une autre route avec des pierres, du sable, de la boue sèchée...Le west est vraiment invincible, il survit à toutes ces bosses, ce surplus de poids, etc. La route dure un autre 40 minutes, on pense qu’on n'arrivera jamais !!! Finalement, on trouve l'entrée pour la finca El Porvenir. Il s'agit d'un autre km très périlleux mais on arrive finalement sans crevaison ou bri mécanique ! La finca est vraiment très jolie !!! Il semblerait que c'est d'ici qu'on peut fait un départ pour l'excursion du volcan Maderas, le plus petit des deux., Louis et moi on ne veut pas l'escalader par contre, mais l'endroit nous plaît quand même malgré son éloignitude...Pour ce qui est de camper, malheureusement on doit camper à l,extérieur du site mais à deux pas de la guérite (il n'y a pas de passage pour les voitures) mais de toute façon, on est un km bien enfoncés dans la forêt, il n'y a que des vaches et des cochons et des pintades qui nous dérangeront...Puis ils ne nous ont chargé que 2 dollars pour l'auto.Très bien !
On soupe au resto de l'auberge avec Jacques et Jocelyne. Ils nous racontent à quel point ils ont voyagé, il ont été deux fois en Asie un an, en plus de plusieurs autres voyages. C.est vraiment intéressant tout ce qu'ils nous disent. On passe un bon deux heures à la table ensembles. Ensuite on se couche car demain, Louis et moi on se lèvera tôt, pour aller "aux vaches". En effet, on a fait la rencontre de José, un homme travaillant sur la ferme qui dit s occuper des vaches le matin (il y a 50 vaches dont 14 qui donnent du lait. Louis lui a demandé si demain on pourrait l'assister, il a accepté sans problème.

On a entendu des singes hurleurs ce matin tôt ! Ça c'est très cool. Ce qui l'est moins ce sont les chiens qui ont aboyé toute la nuit mais bon, en fait ça se ressemble pas mal donc je ne devrais pas chialer ! C'est pas parce qu'on est habitué aux chiens et pas aux singes que leur crie devrait nécessairement être moins agréable, ou vice versa, que le crie du singe devrait être plus agraéble...En tout cas ! Donc ce matin on cherche un déjeuner typique pas cher au Laguna de Apoyo. Eh bin ça se trouve pas. Tout est cher ici, et y'a pas grand choix. Alors on opte pour des céréales dans le west ! Aujourd'hui c'est une super journée ensoleillée puis on veut faire du kayak et profiter de notre day pass gratuite vu qu'on dort ici au Monkey Hut. Je vais donc m'informer où sont les kayacs et je me fais servir par une québécoise de 24 ans qui travaille ici avec son chum nico ! cool ! Elle m'indique où sont les kayacs et les rames et on discute un peu. Louis et moi on descend au lac (40 mètres) après s'être rendus compte que les deux seules bonnes pagaies sont déjà occupées par deux gars dans des kayacs...Donc on met notre équipement de snorkelling esperant voir de quoi, vu que l'eau est sensée être hyper claire, en attendant que les rames se libèrent. L'eau est effectivement très claire, c'est de loin la plus belle eau de lac que j'ai vu de toute ma vie ! Wow, on avance jusqu'à la taille et on voit encore nos pieds ! C'est fou ! Par contre je suis décue, on a entendu à plusieurs reprises que l'eau était quasiement soyeuse, lactéeuse dans le lac, ce qu'on n'a pas particulierement trouvé. Anyways. Finalement on ne voit pas un seul poisson dans le lac et puis il manque peut-être un peu de soleil pour voir le fond. Après 45 minutes on réussit à avoir accès aux pagaies, alors on part pour une randonnée de kayak d'une heure. Randonnée, faut le dire vite, on se rend au milieu du lac et on prend des photos.. Il n'y a pas vraiment d'Iles ou rien à contourner, explorer etc. C'est que le Laguna de Apoyo est en fait un lac qui s'est formé dans un cratère de volcan alors on est entouré d'un cercle de terre ! C'est génial quand tu y penses ! Ensuite on retourne au Monkey Hut pour dîner en jasant avec Karine et son chum, puis on tue l'après midi sur le balcon à s'informer sur le Costa Rica, notre destination de demain. En fin d'après midi, après que Karine nous ait dit qu'elle avait vu des toucans deux fois cette semaine, on part marcher à la recherche de toucans et puis des singes que j'avais entrapercus hier en cherchant une auberge. On ne voit malheureusement zéro toucans mais on voit par contre une famille de singes hurleurs. On prend des photos une bonne dizaine de minutes puis on retourne vers l'auberge finir la journée.

Bon, c'est bin beau la plage mais si on veut arriver au Panama un jour et retourner à Montréal pour début juin, il faut continuer d'avancer. Alors ce matin on se réveille, on attend que le resto ouvre en tuant le temps dans des chaises hamac, puis on déjeune, on fait nos adieu à elle et son chum Memo (Guillermo) puis on se dirige pour la Laguna de Apoyo. Il paraît que c'est le plus beau Lac du Nicaragua, (d'ailleurs le lac de Managua est énormément pollué , quand on a passé devant c'était vraiment gris et peu invitant). On nous a dit que ça nous prendrait 4hrs mais qu'on se perdrait sûrement un peu sur la route, même Memo, qui est Nico, dit qu'après 4-5 fois il se perd donc bon on prévoit 6 bonnes heures. Alors on sort de Las Penitas et on tombe sur...des policiers nous demandant notre fameux extincteur, notre fameux triangle, nos papiers, etc. On est bin content de voir qu'il nous laisse passer sans rien dire en voyant qu'on est tout en règle. On repasse dans Leon puis on embarque finalement après du zigonnage et du gazage sur la Panamericaine. On roule, on dîne au plantain frites, des genres de bananaes coupés comme des chips (et frites de la même facon) et en plus, au grand bonheur de Louis, il y a une sauce piquante de gratuite collée sur le sac de plantain. On arrive finalement à la Laguna, après une descente dans les montagnes sur des routes de sable et de garnotte. On s'essaye dans un hotel à savoir s'ils nous laisseraient camper dans leur stationnement, la réponse est non. Ensuite on passe devant le Monkey Hut, ce qui m'avait été recommandé par une connaissance, mais leur stationnement semble plein alors on laisse tomber. On parcours plusieurs km de route en mauvaise état de long en large le long du lac, on voit enfin une affiche avec un dessin de tente mais on s'informe et ça semble couteux, on ne sait pas si on va arriver à se stationner sur du plat et en plus, la dame doit s'informer auprès de son patron pour savoir les prix et tout....on demande à des touristes dont un vancouverois qui vie maintenant ici où ils nous suggèrent de ne pas stationner dans la rue car ce n'est pas sécuritaire. On continue notre recherche d'hotel voulant bien nous accueillir puis on est sur le point d'abandonner quand Louis demande à un gardien de sécurité d'un certain hôtel si on ne pourrait pas se stationner pour la nuit. Le gardien accepte, ne demande même pas d'argent, propose juste si ça nous tente de donner un petit quelque chose en guise de remerciement. Par contre, j'insiste quand même pour qu'on continue de faire des recherches, pis que parker là soit notre dernier recours. On continue donc notre chemin puis on recroise notre bande de touristes dont le gars de vancouver qui nous dit que même pendant le jour durant le dernier mois il y a eu des vols dans les voitures là où les gardiens sont...Donc ça nous décourage un peu. Un des monsieurs qui l'accompagne nous offre d'aller nous stationner chez eux à Granada, ce qu'on trouve gentil mais qu'on refuse. Même si on est juste à 20 minutes, demain on n'aura pas envie de revenir se stationner ici...On va finalement au Monkey Hut. Le parking est toujours plein mais la fille me dit que vers les 5h00 ça se vide. Elle nous chargera le prix du dortoire, mais demain on aura accès à des kayaks, des tripes, puis on a accès à tout le reste de l'auberge (toilettes, cuisines etc)....on attend donc 5h00 pour se stationner sur un spot pas pire pour la nuit, ce qui est difficile car tout est en pente ici....On commande des repas puis on relaxe un peu sur le balcon du Monkey Hut en regardant le Lac puis on va au west finir la soirée.

Lundi matin, Louis, Marjorie et L'Invincible...Sont venus chez Sylvie...pour me souhaiter bonne fête !
En effet, ce matin, après un déjeuner typique dans un petit comedor déserté, Louis et moi on quitte nos hôtes amérincains (avec un petit sentiment de trahison tout de même) pour une hôte québécoise ! On arrive à Olazul très tôt, où on espère bien voir aussi Charle et Emilie. On souhaite bonne fête à Sylvie, elle nous dit où s'installer, puis on relaxe sur le patio avec des livres et un jus de fruit naturel. On lit sur le Costa Rica et pas longtemps après, les autres Québécois arrivent. On se baigne dans la piscine puis on dîne puis on passe l'après midi à siroter des drinks et jaser jusqu'à l'heure du souper ! Malheureusement la poutine ne voit pas le jour mais on mange tous commes des rois. La cuisine est vraiment super ici. La fête continue jusqu'à très tard.

Réveil dans la chaleur intense du Nica...Déjeuner dans la bouffe typiquement américaine. Louis et moi on s'est commandé des crèpes bien américaines. On fait la connaissance des québécois de la veille. Ils sont au Nica depuis plusieurs semaines pour un total de 5. Ils repartiront la semaine prochaine. On échange nos impressions puis Louis et moi on enfile nos maillots de bain, crème solaire et on part marcher sur la plage complètement déserte. Ça paraît qu'on est un jour de semaine, il n'y a pas un chat. on marche une bonne heure et on est de retour à l'hotel en face de laquelle on s'écrase quelques temps. Ensuite, parce que le soleil devient accablant, on rejoint les québécois, Charles, Émilie et leur fils Gabriel, sur la terasse. On jase plusieurs heures ensemble, on dîne, on passe l'après midi ainsi puis ils nous suggèrent d'aller manger ce soir dans un autre commerce tenue par une québécoise où il y a de très bons repas. On dit qu'on les rejoindra plus tard. On tue un peu de temps sur internet, puis on entreprend de se rendre à Olazul. Cela prend une vingtaine de minutes et on arrive à l'établissement de Sylvie, une Québécoise très sympathique. Je dis établissement car je ne sais pas si on doit appeler ça hostel, hotel, ou bar restaurant...C'est qu'elle n'a pour le moment qu'un dortoire et trois cabinas (très jolies) à louer. Elle espère construire d'autres cabinas au cours des prochaines années. On jase avec tous ces Québécois et on passe un très beau souper en mangeant....plus de curri ! Charles, Emilie et Gabriel retournent à Playa Roca, on continue de parler à une Sylvie dynamique. Elle nous propose de venir camper ici demain, ce sera sa fête, il y aura de la musique,etc. On accepte, bien qu'on devait partir pour la laguna de Apoyo, on ne peut pas manquer la fête d'une Québécoise au Nica, surtout qu'on se dit qu'on fera de la poutine ! On retourne finalement à Playa Roca où on parle un peu avec Charles puis on se couche.

Ce matin je suis prête à 5h45 pour enregistrer tous ces sons de la ville qui m'émerveillent...J'attends d'abord le son du clocher de l'église qui finalement sonne un peu plus tard et de plus loin dans la ville (chaque clocher a peut-être un jour particulier ?), puis on engouffre nos chocolatines à la vitesse de l'éclair et Louis enfile ses vêtements de travail et court au west, graisser les bearings et faire des ajustements car hier en revenant de Managua, il a entendu un petit son étrange...Donc bref, il travaille sur le West pendant deux bonnes heures tandis que je rassemble nos affaires, fait des recherches d'auberge pour Las Penitas, notre prochaine destination, etc. J'envois donc quelques emails à des hotels pour savoir s'ils nous laisseraient camper chez eux mais personne ne me répond, ce qui est un peu compréhensible vu ma dernière minuteté...Alors on quitte le Lazybones à 10h55, le check-out étant à 11h00, après des douches et des cafés ...Puis on est en route pour Las Penitas, ce qui nous prend environ 30 minutes ! C'est tellement agréable des petites journées de route comme ça ! On se rend à l'hôtel Playa Roca, recommandée par Ted et Sue. Les propriétaires, Dave et Cookie, sont deux Américains qui possèdent aussi un west 74. Ils nous accueillent chaleureusement, nous permettent de nous stationner pour 2 dollars par personne, on peut se connecter sur l'électricité vu qu'on n'a pas d'aire conditionnée, puis ils ont internet au cout de 5 dollars par jour. On le prendra demain. Alors on s'installe et on se prend une bière sur leur terrasse qui donne directement vu sur la mer. On dîne puis on va se promener sur la mer. On retourne sur la terrasse, les deux pieds dans le sable puis c'est le temps finalement de chercher de quoi souper. On a tellement envie d'un bon curri. On marche dans le petit village le long de la mer puis de la rivière, on trouve finalement un endroit qui affiche justement Asian curries. Malheureusement la dame nous dit qu'elle doit le savoir d'avance pour nous en faire...On abouti finalement à l'hotel Oasito, où ils servent des curries à notre plus grand bonheur ! On commande un petit breuvage vraiment bon, vanille et orange, puis on attend notre bouffe en se faisant complètement dévorer par les maringouins, tellement que Louis doit courir jusqu'àu West 1 km plus loin aller chercher du chasse bibitte..Les pâtes au curri arrivent, c'est très bon et ça satisfait temporairement notre fringale de curri. On retourne à Playa Roca, Louis rencontre rapidement un québécois qui est là avec sa blonde et leur enfant. On s'endort au bruit du bar et des vagues, on est à 30 mètres !

Ce matin c'est pas un Ouuuuwwwwwwwwwwwwwwwwwwwiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaannnnnnnnnnnnnnnnnnnnooooouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu qui nous réveille mais un bruit de "TING TING TING TING TING TING TING TING TING" (bis) (ad vitam eternam) répétitif et interminable !!! Il est 6h00am et on dirait que quelqu'un sonne le clocher à côté de l'hotel afin de nous réveiller...Tout aussi agréable comme réveil que l'alarme de la veille (qui sonnera, fidèle à son habitude, à 7h00 et midi aujourd'hui) ! En tout cas, ça nous permet de nous activer tôt pour aller déjeuner tôt puisque Louis compte bien aller vers les 10h00 avec Andrew à Managua ! Alors on se trouve un petit comedor underground où la bouffe est très typique. On mange donc du gallo pinto et des boules de viande inconnue mais bonnes, de la friture, du fromage frit, etc. On retourne ensuite à l'auberge où on attend impatiemment Andrew...qui arrive avec du retard et qui nous dit qu'il doit revenir dans une heure et quart car il a quelque chose à faire...Bon ! DONC on retourne tuer le temps, moi dans la piscine, Louis sur l'ordi puis Andrew revient finalement et Louis et moi on se quitte pour la première fois depuis notre voyage pour plus de 30 minutes !!! Snif Snif ! Hehehe, mais je me dis que je vais en profiter pour aller prendre des photos de Leon, qui est vraiment une belle petite ville coloniale...Par contre je ne me décide pas à décrocher de mon livre et puis je revois Ted et Sue, et je me mets à discuter avec Sue. Vers les 15h00 je me décide enfin à aller m'acheter un petit de quoi à dîner, je n'ai que les fameuses chocolatines de la veille en tête alors je me rends à la boulangerie. J'y fais la connaissance d'une Ontarienne qui me suggère d'aller à El jiquillo, puis du boulanger français. On jase tous les 3 en trois langues, c'est très drôle ! Le boulanger m'averti que demain ils seront fermés car son aide-boulanger s'est tué en moto la veille donc les fonds d'aujourd'hui seront versés aux funérailles...Alros pour ces deux raisons, j'achète 6 chocolatines ! Je retourne ensuite à l'hotel, manger ma chocolatine, surfer le net, impatiente de savoir ce que Louis a acheté de beau pour l'Invincible...et surtout si Managua est un cauchemar automobile comme Ciudad de Guatemala ! Finalement Louis revient assez rapidement, avec des ceintures, une ignition, la pièce manquante de la porte, une panne à huile et plus pour 50 $ ! On réentend le clocher sonner pendant 2-3 bonnes minutes (à quoi est-ce que ça rime on le saura jamais) et puis on va manger au Café Taquezal, un très beau resto un peu désert pourtant. Peut-être est-ce qu'on soupe trop tôt pour les Nicos ?

Wow c'est tranquille quand même ce matin, on dirait une maison avec quelques bruits de planchers de bois qui craquent ou des ustensiles mais c'est tout...jusqu'a ce qu'à 7h00 on entende une grosse alarme comme la veille ! Ça doit être typique de plusieurs villes du Nica coup donc ! On va déjeuner au Pan y Pan, une mini boulangerie française qui fait de bonnes chocolatines et croissants ! On va faire un tour a l'épicerie où il y a un lign-up de la muerte !! Puis on revient a l'auberge où on passe la matinée dans des chaises bien coussinées a lire, updater le blog, boire du café ! Ensuite on va dîner dans un beau resto où on commande des fajitas et à notre grande surprise, on nous sert un plat de morceaux de viandes, de riz et de légumes sautés...sans tortillas. Bon, nous qui pensions savoir c'était quoi des fajitas...mais c'est pas la première fois qu'on se fait avoir par notre supposée culture culinaire...C'est juste que normalement en Amérique centrale, quasiment tout plat avec riz et beans est accompagné de tortillas, on aurait pensé qu'un plat appelé fajitas viendrait naturellement avec les tortillas...Mais bon ! D'ailleurs, ça me fait penser, je trouve ça tellement fascinant de me promener dans diverses villes et entendre des bruits de "clap clap" partout provenant des tortillerias, des petits kiosques ou locaux où deux trois dames façonnent les tortillas à la main une bonne partie de la journée !
Enfin bref, après notre délicieux dîner étonnant au Barbaro, on retourne à l'hôtel se baigner un peu, prendre du soleil, et contacter Andrew afin de setter une date plus tard dans la soirée. On fait la connaissance à la piscine d'un gentil couple américain, Ted et Sue, qui nous offre généreusement plus tard 100 Cordobas pour contribuer à notre voyage...Wow trop gentil ! Après des douches, on attend Andrew vers 19h00 en avant du Lazybones, puis on va dans un petit resto-bar où on mange des plats qui s'appellent de quoi comme repochetas, des genres de quesadillas, accompagnés de riz et frijoles. On prend une bière ou deux puis on jase, Andrew offre d'aller avec Louis demain à Managua pour voir le marchand de pièces de volks qu'il connaît ! Après deux heures, on se laisse et Louis et moi on va s'effouerrer sur l'étage de notre chambre et je vois une souris entrer à la course dans notre chambre ! Ca doit être ça les crottes de souris sur notre lit partout !

Gros réveil au son d'une alarme style "annonce prochaine d'une guerre nucléaire"....Étrange un peu, mais on finit par se rappeler qu'au Costa Rica y'a deux ans on entendait le même genre de son à 6h00, midi, 3h00....pour annoncer le début et fin des pauses aux travailleurs de la construction...Alors ça doit être ça, soit pour les constructeurs ou les gens dans les fermes de café et de tabac qui environnent le coin ou tout le monde ou bin whatever....Bon bin on restera pas plus longtemps ici, on pacte, d'autant plus qu'il y a des gars de construction qui doivent contourner le west pour transporter je sais pas quoi à la piscine qui est en construction...On pacte puis on part sans déjeuner! La route se fait bien par contre, après quelques montagnes on tombe sur une loooooooongue route plate, enfin, on n'avait sûrement pas vu ca depuis les États, Louis est bin content. La route ressemble à toutes celles qu'on a croisé sinon, une route partagée par des piétons, des bicyclette, des gens assis sur le bord, des chevaux, il y a en a vraiment beaucoup ici en pleins milieu, des boeufs aussi, des cowboys, des gens qui tirent des charette remplies de bois ou de gens, des gens qui pédalent sur un espèce de poussepousse pour transporter des passagers...etc ....on arrive finalement à Leon sans problème, on gas puis on doit trouver une place où camper pour la nuit...difficile...Les rues sont étroites, pas de parking..On entre quasiment dans un sens unique devant des policiers...En sens inverse..Par chance on a vu a temps que ca avait l'air d'un sens unique, quoique pas indiqué, donc on a arrêté l'autre bord du coin...Le policier m'a fait signe de ne pas continuer et quand il a vu qu'on cherchait sur une map, il a demandé ce qu'on cherchait, puis nous a aidé à reculer puis nous rediriger...Pas mal ! Finalement on se retrouve devant l'hôtel qu'on avait spotté dans notre guide, Lazybones, mais ca semble fermé; on va à l'hôtel El garaje, mais malgré le nom, ils n'ont pas de stationnement; on va à l'hôtel Austria qui a un immense stationnement gazonné a l'arrière.....Le guardien de securité me dit qu'ils ne permettent pas ce genre de truc, je délibére un peu sans trooooooop insister, il me dit qu'à Leon aucune hôtel ne permettait ça...bon! Je retourne m'asseoir dans le West découragée puis, comme par hasard, on rencontre un gars à qui Louis avait écrit hier sur un forum de West car il avait vu qu'il habitait à Leon et on s'en allait justement là...Andrew qu'il s'appelle, nous suggère d'aller au lazybones, le proprio a un double cab ça l'air, il dit que c'est un hostel relax, avec parking, etc...on dit que ca l'air fermé mais il dit que non. Alors il dit de lui écrire et qu'on ira prendre une bière plus tard ! On retourne donc au lazybones, la fille à la réception me dit qu'on ne pourra pas dormir dans le west donc bon on se résgine a prendre une chambre...pour la premiere fois depuis décembre on devra délaisser l'Invincible pour la nuit snif snif ! Pendant que je fais le check-in, un gars sort du hostel et voit le west et va parler a louis....ils reviennent ensemble dans le hostel, il s'agit du proprio...Louis doit prendre une photo de son double cab pour Dan...Alors on se dirige au double cab du gars qui a une copine québécoise avec qui je socialise..malheureusement on ne parle pas longtemps car ils s'n vont pour le Guatemala...On stationne le west, on va ensuite se trouver à manger car on crie famine !!!!!!!!!!!!!!!! On se trouve un petit resto puis ensuite on doit VRAIMENT faire du lavage...Au Laundry Express la dame nous parle un peu francais, son mari est français ! Nos 29 000 brassées nous coûtent près de 18 dollars !!!!!! Mais j'avoue qu'on en a deux bons gros paniers et demi ! On va ensuite a l'auberge passer du temps a tuer la chaleur sous une fan, puis on retourne chercher notre lavage, on va manger dans un petit buffet très limité mais bon, puis on retourne a l'auberge. On dort en espérant que tous les geckos au plafond ne nous tomberont pas dessus...On en a vu un du coin de l'oeil filer sous notre lit...ou était-ce une souris ?

Ce matin on n'a qu'une idée en tête: on se gâte pour la st-valentin une super brassée de lavage !!!!!!!!!!!!!! deux ou trois même ! Je demande à la dame de l'hotel où est-ce qu'il y a une lavanderia dans la ville, elle me dit près d'un supermarché Railum....Alors on part avec nos gros sacs de lavage, on prend un taxi, 9 cordobas chaque pour nous amener a la lavanderia près du railum...Le chauffeur embarque une autre dame, c'est une pratique courante ici embarquer plusieurs gens qui sont pas ensemble dans le même taxi...on arrive puis le chauffeur semble chercher pour la lavanderia mais ne la trouve pas, le railum existe meme pu en plus......On décide de débarquer et regarder autour....Tout le monde nous dit qu'à Esteli¸ça existe pas une lavanderia..Y'a un homme qui nous dit que peut-être que la madame dans la petite maison bleue pourrait le faire pour nous....
Bon bin après 15 minutes on se rend a l'évidence que ce sera pas aujourd'hui qu'on va faire notre lavage........Fec on décide d'aller déjeuner avec tout ça ! Mais on a oublié un gros détail ! On est dimanche et on se souvient que parfois c'est bin dure de trouver quelque chose d'ouvert le dimanche avant au moins midi en Amérique centrale ! On marche et marche, finalement on demande à un monsieur qui nous indique un Coffee-Café, un petit café genre français. On mange bien ! Après on décide d'essayer de marcher jusqu'à l'hotel, finalement c'est une affaire de 15 minutes de marche, on se fait toujours avoir la premiere fois à prendre le taxi pour finalement se rendre compte que tout est à une distance de marche ! Bref on rapporte notre linge à l'hotel puis on va dans un café internet à l'autre bout de la ville le temps de se creuser l'appétit pour diner...Deux heures plus tard il est rendu 3h00. Dans la ville il y a pleins d'animation maintenant, surtout que c'est la st-valentin, des vendeurs de roses, des mariachis a bicyclette qui se rendent on sait pas où avec leur guitare et leur maracas, de filles habillées en robe, etc, des décorations rouges et blanches partout, de la musique et des gens qui passent devant les commerces et lancent à une connaisance "Felicidades !!!".
Alors Louis et moi on cherche une place pas trop cher pour manger rapidement car y'est deja 3h00 mais on veut se cuisiner un BON repas de st-valentin mais au rythme où la journée passe si on dîne a 4h00 on soupera pas...Fec on abouti finalement au White House Pizza, où le service est éternellement long. On ressort il doit être 16h30, donc on décide de pas aller s'acheter des de quoi se faire à souper...On retourne à l'hotel et quelques heures plus tard l'appétit s'installe donc on va chez Fritanga nancy, un petit kiosque de bouffe sur la rue. La jeune fille nous explique ce que chaque chose sur son grille sont, elle semble un peu nous trouver étrange avec toutes nos questions, et on commande de tout, on veut tout goûter. Et c'est délicieux !

Grosse journée en vue aujourd'hui; probablement la plus grosse jamais faite à date. En effet, on compte se rendre au Nicaragua, ce qui veut dire qu'on va traverser deux fois des frontières...Je prépare deux pains à hot-dogs avec du nutella et du caramel, ce sera pour la route. On part, un peu peinés de voir que nos nouveaux amis de voyage dorment encore. On remonte dans la montagne pour aller porter les bouteilles au monsieur, on veut avoir du bon karma pour la journée !!!! Et on est finalement en route pour vrai, tous confiants de passer une bonne journée, même si elle sera pas facile !
On roule peut-être 2 heures puis on arrive aux douanes vers 10h15. On annule notre permis de véhicule, nous qui pensions pouvoir le garder pour quand on re-rentrerait vu qu'il était bon 60 ou 90 jours...Je signale au Salvador qu'on sort du pays, le douanier prend en note et me dit que c'est beau. Louis pendant ce temps se fait achaler pour qu'on prenne un transmitador, ces gens qui offrent leur service pour aller s'occuper de toute la paperasse pendant qu'on patiente dans l'auto, mais on refuse, je me débrouille assez bien à date. On se dirige ensuite vers la douane du Honduras. On nous achale de tout bord tout côté pour prendre un transmitador, un agent de police vient même me dire que si je n'en "prends" pas un, ça va me prendre trop de temps, 5 heures, puis la banque ferme à midi, etc. Je refuse poliment, surtout qu'on aurait dit qu'il travaillait de connivence avec un des ces transmitadors...Je vais vers ce qui semble être les bureaux de migration mais je ne trouve rien qui indique que c'est pour les permis de véhicule. Je demande à un agent derrière une petite fenêtre qui dit aduana, il me dit d'aller "de l'autre côté" pour les permis en me pointant la direction d'ou je viens. Un peu trop flou...On s'informe donc auprès d'un agent de sécurité d'un petit local écrit "aduanas" aussi...Il m'indique un édifice pas loin de nous. Je cours donc là-bas, y'a pas vraiment de porte pour les touriste, mais un homme avec une carte dans le cou mais retournée sur sa poitrine de manière à ce que je vois pas ce qui est écrit me demande ce que je veux. Je lui dit un permis, il me dit "ok ça va me prendre ci ça ça..." Je sais même pas s'il est douanier ou transmitador mais j'ai comme pas le choix...Donc on s'entend finalement que j'ai les bons papiers en main puis je dois aller faire des photocopies dans un petit bureau pas loin (et je fais 3 portes avant de tomber sur le bon local, c'est tellement mal indiqué), je retourne au douanier qui m'indique d'aller m'asseoir devant une dame qui est entrain de remplir mes papiers, elle me dit qu'il me faudra aller faire d'autres photocopies...J'y retourne. Ensuite je reviens au bureau, et qui ne rencontre-je pas ? Gilles et Alexandre, le père et le grand garçon de la famille de français rencontrée à Antigua ! On jase, puis le douanier nous dit qu'on doit aller voir nos véhicules respectifs! Après, on retourne au bureau. Puis le douanier nous annonce qu'on n'aura pas le temps de payer notre permis à la banque car elle ferme à midi....Je demande si on aura quand même un reçu, il dit que non. Gilles et moi on veut notre reçu. Le douanier dit "ok pas de probleme, attendez jusqu'a lundi dans un hotel ici..." Ouin...............
On demande si on aura tous nos papiers quand même, il dit que oui. Dans le fond ça change pas grand chose pour nous......On accepte, puis la dame me fait signe de venir. Elle me dit que le système a planté...Good ! Mais j'ai de la chance car il reprend finalement et elle réussit à finaliser mes trucs et me dit qu'il est juste 11h40, j'ai peut-être encore le temps ! Alors je cours à la banque pour payer mais le gardien de sécurité me fait signe que c'est fermé ! Zut ! Je retourne voir la dame, elle me dit d'essayer la banque à côté ou westerne union....Je cours à Western Union, non ils ne s'occupent pas de ça, je cours 5 portes plus loin, YÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ la porte s'ouvre, les gens sont souriants, on me dit de "pase adelante", puis je paye, 636 Lempiras ! Je cours faire d'autre photocopies obligatoires à un autre kiosque, je repasse devant le west et qui ne vois-je pas avec Louis ? Holger et Ania !!!! Ania me suit ! Alexandre et Gilles sont contents de la voir, ça fait 5-6 fois qu'ils se croisent depuis le début.....La douanière finalise avec moi ! Wouhou ! Ça été facile, juste long !!! Je suis juste malheureuse pour Gilles et Ania qui ne pourront pas faire à temps pour aller payer à la banque ! Je vais voir Louis qui discute avec Holger, on se dit au revoir puis on s'asseoit, on démarre, on se recule puis..........attends minutes....On n'a pas d'étampe d'entrée au Honduras....Je pensais que ça venait avec les papiers du véhicule, j'avais cru comprendre ça au début avec le monsieur dans la petite fenêtre.....Je débarque et recours à l'administration...Je m'informe auprès d'Ania qui attend son tour. Elle me dit qu'elle a payé 3 dollars par personne pour avoir un genre de petit coupon qui équivaut à l'étampe d'entrée...........
Gilles confirme que je devais me procurer ça...à côté de la fenêtre de sortie du Salvador ! C'est pas vrai...je confirme avec le douanier qui me dit que je devrai maintenant y aller à pied à cause du véhicule qu'on ne peut plus vraiment sortir du Honduras...Je décide d'y aller avec nos deux passeports en esperant que, comme toujours, ils ne demandent pas à voir Louis...Alors je marche, je retraverse le pont, un douanier me demande mes passeports juste comme j'approche de la fameuse fenêtre, puis il me guide gentiment jusqu'à la fenêtre d'entrée du Honduras. La dame est très souriante et gentille, m'étampe les passeports, je repasse et personne ne me demande rien.......GOOD ! Enfin, j'embarque dans le west puis on repart pour vrai !
On roule quelques mètres, un policier demande à voir nos papiers, il nous laisse passer.. Puis on roule et 10 minutes plus tard il y a un autre barrage policier. Ils nous font nous garer sur le côté. Un premier policier s'approche en nous demandant si on a un "triangle". Un déclic se fait dans nos têtes: À San Cristobal de las Casas au Mexique, un monsieur de Vancouver nous avait averti que les policiers au Honduras l'avaient arrêté pour lui demander s'il avait un triangle à mettre sur la route en cas de panne, ensuite s'il avait un extincteur et etc juste pour lui soutirer de l'argent....Bref, c'est en pleins ce que font nos trois policiers. Demandent pour le triangle, puis l'extincteur...On est tout contents car on a justement des machins à mettre sur la route en cas d'urgence, puis je lui montre fièrement notre extincteur à côté de moi. Il me pointe alors un règlement dans un petit livre qui dit que les véhicules doivent avoir des réflecteurs sur le côté et qu'on n'en a pas blabla...On lui dit qu'on en a dans le véhicule, qu'on va les coller sur le champ mais il dit que l'infraction est déjà commise, qu'il doit nous donner un ticket. Louis est indigné, il lui montre les deux réflecteurs sur les côtés avant, mais c'est pas assez pour le policier, il dit qu'on doit en avoir sur les côtés. Le policier s'éloigne et un autre avec un sourire (sûrement le policier "gentil") arrive, on lui pointe 150 voitures sans réflecteur puis on lui demande comment ça se fait que eux ne se font pas arrêter...Il dit que c'est parce qu'on est plus gros..On lui montre pleins de pick-up sans réflecteurs, selon lui c'est ok, même les gros chars de polices en n'ont pas, il dit que c'est parce qu'ils sont de la police...Finalement on est heureux, on voit un westfalia exactement comme nous sans rien sur les côtés s'approcher en sens inverse...On leur dit "REGARDEZ LUIIII " mais on n'est pas chanceux car au même moment un long camion nous dépasse par la gauche et bloque la vue et ça permet aux policiers de faire semblant de pas avoir vu..On est découragé...Il nous remontre l'article dans le livret mais on ne sait même pas si c'est pour les véhicules lourds ou pas et je fouille dans le livre mais je ne comprends pas comment ça fonctionne moi ces petits codes d'infractions...On voit un colectivo s'approcher, qui a à peu près la même grosseur que nous puis on lui dit "pis lui y 'en a pas" mais malheureusement il avait des bandes réfléchissantes sur le coté donc les policiers étaient fiers d'eux...Puis notre "gentil" policier nous a dit qu'il etait prêt à nous aider si on l'aidait...Il nous a demandé 10$ pis on oublie ça....ah...Louis et moi on tient notre bout...Finalement il dit 5 dollars...on continue de s'obstiner quoiqu'on peut pas prouver s'ils ont raison ou non....Mais en même temps comme dit Louis, ils font du zèle....Finalement il nous dit qu'on lui laisse pas le choix, qu'il va nous écrire le ticket qui coûtera 400 kek lempiras et qu'on devra attendre à lundi pour payer...Ok...Il s'éloigne du char, Louis et moi on se demande si on devrait lui donner son foutu 5 dollars, Louis tient son boutte, moi je fléchis un peu...Le policier revient un crayon sorti, il dit "Pis vous payez ou j'écris un ticket ?" fec on dit qu'on n'a pas de sous..Un autre policier cogne notre véhicule comme ils faisaient au Mexique pour voir si on ne cache pas rien dans les panneaus...Le policier "gentil" repart, revient, demande si on n'a pas de la biere...On lui dit que non.....finalement je lui dis qu'on n'a que 3 dollars, il dit que c'est pas bon, fec je range mes 3 dollars, écris nous le ton ticket là qu'est ce que tu veux qu'on fasse...Finalement il dit "ok donne moi ton 3 dollars là..." avec une face de dédain puis nous laisse partir. On reprend la route complètement frustrés !
Fec on roule longtemps, il nous semble qu'on avait juste une petite heure à faire au Honduras mais c'est vrai qu'on a croiser deux autres barrages policiers qui nous ont arrêté pour vérifier nos papiers. Y'en a un qui nous a demandé nos papiers et pendant que je les sortais il a demandé d'où on était et quand on a dit Canada, il nous a dit "vous avez de la chance, allez passez"....?
Dernier barrage policier au Honduras, le policier nous demande où on va comme ça, on répond Nicaragua, on pense être à Espino, ville frontière ENFIN, on lui demande si on est bien sur le bon chemin, il nous dit que non pas du tout....QUOI !?!?? Il ne manquait plus que ça.............Finalement il part à rire et puis on comprend qu'il nous faisait une joke...Fiouf ! En fait on est à Espino!...Y'en a de symptahiques quand même !
Alors on recommence la même patente que ce matin aux douanes, mais les distances sont moins grandes et y'a moins de monde à cette heure. D'ailleurs on commence à stresser il est 3h45, le temps de toute finir il va bin être 5h00, heure à laquelle on arrête de rouler le plus possible...Donc on se fait encore un peu achaler pour prendre un transmitador mais on refuse bien sûr. Je passe à différentes fenêtres pour différents papiers, puis je vais au truc de permis de véhicule, puis faire des photocopies, mais comme jai dit tout est dans ou à l'extérieur du même building donc ça va mieux...Puis un homme qui s'approche et nous dit qu'on doit payer pour entrer dans cette alcaldia ici, 3 piasses. puis un autre qui vient nous vendre des assurances....Grosse journée qui coûte cher pour juste transiter...
Anyways, finalement, tout ça fait, il est peut-être 4h45, on veut arriver à Esteli mais un bon 100 km nous sépare probablement....On roule, on roule, puis....un policier nous fait signe d'arrêter...Et ça recommence ! Le policier nous demande où on va, on lui répond Esteli, il dit "vous allez prendre cette route là ?" Là j'y dit "bin euh oui, si c'est correct ou y'en a une meilleure ?" Il dit que c'est correct celle-là...puis il regarde dans le west à l'arrière...Puis il nous dit la chose la plus étonnante au monde...Il dit que lui aussi il s'en va vers là-bas et que si ça nous dérange pas il embarquerait avec nous............................. QUOI !??! hahahahaha !!! Notre réflexe est de dire non car bon, c'est le bordel à l'arrière y'a des trucs au pied du banc, pis on n'a pas de ceinture de sécurité et tout...Alors il dit "ok c'est beau c'est correct !" Mais aussi, notre deuxieme réflexe, c'est qu'avec un policier à bord, on n'aura pas d'emmerdes avec les AUTRES policiers...surtout avec ce qu'on venait de vivre....Donc on l'embarque, il nous dit que Esteli c est encore 70 km, donc on roule, on lui demande sil connait le Club Campestre un club privé qu on a entendu entre les branches qui laissait camper les gens,..C'est situé un peu en dehors de la ville. On lui dit qu'on vas aller s'informer du prix, ensuite aller en ville pour faire des courses donc on pourra le laisser en ville quand même.Arrivés au Club Campestre, je débarque et je me dirige vers la salle de réception...Et c'est vraiment une salle de réception, il y a pleins de gens qui sont après monter des tables, des gens qui décorent, un dj qui teste le son etc...je demande à une dame si elle travaille ici, elle fait non et se sauve...je me dirige vers un autre gars et je lui demande la réception mais en même temps le dj monte le son au maaaaaaaaax alors je dois crier dans l'oreille du gars qui me demande "quelle office?".........Il demande au serveur mais les serveurs ont pas plus l'air au courant....alors je sors en me disant que anyways demain c'est dimanche, il y aura sans doute un mariage donc on sera pas bienvenus là.......Fec je remonte à bord du west et on part vers Esteli. Walter nous fait aller le reconduire completement chez eux, ce qui nous a fait zigonner dans la ville un peu ! Mais bon, il nous a montré un l'hotel Campestre Esteli. La dame à la réception et son mari ont accepté de nous laisser stationner près des toilettes de la piscine (en jnous avertissant que des canards habitent dans celle des femmes). C'est parfaitpour nous, on est crevé ! On va au resto à côté, on mange bien, Ça fait tellement du bien, on avait juste nos petits pains a hot dog dans le corps...On se prévois pas une grosse journée demain en tout cas et on se dit que pu jamais on fera deux frontières en un jour !