Le 11/11/10, 17:06
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INTRODUCTION
Deuxième grand voyage de l’année pour aller rejoindre T et C pour leurs 15 derniers jours de ce grand tour d’Amérique du Sud.
PARIS MADRID (2H) ATTENTE 5H MADRID BUENOS AIRES (13H) 2H D’ATTENTE BUENOS AIRES IGUACU (2H). >>>>>>
24H pour les rejoindre...
Pas de sur classement cette fois-ci (dixit Brésil) ça change du tout au tout, et pourtant j’ai tout fais pour y arriver.
J’ai tenté de dormir, in the sky...
TRANSIT
Me voilà à BA – J’ai eu le bus pour Aéroparque à 5 minutes près. Juste le temps de changer un peu de pesos à l’arrivée et de payer le bus, Me voilà presque arrivée, plus que quelques heures pour les retrouver...
Aéroport national – billet en poche, bagage enregistré, entrain d’attendre un bon Burger Argentin, Trop faim. L’excitation commence à être palpable.
Aéroport IGUACU : Un tout petit aéroport situé au milieu de la forêt, on voit apparaître au loin un rectangle lisse dans la forêt, c’est la piste d’atterrissage. Nous y voilà !!
Je ne les vois pas tout de suite, pas de T et C à l’arrivée. Mais une femme avec une petite pancarte à mon nom, d’ailleurs, elle avait noté NOLSO Frederique. Une navette commune nous attendait pour nous déposer dans les différents hostel de la (petite) ciudad.
Les vacances commencent...
Grandes retrouvailles, on passe du temps près de la piscine, puis le dîner, bœuf a volonté, bonne arrivé. On ne tarde pas trop car demain on se lève tôt
CHUTES D IGUACU BRESIL
Nous partons donc à l’aube pour prendre le bus local qui nous amène aux chutes du côté du Brésil. Petite anecdote : Nous n’avons pas eu à faire tamponner notre passeport pour rentrer au Brésil, ils nous ont juste donné un passe pour la journée !
Par contre, il y a eu contrôle de police avec chiens dans le bus, ils ne rigolent pas là bas !!!
Nous arrivons sur un site digne d’un parc d’attraction, construit au milieu de nulle part, on se déplace en bus. Tout est fait pour gérer les masses.
Les chutes sont très impressionnantes, de ce côté-là, on a une vue d’ensemble. Des passerelles avec des points de vue hallucinants, Plus on s’approche du gouffre, plus c’est fort, la force de la nature. Je me souviens de cette multitude de papillons, tous plus beaux les uns que les autres, cette vulnérabilité face à cette puissance, magnifique.
Retour à l’hôtel, passage au super marché pour faire les courses, Raviolis aux légumes, avec les restes du pic Nic de ce midi !!
CHUTES DIGUACU ARGENTINE
Le meilleur arrive... Nous partons pour le premier bus de 7H20, par contre, le réveil a été rapide car on n’a pas entendu la montre, et oui, on n avait pas de réveil, juste une montre !! On s’est donc réveillés en urgence et partis rapidement.
Arrivée sur le site à 8H30, nous sommes les premiers à ouvrir le parc, chaque chemin se découvre à nous comme par enchantement. Seuls au milieu de ce mur d’eau...
Le système de passerelle nous permet d’être au bord des chutes et de palper cette force de la nature, on se sent si vulnérable, tel un papillon...
Des milliers de cubes d’eau qui déferlent chaque seconde, continuellement. Quelle sensation !!!
Il faut le voir...
On a passé la journée à marcher le long de ces chutes pour terminer sur l’ultime, CATARACTAS DEL DIABLO, une puissance inhumaine, un trou dans lequel l’eau s’engouffre avec une telle force, un bruit fracassant et ininterrompu. Elle porte bien son nom, nommée par les tribus peuplant cette zone auparavant.
Le fond est immaculé de blanc, comme ci c’était un volcan d’eau.
Après ce magnifique spectacle, nous allons nous baigner dans une cascade, nous marchons environ 1h30 dans la forêt, là aussi on est seul, c’est génial, on a même croisé une famille de singes qui sont venus vers nous. Il y a aussi d’énormes papillons bleus...
PISCINE HOTEL
Journée tranquille au bord de la piscine, le soleil est au rendez vous, nous avons mérité notre farniente !!!
Déjeuné à 17h, super poulet milanaise, fromage, jambon « fait maison », c’est trop bon.
Il pleut, il pleut, on regarde les photos, petit tarot, petite ambiance.
Nous avons plusieurs possibilités pour la suite du voyage :
- Redescendre tranquillement le fleuve en s’arrêtant dans les villes pour retrouver BA (peut être en louant une voiture)
- Aller dans la Pampa dans le sud de BA.
Les distances sont importantes ici. Après lecture des guides, nous décidons de partir dans la Pampa car il semble qu’il n’y a pas beaucoup de sites sympas sur le fleuve. Après le spectacle des chutes, nous avons peur d’être déçus !!!
Nous partirons demain.
IGUACU / MISSIONES / BUENOS AIRES
Nous décidons donc de voyager en bus de nuit, meilleur moyen de transport. Nous ferons une halte au Missionnes pour voir le site et on reprend le bus pour BA.
4h pour aller aux missions, il fait assez froid et le site est rapide a visiter.
Nous attendons 2h le bus dans un coin pommé, pas un café ouvert, vite, vite, le bus.
Sur le chemin, nous changeons d’idée pour la suite du voyage, la Pampa risque de ne pas être suffisante pour notre appétit de sensations, surtout qu’en Patagonie il y a les BALEINES.
Nous prendrons donc un autre bus à notre arrivée à BA pour descendre jusqu'à PUERTO MADRYN (environ 2500 km). Il est 22h, nous voilà installés confortablement dans le bus de nuit pour une nuit de bus. Arrivée à BA demain à 10h.
BUENOS AIRES / BUS
Il est 10h, nous arrivons au terminal de bus, en plein centre ville. Nous prenons des billets pour le bus de 15h direction Puerto Madryn, arrivée à 9h le lendemain.
La nuit a été difficile, j’ai eu du mal à me laisser bercer par le bus, a m’abandonner au chauffeur (il y en avait a chaque fois trois ou quatre).
Nous laissons les sacs dans l’officine de la compagnie de bus et partons manger un morceau en ville après cette longue nuit de voyage.
Quelle sensation bizarre de passer de la jungle d’Iguaçu à la jungle de la ville, j’ai l’impression que le temps n’a pas d’emprise sur nous, nous sommes des indiens dans la ville...
Les costards / cravates, les coursiers, un peu comme à Paris.
De retour au terminal, le bus est à l’heure, un nouveau départ pour la Patagonie, 18h de route. Le pays est plat, les routes sont droites, le bus ne semble pas rouler à plus de 70 km/h, le paysage défile, défile, défile... toujours identique...
Pas le droit à la panne d’essence...
La nuit tombe rapidement, la lumière est superbe.
PUERTO MADRYN
Le soleil se lève sur la Pampa, vision panoramique !!
Ici, il fait beau mais assez froid, nous nous trouvons très bas, le vent vient des glaciers. Changement total avec la chaleur d’Iguaçu, nous avons changé de climat en plus de 24h de bus. On dirait un autre pays, un autre voyage...
Petite visite de la ville avec les sacs afin de trouver un hostel avec cuisine commune et petit jardin. Nous voilà enfin posé !!!
Passage au supermarché pour acheter de la viande a gogo, des légumes et du vin. La cuisine est à nous, avec la paricha pour faire griller les viandes. On investi les lieux rapidement, on se sent chez nous, à refaire le monde, enfin, notre monde, parler de tout et de rien, être bien ensemble.
Après ce bon repas, promenade sur le ponton
et première rencontre avec les baleines.
Elles sont là, à quelques dizaines de mètres. Merveille du monde, elles sont énormes, et font un bruit étonnant lorsqu’elles respirent.
Quelle rencontre impressionnante, cette masse si majestueuse.
Bientôt nous les verrons d’encore plus prêt. Nous apprenons que Laure a donné naissance au petit Axel, quelle moment de joie passé et échangé sur SKYPE, aussi loin l’un de l’autre, super souvenir...
Nous passons la nuit dans un lit bien stable, posés loin de tout...
FARNIENTE
Le soleil est au rendez vous ! Pas un nuage, un ciel bleu et pur, l’air est pur lui aussi, nous sommes à la frontière entre les terres et les mers, là où l homme passe la main à la baleine...
Le désert des terres et l’immensité de la mer, après avoir profité du jardin, nous voilà repartis pour le supermarket (lieux souvent visité). Menu : Salade de thon, comme à la maison...
Nous abandonnons l’idée de faire du vélo car le paysage n’est pas très diversifié et le vent est quand même froid, la plage est tellement belle. Soirée viande ASADO au barbecue accompagné d’un bon vin rouge, rien de tel pour passer une bonne soirée.
PRESQU ILE VALDES / BALEINES
Nous partons à la découverte des baleines sur la presqu’île VALDES. Le temps n’est pas au beau fixe. Il fait assez froid, je mets mon jogging en dessous de mon jean + 2 ou3 couches de pulls, nous voilà parés, dire qu’ il y a quelques jours nous étions au bord de la piscine à Iguacu.
Après avoir parcouru 1H30 de bus au milieu d’un désert tout plat vierge de toute habitation, nous arrivons sur la baie. Un départ en bateau est prévu dans 1 heure, juste le temps de manger les sandwichs. Erreur, ils n’étaient pas préparés, on a décidé de manger sur la corniche mais le vent était un vrai calvaire, le sable rentrait dans les sachets.
Après avoir mis le ciret et le gilet de sauvetage, nous voilà en plein milieu de la baie, entourés de baleines. Il y en a une dizaine aux alentours, on les voit respirer, sauter de temps en temps, elles sont souvent avec leur petit.
Le bateau se rapproche, coupe les moteurs, et c’est la baleine qui se rapproche d’elle-même tout doucement, jusqu'à venir a côté du bateau et nous observer !!
J’en oubli de faire des photos, il faut vivre ce moment à fond, cet animal est si majestueux.
Quelle journée !!!!
Retour à la maison, Tim est devenu un professionnel des ASADO et les grillades s’enchainent.
Le soir je suis crevée, on se couche tranquillement devant un film (ordi) et je n’arrive jamais au bout du film, il y en un qu’on a dû remettre au moins 3 fois avant de le voir en entier (le livre de la jungle).
PLAGE
Les coqs ici ne sont pas du tout chantant, leur chant est horrible, on dirait qu’on est entrain de les étrangler !!! En plus, les gens d’ici, lorsqu’ils prennent leur 4x4, ils font tourner le moteur au moins 10 a 15 min avant de partir, voilà comment, après les coqs, le bruit du moteur...
Journée qui débute sportivement, avec Tim nous partons faire un footing sur la plage, il est environ 9h, le ciel est bleu, il fait beau, la plage est magnifique, marée basse, le soleil qui scintille sur la mer, les baleines au loin. Quel beau spectacle, je le grave dans ma mémoire a côté de tant d’autres...
20 minutes de course auront suffit à m’achever...
A ce moment là, je me vois entrain de courir dans le stade à côté du périphérique et m’en amuse...
Après une bonne douche et un bon p’tit déj’, nous retournons sur cette plage qui nous attire par sa beauté. Je sais que lors de cette balade sur cette plage, des projets se dégagent, des vérités se disent, l’envie que tout se réalise nous excite, il n’en tiens qu’a nous finalement. Et me voilà, quelques mois après, à rédiger ce « dernier bagage », à le mettre en forme...
Une place en terrasse face à la mer nous attend pour déjeuner, comment refuser ?
Nous prenons le temps de profiter de ces moments authentiques et palpables.
RETOUR BUENOS AIRES
Départ prévu à 16h pour 18h de bus, direction BA.
Il fait beau, les sacs sont faits, petite séance de bronzette dans le jardin, un poulet avec pommes de terre acheté tout prêt à côté, et nous voilà dans le bus, je suis place 6. Je deviens spectatrice d’un spectacle magnifique. Un couché de soleil flamboyant qui descend sur la Pampa. Spectacle digne d’un reportage, mais non tout ça est bien réel, qui se déroule devant mes yeux.
Il est 23h, je commence à m’endormir, le bus continu de rouler sans cesse... nous arriverons demain à 10H, in Challah.
BUENOS AIRES
De retour à la gare routière de BA.J’ai un peu mal à la gorge, la nuit n’a pas été trop mauvaise pourtant, mais un moment j’ai senti le froid me réveiller. Je dois être malade.
Après un court passage aux toilettes de la gare pour se laver les dents, nous voilà partis pour retrouver FLORENCE, qui connais Tim et Cécile et accepte qu’on passe une nuit chez elle. On prend le métro, sensation de déjà vu, connais déjà, aime pas.... Voilà 3 traveler’s avec leur gros sac qui font tâche dans cette rame peuplée de citadins, réglés comme des horloges.
Florence à un super appartement en duplex, elle nous présente son copain, nous annonce en plus qu’elle est enceinte !! Beaucoup de nouvelles, j’espère que tout se passera bien pour elle.
Nous avons donc passé une super soirée avec eux et des amis à eux, c’était génial.
Pour ma part, la nuit a été difficile car j’ai dormi sur le matelas gonflable et ce n’était pas confortable du tout du tout !!!
BUENOS AIRES
Après avoir remercié nos hôtes, nous avons pris congé pour rejoindre un tout autre quartier, SAN TELMO, un quartier un peu de brocanteurs, avec une petite place très sympa, il y avait des vendeurs de rue, des café, des danseurs de tango...
Nous nous arrêtons à l’hôtel dans lequel ont été Tim et Cécile quand ils sont arrivés ici il y a 1 an.
La boucle est bouclée pour eux...
On va déjeuner, petite sieste (dans un vrai lit cette fois), puis nous partons à la rencontre de cette ville, nous parcourons des kilomètres dans cette immense ville...
Le contraste avec ces immensités vierges de toute construction que nous avons parcouru en bus me perturbe un peu.
BUENOS AIRES
Je suis quand même bien malade, je n’arrive pas à me lever ce matin, surtout quand je pense que c’est pour traverser encore la ville a pied, pas de courage.
Je reste couché une bonne partie de la matinée à me reposer, Tim et Cécile sont soucieux pour leur retour en France, ils n’ont pas encore trouvé d’appartement dispo.
Nous passons la dernière soirée en compagnie d’un couple d’italiens que Tim et Cécile ont rencontrés pendant leur voyage. Ils nous ont emmenés dans un endroit super ou il y avait un cours de Tango, on a dîné là bas et la soirée était fort sympathique. Les lieux magiques, comme une énorme étable avec des tableaux de 3 mètres de long, une lumière chaude, une ambiance imprégnée.
FIN
Je suis dans l’avion pour MADRID, Tim et Cécile eux passent par SAO PAULO, on se retrouve à Paris, demain il y a une fête chez AD et ANABL pour leur retour en France, il y aura tous les potes, trop bien.
Deuxième grand voyage de l’année pour aller rejoindre T et C pour leurs 15 derniers jours de ce grand tour d’Amérique du Sud.
PARIS MADRID (2H) ATTENTE 5H MADRID BUENOS AIRES (13H) 2H D’ATTENTE BUENOS AIRES IGUACU (2H). >>>>>>
24H pour les rejoindre...
Pas de sur classement cette fois-ci (dixit Brésil) ça change du tout au tout, et pourtant j’ai tout fais pour y arriver.
J’ai tenté de dormir, in the sky...
TRANSIT
Me voilà à BA – J’ai eu le bus pour Aéroparque à 5 minutes près. Juste le temps de changer un peu de pesos à l’arrivée et de payer le bus, Me voilà presque arrivée, plus que quelques heures pour les retrouver...
Aéroport national – billet en poche, bagage enregistré, entrain d’attendre un bon Burger Argentin, Trop faim. L’excitation commence à être palpable.
Aéroport IGUACU : Un tout petit aéroport situé au milieu de la forêt, on voit apparaître au loin un rectangle lisse dans la forêt, c’est la piste d’atterrissage. Nous y voilà !!
Je ne les vois pas tout de suite, pas de T et C à l’arrivée. Mais une femme avec une petite pancarte à mon nom, d’ailleurs, elle avait noté NOLSO Frederique. Une navette commune nous attendait pour nous déposer dans les différents hostel de la (petite) ciudad.
Les vacances commencent...
Grandes retrouvailles, on passe du temps près de la piscine, puis le dîner, bœuf a volonté, bonne arrivé. On ne tarde pas trop car demain on se lève tôt
CHUTES D IGUACU BRESIL
Nous partons donc à l’aube pour prendre le bus local qui nous amène aux chutes du côté du Brésil. Petite anecdote : Nous n’avons pas eu à faire tamponner notre passeport pour rentrer au Brésil, ils nous ont juste donné un passe pour la journée !
Par contre, il y a eu contrôle de police avec chiens dans le bus, ils ne rigolent pas là bas !!!
Nous arrivons sur un site digne d’un parc d’attraction, construit au milieu de nulle part, on se déplace en bus. Tout est fait pour gérer les masses.
Les chutes sont très impressionnantes, de ce côté-là, on a une vue d’ensemble. Des passerelles avec des points de vue hallucinants, Plus on s’approche du gouffre, plus c’est fort, la force de la nature. Je me souviens de cette multitude de papillons, tous plus beaux les uns que les autres, cette vulnérabilité face à cette puissance, magnifique.
Retour à l’hôtel, passage au super marché pour faire les courses, Raviolis aux légumes, avec les restes du pic Nic de ce midi !!
CHUTES DIGUACU ARGENTINE
Le meilleur arrive... Nous partons pour le premier bus de 7H20, par contre, le réveil a été rapide car on n’a pas entendu la montre, et oui, on n avait pas de réveil, juste une montre !! On s’est donc réveillés en urgence et partis rapidement.
Arrivée sur le site à 8H30, nous sommes les premiers à ouvrir le parc, chaque chemin se découvre à nous comme par enchantement. Seuls au milieu de ce mur d’eau...
Le système de passerelle nous permet d’être au bord des chutes et de palper cette force de la nature, on se sent si vulnérable, tel un papillon...
Des milliers de cubes d’eau qui déferlent chaque seconde, continuellement. Quelle sensation !!!
Il faut le voir...
On a passé la journée à marcher le long de ces chutes pour terminer sur l’ultime, CATARACTAS DEL DIABLO, une puissance inhumaine, un trou dans lequel l’eau s’engouffre avec une telle force, un bruit fracassant et ininterrompu. Elle porte bien son nom, nommée par les tribus peuplant cette zone auparavant.
Le fond est immaculé de blanc, comme ci c’était un volcan d’eau.
Après ce magnifique spectacle, nous allons nous baigner dans une cascade, nous marchons environ 1h30 dans la forêt, là aussi on est seul, c’est génial, on a même croisé une famille de singes qui sont venus vers nous. Il y a aussi d’énormes papillons bleus...
PISCINE HOTEL
Journée tranquille au bord de la piscine, le soleil est au rendez vous, nous avons mérité notre farniente !!!
Déjeuné à 17h, super poulet milanaise, fromage, jambon « fait maison », c’est trop bon.
Il pleut, il pleut, on regarde les photos, petit tarot, petite ambiance.
Nous avons plusieurs possibilités pour la suite du voyage :
- Redescendre tranquillement le fleuve en s’arrêtant dans les villes pour retrouver BA (peut être en louant une voiture)
- Aller dans la Pampa dans le sud de BA.
Les distances sont importantes ici. Après lecture des guides, nous décidons de partir dans la Pampa car il semble qu’il n’y a pas beaucoup de sites sympas sur le fleuve. Après le spectacle des chutes, nous avons peur d’être déçus !!!
Nous partirons demain.
IGUACU / MISSIONES / BUENOS AIRES
Nous décidons donc de voyager en bus de nuit, meilleur moyen de transport. Nous ferons une halte au Missionnes pour voir le site et on reprend le bus pour BA.
4h pour aller aux missions, il fait assez froid et le site est rapide a visiter.
Nous attendons 2h le bus dans un coin pommé, pas un café ouvert, vite, vite, le bus.
Sur le chemin, nous changeons d’idée pour la suite du voyage, la Pampa risque de ne pas être suffisante pour notre appétit de sensations, surtout qu’en Patagonie il y a les BALEINES.
Nous prendrons donc un autre bus à notre arrivée à BA pour descendre jusqu'à PUERTO MADRYN (environ 2500 km). Il est 22h, nous voilà installés confortablement dans le bus de nuit pour une nuit de bus. Arrivée à BA demain à 10h.
BUENOS AIRES / BUS
Il est 10h, nous arrivons au terminal de bus, en plein centre ville. Nous prenons des billets pour le bus de 15h direction Puerto Madryn, arrivée à 9h le lendemain.
La nuit a été difficile, j’ai eu du mal à me laisser bercer par le bus, a m’abandonner au chauffeur (il y en avait a chaque fois trois ou quatre).
Nous laissons les sacs dans l’officine de la compagnie de bus et partons manger un morceau en ville après cette longue nuit de voyage.
Quelle sensation bizarre de passer de la jungle d’Iguaçu à la jungle de la ville, j’ai l’impression que le temps n’a pas d’emprise sur nous, nous sommes des indiens dans la ville...
Les costards / cravates, les coursiers, un peu comme à Paris.
De retour au terminal, le bus est à l’heure, un nouveau départ pour la Patagonie, 18h de route. Le pays est plat, les routes sont droites, le bus ne semble pas rouler à plus de 70 km/h, le paysage défile, défile, défile... toujours identique...
Pas le droit à la panne d’essence...
La nuit tombe rapidement, la lumière est superbe.
PUERTO MADRYN
Le soleil se lève sur la Pampa, vision panoramique !!
Ici, il fait beau mais assez froid, nous nous trouvons très bas, le vent vient des glaciers. Changement total avec la chaleur d’Iguaçu, nous avons changé de climat en plus de 24h de bus. On dirait un autre pays, un autre voyage...
Petite visite de la ville avec les sacs afin de trouver un hostel avec cuisine commune et petit jardin. Nous voilà enfin posé !!!
Passage au supermarché pour acheter de la viande a gogo, des légumes et du vin. La cuisine est à nous, avec la paricha pour faire griller les viandes. On investi les lieux rapidement, on se sent chez nous, à refaire le monde, enfin, notre monde, parler de tout et de rien, être bien ensemble.
Après ce bon repas, promenade sur le ponton
et première rencontre avec les baleines.
Elles sont là, à quelques dizaines de mètres. Merveille du monde, elles sont énormes, et font un bruit étonnant lorsqu’elles respirent.
Quelle rencontre impressionnante, cette masse si majestueuse.
Bientôt nous les verrons d’encore plus prêt. Nous apprenons que Laure a donné naissance au petit Axel, quelle moment de joie passé et échangé sur SKYPE, aussi loin l’un de l’autre, super souvenir...
Nous passons la nuit dans un lit bien stable, posés loin de tout...
FARNIENTE
Le soleil est au rendez vous ! Pas un nuage, un ciel bleu et pur, l’air est pur lui aussi, nous sommes à la frontière entre les terres et les mers, là où l homme passe la main à la baleine...
Le désert des terres et l’immensité de la mer, après avoir profité du jardin, nous voilà repartis pour le supermarket (lieux souvent visité). Menu : Salade de thon, comme à la maison...
Nous abandonnons l’idée de faire du vélo car le paysage n’est pas très diversifié et le vent est quand même froid, la plage est tellement belle. Soirée viande ASADO au barbecue accompagné d’un bon vin rouge, rien de tel pour passer une bonne soirée.
PRESQU ILE VALDES / BALEINES
Nous partons à la découverte des baleines sur la presqu’île VALDES. Le temps n’est pas au beau fixe. Il fait assez froid, je mets mon jogging en dessous de mon jean + 2 ou3 couches de pulls, nous voilà parés, dire qu’ il y a quelques jours nous étions au bord de la piscine à Iguacu.
Après avoir parcouru 1H30 de bus au milieu d’un désert tout plat vierge de toute habitation, nous arrivons sur la baie. Un départ en bateau est prévu dans 1 heure, juste le temps de manger les sandwichs. Erreur, ils n’étaient pas préparés, on a décidé de manger sur la corniche mais le vent était un vrai calvaire, le sable rentrait dans les sachets.
Après avoir mis le ciret et le gilet de sauvetage, nous voilà en plein milieu de la baie, entourés de baleines. Il y en a une dizaine aux alentours, on les voit respirer, sauter de temps en temps, elles sont souvent avec leur petit.
Le bateau se rapproche, coupe les moteurs, et c’est la baleine qui se rapproche d’elle-même tout doucement, jusqu'à venir a côté du bateau et nous observer !!
J’en oubli de faire des photos, il faut vivre ce moment à fond, cet animal est si majestueux.
Quelle journée !!!!
Retour à la maison, Tim est devenu un professionnel des ASADO et les grillades s’enchainent.
Le soir je suis crevée, on se couche tranquillement devant un film (ordi) et je n’arrive jamais au bout du film, il y en un qu’on a dû remettre au moins 3 fois avant de le voir en entier (le livre de la jungle).
PLAGE
Les coqs ici ne sont pas du tout chantant, leur chant est horrible, on dirait qu’on est entrain de les étrangler !!! En plus, les gens d’ici, lorsqu’ils prennent leur 4x4, ils font tourner le moteur au moins 10 a 15 min avant de partir, voilà comment, après les coqs, le bruit du moteur...
Journée qui débute sportivement, avec Tim nous partons faire un footing sur la plage, il est environ 9h, le ciel est bleu, il fait beau, la plage est magnifique, marée basse, le soleil qui scintille sur la mer, les baleines au loin. Quel beau spectacle, je le grave dans ma mémoire a côté de tant d’autres...
20 minutes de course auront suffit à m’achever...
A ce moment là, je me vois entrain de courir dans le stade à côté du périphérique et m’en amuse...
Après une bonne douche et un bon p’tit déj’, nous retournons sur cette plage qui nous attire par sa beauté. Je sais que lors de cette balade sur cette plage, des projets se dégagent, des vérités se disent, l’envie que tout se réalise nous excite, il n’en tiens qu’a nous finalement. Et me voilà, quelques mois après, à rédiger ce « dernier bagage », à le mettre en forme...
Une place en terrasse face à la mer nous attend pour déjeuner, comment refuser ?
Nous prenons le temps de profiter de ces moments authentiques et palpables.
RETOUR BUENOS AIRES
Départ prévu à 16h pour 18h de bus, direction BA.
Il fait beau, les sacs sont faits, petite séance de bronzette dans le jardin, un poulet avec pommes de terre acheté tout prêt à côté, et nous voilà dans le bus, je suis place 6. Je deviens spectatrice d’un spectacle magnifique. Un couché de soleil flamboyant qui descend sur la Pampa. Spectacle digne d’un reportage, mais non tout ça est bien réel, qui se déroule devant mes yeux.
Il est 23h, je commence à m’endormir, le bus continu de rouler sans cesse... nous arriverons demain à 10H, in Challah.
BUENOS AIRES
De retour à la gare routière de BA.J’ai un peu mal à la gorge, la nuit n’a pas été trop mauvaise pourtant, mais un moment j’ai senti le froid me réveiller. Je dois être malade.
Après un court passage aux toilettes de la gare pour se laver les dents, nous voilà partis pour retrouver FLORENCE, qui connais Tim et Cécile et accepte qu’on passe une nuit chez elle. On prend le métro, sensation de déjà vu, connais déjà, aime pas.... Voilà 3 traveler’s avec leur gros sac qui font tâche dans cette rame peuplée de citadins, réglés comme des horloges.
Florence à un super appartement en duplex, elle nous présente son copain, nous annonce en plus qu’elle est enceinte !! Beaucoup de nouvelles, j’espère que tout se passera bien pour elle.
Nous avons donc passé une super soirée avec eux et des amis à eux, c’était génial.
Pour ma part, la nuit a été difficile car j’ai dormi sur le matelas gonflable et ce n’était pas confortable du tout du tout !!!
BUENOS AIRES
Après avoir remercié nos hôtes, nous avons pris congé pour rejoindre un tout autre quartier, SAN TELMO, un quartier un peu de brocanteurs, avec une petite place très sympa, il y avait des vendeurs de rue, des café, des danseurs de tango...
Nous nous arrêtons à l’hôtel dans lequel ont été Tim et Cécile quand ils sont arrivés ici il y a 1 an.
La boucle est bouclée pour eux...
On va déjeuner, petite sieste (dans un vrai lit cette fois), puis nous partons à la rencontre de cette ville, nous parcourons des kilomètres dans cette immense ville...
Le contraste avec ces immensités vierges de toute construction que nous avons parcouru en bus me perturbe un peu.
BUENOS AIRES
Je suis quand même bien malade, je n’arrive pas à me lever ce matin, surtout quand je pense que c’est pour traverser encore la ville a pied, pas de courage.
Je reste couché une bonne partie de la matinée à me reposer, Tim et Cécile sont soucieux pour leur retour en France, ils n’ont pas encore trouvé d’appartement dispo.
Nous passons la dernière soirée en compagnie d’un couple d’italiens que Tim et Cécile ont rencontrés pendant leur voyage. Ils nous ont emmenés dans un endroit super ou il y avait un cours de Tango, on a dîné là bas et la soirée était fort sympathique. Les lieux magiques, comme une énorme étable avec des tableaux de 3 mètres de long, une lumière chaude, une ambiance imprégnée.
FIN
Je suis dans l’avion pour MADRID, Tim et Cécile eux passent par SAO PAULO, on se retrouve à Paris, demain il y a une fête chez AD et ANABL pour leur retour en France, il y aura tous les potes, trop bien.