Le 20/01/10, 19:53
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Chantal se levant à 7h15 pour aller à ses cours, je me lève aussi pour la voir un peu avant de lui faire mes au revoir, suivie de Ben, suivi de Louis. C’est tellement plate, les deux petits jours, je dois même dire le jour et demi ont passé tellement vite, avec les cours de Chantal et tout, on s’est pas beaucoup vues. J’ai de la misère à croire qu’on se dise déjà bye mais bon, c’est mieux que rien. Ensuite, Louis et moi on va récupérer notre lavage et des pâtisseries puis on déjeune et on se douche une dernière fois dans une bonne douche, ne sachant pas où se trouvera la prochaine, puis on ramasse tous nos cossins et nous voilà à dire au revoir à Benoit, prendre des photos de dernières minutes et puis on est sur la route !
Notre mission, trouver la sortie de Mérida, s’avère en être toute une. Il faut demander à plusieurs Pemex où se trouve le chemin pour Campeche (qui se trouve un peu avant Champoton, notre destination-objectif) et puis bien qu’on ne tourne pas trop en rond, traverser Mérida équivaut à traverser Montréal au complet du west-Island à Pointe-aux-trembles. J,exagère à peine. Alors par le temps qu’on se trouve sur la 180, la cuota cette fois, il doit bin être 11h00. On arrive donc à Campeche vers les 12h30, où on se dit qu’on devrait faire de petites emplettes afin de renflouer notre glacière et acheter du chasse-bibittes...Épicerie faite, on n’a plus ou moins le courage de se rendre à Champoton, il est déjà 2h30 passé, vu qu’on a tourné en rond dans amoeche, les rues ascendantes et descendantes, pendant un bon 25 minutes, on veut manger notre dîner pis Champoton a beau pas être bin loin, on sait jamais combien de temps ça peut prendre et on ne sait même pas s’il y a de la place pour dormir, ayant lu que c’était surtout une ville portuaire. Et ce, bien qu’un policier à l’entrée de Campeche, le policier le plus souriant au monde, très sympathique, nous ait suggéer de dormir n’importe où dans le west, il disait, vous vous stationnez à quelque part de public, c’est très sécuritaire, et vous dormez dans le véhicule...Anyway, on est allé dans le facile et on a décidé de retourner au Kin-Ha, là où on savait surtout qu’il y avait internet et de la place pas cher.
On y retourne et c’est le même monsieur sympathique à la réception qui est tout content de nous voir. On passe l’après midi à relaxer au soleil crevant et à jaser avec un monsieur qui s’occupe de l’entretien du terrain. Parlant de ça, je remarque de plus en plus que chaque fois qu’on a une discution avec les Mexicains, et surtout lorsqu’on leur raconte nos projets d’aller au Panama, ils commencent à nous interroger sur notre salaire. Chaque fois, faut que la question de l’argent retontisse. Et c’est un brin tannant. Oui on est chanceux de pouvoir faire ce voyage, oui on n’est pas dans la rue, mais on a travaillé fort pour le faire. Puis si on se compare à eux, ils ont des cellulaires, comme nous, des vêtements comme nous, des laptops aussi etc etc. Leur salaire est semblerait-il beaucoup plus petit mais faut dire que le coût de la vie est beaucoup plus bas aussi. Je trouve ça dommage d’être qualifiée de “riche” à bout de champ alors je parle de moins en moins de notre projet de voyage. Ils posent toutes sortes de questions qu’on se pose pas entre québécois qu’on ne connait pas. Ça me met mal à l’aise et tout. Oui je me rends bien compte qu’on est EXTRÊMEMENT privilégiés mais ces discutions me rendent très inconfortable. Anyway.
Petite soirée à lire pour moi, tandis que Louis joue en ligne avec Benoit à risk. J’ai rejasé au monsieur de l’après-midi et il posait d’autres questions sur le Québec: “Cette marque de thé glacé là l’avez vous ?” “ Pis coca cola avez vous ça au Québec ? Pis Pepsi non hein ?” “¨Ça coûte combien un coke au Canada?” J,étais bin contente de lui dire que ça coûtait environ 12 pesos, alors qu’eux c’est 6 pesos. Juste pour qu’il ait une bonne idée du coût de la vie à Montréal. Je lui ai aussi offert 1 dollars canadien, un 25 sous, un 10 sous, un 5 sous et 1 sous. Il était bin content, c’est qu’il m’avait questionné sur notre monnaie....
Notre mission, trouver la sortie de Mérida, s’avère en être toute une. Il faut demander à plusieurs Pemex où se trouve le chemin pour Campeche (qui se trouve un peu avant Champoton, notre destination-objectif) et puis bien qu’on ne tourne pas trop en rond, traverser Mérida équivaut à traverser Montréal au complet du west-Island à Pointe-aux-trembles. J,exagère à peine. Alors par le temps qu’on se trouve sur la 180, la cuota cette fois, il doit bin être 11h00. On arrive donc à Campeche vers les 12h30, où on se dit qu’on devrait faire de petites emplettes afin de renflouer notre glacière et acheter du chasse-bibittes...Épicerie faite, on n’a plus ou moins le courage de se rendre à Champoton, il est déjà 2h30 passé, vu qu’on a tourné en rond dans amoeche, les rues ascendantes et descendantes, pendant un bon 25 minutes, on veut manger notre dîner pis Champoton a beau pas être bin loin, on sait jamais combien de temps ça peut prendre et on ne sait même pas s’il y a de la place pour dormir, ayant lu que c’était surtout une ville portuaire. Et ce, bien qu’un policier à l’entrée de Campeche, le policier le plus souriant au monde, très sympathique, nous ait suggéer de dormir n’importe où dans le west, il disait, vous vous stationnez à quelque part de public, c’est très sécuritaire, et vous dormez dans le véhicule...Anyway, on est allé dans le facile et on a décidé de retourner au Kin-Ha, là où on savait surtout qu’il y avait internet et de la place pas cher.
On y retourne et c’est le même monsieur sympathique à la réception qui est tout content de nous voir. On passe l’après midi à relaxer au soleil crevant et à jaser avec un monsieur qui s’occupe de l’entretien du terrain. Parlant de ça, je remarque de plus en plus que chaque fois qu’on a une discution avec les Mexicains, et surtout lorsqu’on leur raconte nos projets d’aller au Panama, ils commencent à nous interroger sur notre salaire. Chaque fois, faut que la question de l’argent retontisse. Et c’est un brin tannant. Oui on est chanceux de pouvoir faire ce voyage, oui on n’est pas dans la rue, mais on a travaillé fort pour le faire. Puis si on se compare à eux, ils ont des cellulaires, comme nous, des vêtements comme nous, des laptops aussi etc etc. Leur salaire est semblerait-il beaucoup plus petit mais faut dire que le coût de la vie est beaucoup plus bas aussi. Je trouve ça dommage d’être qualifiée de “riche” à bout de champ alors je parle de moins en moins de notre projet de voyage. Ils posent toutes sortes de questions qu’on se pose pas entre québécois qu’on ne connait pas. Ça me met mal à l’aise et tout. Oui je me rends bien compte qu’on est EXTRÊMEMENT privilégiés mais ces discutions me rendent très inconfortable. Anyway.
Petite soirée à lire pour moi, tandis que Louis joue en ligne avec Benoit à risk. J’ai rejasé au monsieur de l’après-midi et il posait d’autres questions sur le Québec: “Cette marque de thé glacé là l’avez vous ?” “ Pis coca cola avez vous ça au Québec ? Pis Pepsi non hein ?” “¨Ça coûte combien un coke au Canada?” J,étais bin contente de lui dire que ça coûtait environ 12 pesos, alors qu’eux c’est 6 pesos. Juste pour qu’il ait une bonne idée du coût de la vie à Montréal. Je lui ai aussi offert 1 dollars canadien, un 25 sous, un 10 sous, un 5 sous et 1 sous. Il était bin content, c’est qu’il m’avait questionné sur notre monnaie....