Le 17/07/12, 10:54
63.8758567641.01209098
Après une arrivée au Nord-Ouest du pays, 1000km vers le Sud Est, avant de bifurquer plein Nord sur Tashkent, pour découvrir les villes de Khiva, Boukhara et Samarkand en longeant l’Amou Daria et le désert de Kyzylkoum.
Avec regret, je fais l’impasse sur la mer d’Aral,.. mais 5 mois ne suffiraient pas.
Ces villes sont très (presque trop) bien restaurées. La chaleur est souvent écrasante, et les visites se font toujours un peu au ralenti. Cela reste magnifique, et puis ce sont les dernières oasis chargées d’histoire dans ma remontée vers le Nord/Est.
Un peu comme Tombouctou, ces villes furent longtemps des villes fermées jusqu’à l’annexion Russe à la fin du XIXème siècle
Les 1er touristes en nombre aussi. ! Je retrouve des « sac à dos » et même quelques véhicules d’européens. Depuis Istanbul, je ne rencontrais que des cyclistes un peu dingues ! Mais tout est très relatif .. je passe de « personne » ..à « quelques uns » !
Khiva est une bourgade orientale. Samarkand est par contre une ville très Russe avec ses vestiges des temps anciens au milieu des grandes artères toujours très arborées et agréables.
Sur le plan architectural il existe, depuis Shiraz, beaucoup d’analogies entre les édifices.
Sans doute plus sobres que les iraniens, les Ouzbèks restent très chaleureux et accueillants avec les étrangers.
Comme en Iran, le change se fait dans la rue. 30% plus avantageux. Tout se fait en cash comme depuis longtemps dans mon voyage. Les justificatifs obligatoires de change dans une banque ne me seront finalement pas demandés en quittant le pays.
La nourriture est assez quelconque. Je finis par me réjouir du moindre plat qui sort un peu de l’ordinaire. Les kebabs restent omniprésents !
Gros problème sur le gasoil. La pénurie est quasi-totale dans le pays. En m’arrêtant systématiquement à toutes les stations entre Samarkand et Tachkent je n’ai jamais pu trouver la moindre goutte. (presque 300km !)
Je suis arrivé quasi à sec. Le marché noir auprès des quelques routiers conduisant des camions « non russes »(roulant au gaz) est obligatoire. Le litre coute alors entre 0,9 et 1€ au lieu de 0,5c
J’ai pu ainsi m’acheter 60l ce qui va me permettre d’aller au Kirghizstan. Si je n’y étais pas parvenu j’aurais tout juste eu assez pour passer la frontière Kazakh à 20km !!
Cela prend du temps. Assez énervant.
J’ai dû par ailleurs limiter le camping à cause d’un système policier d’enregistrement de chaque nuit dans un hôtel. Au final ces justificatifs ne me seront pas non plus demandés..
Le site du ministère des affaires étrangères finit par lasser tellement les problèmes qui sont mentionnés semblent irréels..
Bref le pays est un peu compliqué par certains aspects. Envie de poursuivre ma route sur la fin.
Une bien belle découverte m’attendait alors ....
Avec regret, je fais l’impasse sur la mer d’Aral,.. mais 5 mois ne suffiraient pas.
Ces villes sont très (presque trop) bien restaurées. La chaleur est souvent écrasante, et les visites se font toujours un peu au ralenti. Cela reste magnifique, et puis ce sont les dernières oasis chargées d’histoire dans ma remontée vers le Nord/Est.
Un peu comme Tombouctou, ces villes furent longtemps des villes fermées jusqu’à l’annexion Russe à la fin du XIXème siècle
Les 1er touristes en nombre aussi. ! Je retrouve des « sac à dos » et même quelques véhicules d’européens. Depuis Istanbul, je ne rencontrais que des cyclistes un peu dingues ! Mais tout est très relatif .. je passe de « personne » ..à « quelques uns » !
Khiva est une bourgade orientale. Samarkand est par contre une ville très Russe avec ses vestiges des temps anciens au milieu des grandes artères toujours très arborées et agréables.
Sur le plan architectural il existe, depuis Shiraz, beaucoup d’analogies entre les édifices.
Sans doute plus sobres que les iraniens, les Ouzbèks restent très chaleureux et accueillants avec les étrangers.
Comme en Iran, le change se fait dans la rue. 30% plus avantageux. Tout se fait en cash comme depuis longtemps dans mon voyage. Les justificatifs obligatoires de change dans une banque ne me seront finalement pas demandés en quittant le pays.
La nourriture est assez quelconque. Je finis par me réjouir du moindre plat qui sort un peu de l’ordinaire. Les kebabs restent omniprésents !
Gros problème sur le gasoil. La pénurie est quasi-totale dans le pays. En m’arrêtant systématiquement à toutes les stations entre Samarkand et Tachkent je n’ai jamais pu trouver la moindre goutte. (presque 300km !)
Je suis arrivé quasi à sec. Le marché noir auprès des quelques routiers conduisant des camions « non russes »(roulant au gaz) est obligatoire. Le litre coute alors entre 0,9 et 1€ au lieu de 0,5c
J’ai pu ainsi m’acheter 60l ce qui va me permettre d’aller au Kirghizstan. Si je n’y étais pas parvenu j’aurais tout juste eu assez pour passer la frontière Kazakh à 20km !!
Cela prend du temps. Assez énervant.
J’ai dû par ailleurs limiter le camping à cause d’un système policier d’enregistrement de chaque nuit dans un hôtel. Au final ces justificatifs ne me seront pas non plus demandés..
Le site du ministère des affaires étrangères finit par lasser tellement les problèmes qui sont mentionnés semblent irréels..
Bref le pays est un peu compliqué par certains aspects. Envie de poursuivre ma route sur la fin.
Une bien belle découverte m’attendait alors ....