Le 27/09/11, 16:53
60.896565323.169037066667
Quand je parle de mes voyages en solo, sac au dos, à l’autre bout du monde, j’ai parfois l’impression que certaines personnes me prennent pour une espèce d’amazone super courageuse ou bien pour une nana inconsciente voir un peu tarée ...
Mais voyager seul(e) est rarement synonyme de solitude. On ne fait jamais autant de rencontres, que ce soit avec d’autres voyageurs ou les locaux que lorsqu’on voyage seul(e), poussé vers autrui pour partager, s’informer.
On ne subit quasiment jamais la solitude, on la choisit lorsque l’on en a envie.
Et puis s’il avait fallu attendre quelqu’un pour partir je crois que je n’aurai pas fait le tiers de mes voyages ou vécue l’expatriation.
Personnellement ce que j’aime dans le fait de voyager seule, c’est la liberté de pouvoir faire ce qu’on veut, quand on le veut, sans devoir dépendre des contraintes, des envies différentes de l’autre. Pas d’obligation de faire des compromis.
Je crois aussi que l'on ne peut pas voyager avec tout le monde, il faut se ressembler car il est difficile de trouver un équilibre entre le voyage «commun» et son propre voyage.
J’ai l’impression que cette liberté nous rend plus ouvert, plus curieux, plus disponible pour la «rencontre» avec d’autres cultures, d’autres couches sociales que la sienne et d’autres façons de vivre.
Bien sûr il a aussi certains inconvénients à voyager seule en tant que femme, mais ils ne me paraissent pas faire le poids, comparés à cette si grande liberté que procure le voyage en solo. Il faut savoir choisir sa destination et savoir où l’on met les pieds.
En voyage, les femmes sont directement touchées par les croyances religieuses, les coutumes et les normes sociales des pays où elles se rendent. Dans de nombreux pays il est incompréhensible qu’une femme voyage seule et elle peut alors attirer une attention non désirée comme je l’ai vécue en Inde du Nord. Alors que dans d’autres pays, comme au Cambodge, la Thaïlande, une femme voyageant seule est avant tout une étrangère au même titre qu’un homme qui voyage seul, et on a pas l’impression d’être plus vulnérable qu’un homme.
Hormis de petites mésaventures, il ne m’est jamais rien arrivé de grave lors de mes voyages en solo. Je m’en remets souvent à la super bonne étoile que j’ai au-dessus de la tête.
Évidemment, je ne traîne jamais seule à pas d’heure dans des quartiers mal famés ou des rues désertes, je n’accepte pas de suivre un inconnu. Pourquoi faire ce que l’on ne ferait pas chez soi. Que ce soit à Tataouine ou à Clermont-Ferrand, je garde un minimum de bon sens et de jugeote. Quand on ne peut compter que sur soi, il faut être deux fois plus vigilante.
Mon but c’est d’être dépaysée et transformée, de revenir la tête et le cœur plein de rencontres, de souvenirs, d’émotions, de connaissances. J'adore le fait d’être projetée dans une culture différente, loin de mes repères habituels, devoir m’adapter, apprendre, dépasser mes limites, me remettre en question. Se retrouver face à soi-même dans ce contexte c’est une expérience extraordinairement intéressante et constructive.
On se découvre vraiment, on est un autre soi. On se découvre des qualités, des ressources insoupçonnées, une force et une confiance étonnante. On se découvre aussi des faiblesses. Mais du coup, on sait à quoi s’en tenir vis à vis de soi-même, on s’apprivoise.
C’est une expérience incroyable qui permet de reconsidérer ses choix de vie, se sentir être plus libre, et qui nous invite à la réflexion.
Pourquoi le Sri Lanka ?
Parce que je suis une amoureuse de l’Asie ...
Parce que le Sri Lanka semble être l’écrin de véritables trésors : société multiculturelle, cités anciennes, plages sablonneuses, massifs montagneux, forets tropicales, grande diversité végétale et animale, danses magnifiques, cuisine savoureuse, peuple souriant ...
Mais voyager seul(e) est rarement synonyme de solitude. On ne fait jamais autant de rencontres, que ce soit avec d’autres voyageurs ou les locaux que lorsqu’on voyage seul(e), poussé vers autrui pour partager, s’informer.
On ne subit quasiment jamais la solitude, on la choisit lorsque l’on en a envie.
Et puis s’il avait fallu attendre quelqu’un pour partir je crois que je n’aurai pas fait le tiers de mes voyages ou vécue l’expatriation.
Personnellement ce que j’aime dans le fait de voyager seule, c’est la liberté de pouvoir faire ce qu’on veut, quand on le veut, sans devoir dépendre des contraintes, des envies différentes de l’autre. Pas d’obligation de faire des compromis.
Je crois aussi que l'on ne peut pas voyager avec tout le monde, il faut se ressembler car il est difficile de trouver un équilibre entre le voyage «commun» et son propre voyage.
J’ai l’impression que cette liberté nous rend plus ouvert, plus curieux, plus disponible pour la «rencontre» avec d’autres cultures, d’autres couches sociales que la sienne et d’autres façons de vivre.
Bien sûr il a aussi certains inconvénients à voyager seule en tant que femme, mais ils ne me paraissent pas faire le poids, comparés à cette si grande liberté que procure le voyage en solo. Il faut savoir choisir sa destination et savoir où l’on met les pieds.
En voyage, les femmes sont directement touchées par les croyances religieuses, les coutumes et les normes sociales des pays où elles se rendent. Dans de nombreux pays il est incompréhensible qu’une femme voyage seule et elle peut alors attirer une attention non désirée comme je l’ai vécue en Inde du Nord. Alors que dans d’autres pays, comme au Cambodge, la Thaïlande, une femme voyageant seule est avant tout une étrangère au même titre qu’un homme qui voyage seul, et on a pas l’impression d’être plus vulnérable qu’un homme.
Hormis de petites mésaventures, il ne m’est jamais rien arrivé de grave lors de mes voyages en solo. Je m’en remets souvent à la super bonne étoile que j’ai au-dessus de la tête.
Évidemment, je ne traîne jamais seule à pas d’heure dans des quartiers mal famés ou des rues désertes, je n’accepte pas de suivre un inconnu. Pourquoi faire ce que l’on ne ferait pas chez soi. Que ce soit à Tataouine ou à Clermont-Ferrand, je garde un minimum de bon sens et de jugeote. Quand on ne peut compter que sur soi, il faut être deux fois plus vigilante.
Mon but c’est d’être dépaysée et transformée, de revenir la tête et le cœur plein de rencontres, de souvenirs, d’émotions, de connaissances. J'adore le fait d’être projetée dans une culture différente, loin de mes repères habituels, devoir m’adapter, apprendre, dépasser mes limites, me remettre en question. Se retrouver face à soi-même dans ce contexte c’est une expérience extraordinairement intéressante et constructive.
On se découvre vraiment, on est un autre soi. On se découvre des qualités, des ressources insoupçonnées, une force et une confiance étonnante. On se découvre aussi des faiblesses. Mais du coup, on sait à quoi s’en tenir vis à vis de soi-même, on s’apprivoise.
C’est une expérience incroyable qui permet de reconsidérer ses choix de vie, se sentir être plus libre, et qui nous invite à la réflexion.
Pourquoi le Sri Lanka ?
Parce que je suis une amoureuse de l’Asie ...
Parce que le Sri Lanka semble être l’écrin de véritables trésors : société multiculturelle, cités anciennes, plages sablonneuses, massifs montagneux, forets tropicales, grande diversité végétale et animale, danses magnifiques, cuisine savoureuse, peuple souriant ...