Je trace ma glace au Pérou, FTL'S

La claque religieuse ...

Le 18/03/11, 20:45

-77.028333-12.043333

A table, il y avait la radio, la messe était d’actualité avec des chants, des prières, des danses, des serments. A la fin du repas, Genoneva m’a fait le récit de sa vie pour Dieu. Elle m’explique que cela fait 11 ans qu’elle c’est donnée a lui. Qu’il l’a aidé dans la maladie. Elle me dit, avec ses grands yeux, que les gens qui croient en la Vierge ici, se trompent. Il n’y a que dieu qui parle. Au mois de février, a Puno, il y une semaine de fête pour célébrer la sainte Vierge de la Candeleria. Pour elle il ne faut qu’écouter la voix de Dieu, celui qui t’as créé. Elle me dit, avec toute son adoration, un jour il vient te chercher et tu ne travail plus, tu ne souffre plus, tu ne te sacrifie plus... La vie serait elle un sacrifice pour elle ? Dieu ne veut que ton cœur, ton amour. D’après ce qu’elle me dit, il y aura de plus en plus, d’incident sur terre, de tremblement de terre, mais un jour Dieu viendra et tous les morts ressusciteront. Leurs esprits seront libres.
Ce qui m’a fait mal, c’est quand elle m’a dit qu’elle avait arrêté de danser. Que cela ne servait à rien. D’après ce qu’elle voyait, les fêtes où les gens boivent, dansent n’entrainent que violence. Aujourd’hui elle est passive, elle ne danse que pour Dieu.
Tu dois, toi aussi Hélène, prendre le chemin de dieu. Lire la bible petit à petit. Je lui ai dit que je la comprenais et que j’acceptais son choix mais que pour moi ma croyance était autre. Que tous les jours je faisais de mon mieux pour rendre heureux les gens qui m’entouraient, « les êtres humains », que j’étais seule maitre de moi-même, et que moi seule pouvais prendre en main mon destin. Que je vivais le moment présent, que je ne priais pas, et que mon but était de rendre ma vie meilleure grâce au bonheur des autres. Elle m’a alors dit que le seigneur me récompenserait plus d’une fois... Qui vivra, verra.

Posté par ftlss

El Cañon del Colca ! mi mars 2011

Le 18/03/11, 20:44

-77.028333-12.043333

Destination Arequipa pour aller à CHIVAY dans le canyon de Colca. EPOUSTOUFLANT ! Ce canyon est le plus profond au monde, on à parcouru 30 km dans les vallées, en passant de 3600 mètres à 22OO mètres en 7 h de descente le samedi et en 2h30 au lieu de 4h le dimanche pour la remontée.
Le vendredi j’ai rejoint mon amie Mishell, que j’avais rencontré à Los Uros, c’était cool de pouvoir se poser et faire nos commères comme deux petites mamies. Aussi, j’ai pris toutes les précautions pour prendre les taxis à Arequipa. Tout le monde n’a pas arrêté de me rabâcher que les enlèvements de touristes et de personnes a Arequipa c’était un rituel régulier. Récemment j’ai lu qu’une hongroise avait porté plainte pour séquestration ...
Samedi départ à 2h30 du matin avec mon guide péruvien, un argentin et un espagnol pour le trekking dans le canyon. A 9h arrêt pour observer les fameux Condors... En fait ce sont des vautours qui peuvent mesurer plus de 15 mètres de long et font parties de l’histoire Inca. La descente se poursuit dans les graviers avec la découverte de l’arbre qui produit la Tequila et les serpents de passage, qui se glissent sur le même chemin que moi. Rencontre avec les habitants des villages qui deux fois par semaines grimpent les 7h de montée pour aller faire du troc avec les autres villages. Rencontre aussi avec les mulets et les chevaux qui ont l’habitude de tout porter sur leur petit dos. Notre descente se poursuit toujours, la douleur au mollet se fait sentir. Le chemin que nous empruntons date du 15 ème siècle et est toujours intacte. La vue est plongeante et magnifique.
Ricardo, l’espagnol, me fait bien rire. C’est un peu celui qui n’arrêtes pas de parler pendant une excursion et qui vous donne les meilleurs conseils pour ne pas fléchir... et c’est aussi celui qui au fin fond de la montagne, entre deux volcans et au plein cœur du Pérou, va vous faire chanter du.... Plastique Bertrand... « ca plaaaane pour moi » ou qui va vous motiver pour chanter « 1 km à pied ça uuuse ca uuuuuse ». Il est fort ce pastis.
Arrivé à notre premier objectif, le pont qui nous permettra de traverser la rivière déchainée, je rencontre Swann. Swann c’est un boulanger Toulousain de 21 ans, qui a décidé de tout quitter pour voyager. Il a rejoint son meilleur ami d’enfance à Buenos Aires, Argentine, et a décidé de se faire un road trip en Amérique Centrale et Latine au moins pendant 10 mois... il n’est pas sur de vouloir rentrer en France. Je lui ai donc proposé de faire un bout de chemin ensemble avec les conseils et anecdotes gratuits de mon guide. Parmi les crises de fou rire il y avait les crampes à l’estomac. Ces crampes qui vous obligent à aller jusqu’au bout, malgré le ravin qui vous regarde délicatement.
Au milieu du parcours, une famille nous accueille, perdu en pleine jungle. Ils nous font visiter leur musée. On y trouve des teintures, des vêtements et chaussures ancestrales, on y apprend à cuisiner comme au siècle dernier, à écraser la farine et le blé. Et on se délasse avec le goût sucrée d’une mangue...
Quelques kilomètres plus tard, quelle surprise: tu découvres a 2000 mètres d’altitude, perdu entre les flans des montagnes, une Oasis. Tu entrevois 2 puis 3 puis 4 piscines, des petites chaumières... Ce sera notre camp pour la nuit ! Bon, il nous faut encore 2h de marche...
A l’arrivée c’est comme un petit paradis... Une nature époustouflante, manguier, palmiers, une source d’eau chaude, une piscine...froide, un cheval en liberté, des hamacs, des habitations en chaume et en paille... Pas d’électricité, pas de réseau téléphonique... L’endroit rêvé pour Adam et Eve. Le repas aura été préparé avec le plus grand soin pour remplir le ventre d’une grande tablé d’une vingtaine de personnes. Ca parle anglais, allemand, espagnol, hongrois... On boit du maté pour se réchauffer car les nuits sont rudes ...
Départ a 5h du matin de pieds fermes, la frimousse encore ensommeillé... Le petit déjeuner sera à 4h de randonnée, au sommet de la montagne... (J’avais quand même des provisions bien cachées...). Je remercie ma lampe frontale Décathlon, pour ne pas citer la marque, qui a été mon ami fidèle pour traverser la nuit. Il était important de partir avant que le soleil ne se lève, pour ne pas attraper de coup de chaud. En ce dimanche 13 mars, mon équipe et moi aurons été très performant, en 2h30 la montée était accomplie. Ne manquait plus que 20 minutes de marche pour aller au village où nous attendait notre petit déjeuner, ma foi, bien attendue. Je crois que j’y ai bu le meilleur de café de ma vie... Le reste du groupe nous rejoint et nous repartons vers Chivay pour aller se prélasser dans des bains thermaux. L’eau sera approximativement à 38 et 39 degré...  Limite trop chaud ! Puis il y aura cette rencontre avec un aigle et son copain le lama, très attendrissant ! Ah, il y a aussi ce fameux plat, qui éclate au palais (expression du père) a base de Quinua, fromage et lait... On ne dirait pas comme ça, mais c’est un délice pour les papilles ! 

Posté par ftlss

Conima !!!

Le 18/03/11, 20:36

-77.028333-12.043333

Conima est un petit paradis terrestre où peu de touriste y ont mis leur pied. C’est un village perdu à la frontière bolivienne et a 3h30 de Puno. Il y a 6 mois il fallait 9h de route terreuse et parsemée de trous pour arriver à destination. Conima, c’est la terre de William. « Su tierra » comme ils disent ici. Tout le monde ici est fière de sa terre natale, et encore plus lorsqu’il s’agit de Conima. J’ai donc été invité à passer le weekend avec sa famille, dont son père malade, qui n’attendait plus que ca, revoir le coucher de soleil, accoudé au bord de sa fenêtre. Ce weekend était fort en émotion (et non pas en chocolat HO HO HO) car j’ai été accepté comme un membre de la famille a part entière, au cœur du véritable Pérou, au sein d’une famille avec un cœur énorme comme une patate Se marre
Justement, à l’arrivée il fallait déterrer les patates restés ensommeillées au fond de la terre/ Il ne fallait pas y aller de main morte, il s’agissait de notre repas du midi. A Conima, il y avait les festivités, des danses, des chants et surtout la plage qui longe le lac TitiKaka. Grace à la saison des pluies tout était verdoyant et du haut de la maison, on apercevait l’immense étendue de verdure parsemé de fleurs, de Lama, de calme, de sérénité. Deux iles se distinguent des autres à Conima : L’ile de Karimi avec son hôtel aux 7 étoiles où la seule façon d’y accéder est de prendre le petit bateau à Moteur et où l’on rencontre souvent des footballeurs connus... L’autre c’est l’ile de William. Enfin une ile qui appartenait a sa famille il y a peu de temps. Elle appartenait a sa grand mère, puis a son père qui a du la revendre à l’Etat. Tony, le frère de William, va tout faire pour la récupérer. Il l’a juré.

Posté par ftlss

Sillustani ! Mars 2011

Le 18/03/11, 4:53

-77.028333-12.043333

Sillustani c’est à 30 minutes de Puno, au fin fond d’un lagon couleur bleu océan. Il s’agit d’un site archéologique pré inca et inca. Sur ce site on trouve les Chullpas, ce sont des sortes de tours de plus de 12 mètres, où les incas enterraient leurs morts. On y célébrait aussi des fêtes et des sacrifices. Dire que ces tours ont été créées à main nues est extraordinaire. Marcher sur les pas des Incas est impressionnant. Ils ont fait et subit l’histoire du Pérou. Le sol est couvert de morceau de céramique de l’époque Incas (15ème s). Les plantes médicinales sont aujourd’hui toujours utilisées comme remède à tout les maux. En bref, on grimpe une montagne pendant 40 minutes et là, tu découvres le berceau de la civilisation Inca, tu surplombes le lagon et ton regard se perd.
Depuis mon arrivée au Pérou, j’ai pu faire beaucoup de rencontre, mais souvent éphémère, comme ces deux amis du Morbihan et le couple Allemand / péruvien avec qui j’ai pu discuter de tout et de rien, apprendre de l’autre, et ça, çà vaux tout l’or du monde 

Le Ministre de l’intérieur

Po pop pop ! Grande visite à Puno today ! Le ministre de l’intérieur,Miguel Hidalgo, est venu faire le bonjour sur la belle place de la Cathédrale. Pour ce grand jour on déploie toutes les forces, en passant par les militaires, la milice, la police... C’était un peu comme notre 14 juillet à nous, mais en un peu plus sérieux. J’ai eu le privilège, s’il vous plait, de faire la rencontre d’un colonel de l’armée Péruannaise, avec qui au bout de 15 minutes de bavardage, j’ai réussit à dire qu’en France on mangeait de la dinde à noël... il aura appris quelque chose d’utile dans sa journée. Bon sinon, le premier ministre fait son come back dans les villes pour dire que le gouvernement va tout faire pour supprimer la délinquance, avec la force nécessaire. Je pense qu’ils sont bien partit ! Mais je pense aussi qu’en avril ce sont les futures élections présidentielles... Tiens cette manière de faire me fait drôlement penser à un autre pays...

Posté par ftlss
Blogs de voyages - © Copyright www.enroutes.com 2021 - Contact
Referencement et création de site : www.trafimedia.fr