Royaume-Uni

Les petits aéroports de l’UE confrontés à des défis majeurs pour lancer leur système d’entrée/sortie, avertit un spécialiste du secteur

En bref

Partager sur

Une source influente dans le secteur des transports au Royaume-Uni a récemment mis en lumière une problématique préoccupante : les petits aéroports des pays de l’Union Européenne risquent d’avoir des difficultés à déployer le nouveau système d’entrée/sortie (EES). Ce système, conçu pour améliorer la sécurité aux frontières, pourrait représenter un véritable défi pour ces aéroports en raison de leur manque de personnel et de ressources.

Cette situation pourrait entraîner des retards importants pour les voyageurs, notamment les Britanniques qui fréquentent souvent ces petits aéroports. Les retards seraient particulièrement prononcés dans les zones touristiques, où les arrivées internationales sont nombreuses. Bien que la source ne précise pas quels aéroports seraient les plus touchés, elle suggère fortement que les destinations touristiques populaires seront en première ligne. Pour les voyageurs britanniques, cela signifie que les voyages vers ces destinations risquent de devenir bien plus stressants qu’aujourd’hui.

Un déploiement risqué pour les petits aéroports

Le lancement de l’EES se fera selon une « approche big bang », ce qui signifie que le système sera implémenté simultanément dans toute l’UE, créant un risque considérable pour une mise en place harmonieuse. Les petits aéroports, qui disposent de moins de ressources, pourraient avoir plus de mal à s’adapter à cette nouveauté. En revanche, les grands aéroports, mieux équipés et disposant d’une logistique plus robuste, devraient pouvoir gérer cette transition plus efficacement.

Cette distinction entre grands et petits aéroports pourrait avoir un impact direct sur les voyageurs. Les Britanniques voyageant via des aéroports modestes devraient s’attendre à des files d’attente plus longues, à des processus d’enregistrement plus lents et, globalement, à une expérience de voyage plus laborieuse. Il est donc recommandé de se préparer à des délais supplémentaires et à des procédures complexes lors des déplacements dans l’UE, notamment vers les petites destinations.

Lire aussi  Les recommandations de Jamie Dimon sur les voyages d'affaires : un avertissement crucial pour les PDG

AITO avertit sur les perturbations majeures à venir pour les voyageurs britanniques

L’association britannique de voyage spécialisée, AITO, a récemment lancé un avertissement à propos du lancement de l’EES. Selon l’association, les Britanniques seront confrontés à des retards massifs, de la confusion et même du chaos lors de l’entrée en vigueur du nouveau système aux frontières de l’UE.

AITO souligne que si le système automatisé des contrôles aux frontières promet d’améliorer l’expérience des voyageurs à long terme, les premières semaines risquent d’être particulièrement difficiles. La plupart des voyageurs ne sont pas encore familiers avec les nouvelles procédures, ce qui entraînera probablement des files d’attente interminables, des malentendus et beaucoup de stress.

Un frein pour les voyages vers l’UE ?

En parallèle, une étude menée par Co-op Insurance révèle que près d’un Britannique sur cinq pourrait renoncer à voyager dans l’UE une fois que l’EES sera opérationnel. Les jeunes, en particulier les 18-44 ans, sont ceux qui ressentent le plus d’inquiétude face aux potentiels retards et à la complexité accrue des contrôles frontaliers. Ils pourraient donc être les premiers à modifier leurs plans de voyage ou à choisir des destinations en dehors de l’Union Européenne pour éviter ces désagréments.

Cependant, tous les voyageurs ne sont pas aussi découragés. Certaines tranches d’âge, notamment les jeunes adultes, se montrent plus résilientes face à ces nouvelles mesures, estimant qu’elles ne perturberont pas suffisamment leurs projets pour qu’ils annulent leurs voyages. Malgré cela, l’impact global de ce système pourrait dissuader un nombre non négligeable de touristes britanniques de se rendre dans l’UE.

Lire aussi  Édimbourg et sa nouvelle taxe de séjour : un coup de pouce décisif pour moderniser le tourisme

La crainte de délais interminables et un stress accru

La principale source d’inquiétude des voyageurs reste les potentiels retards et contrôles minutieux à l’arrivée dans l’UE. Ces nouvelles mesures, bien qu’elles aient pour but de renforcer la sécurité, risquent de transformer l’expérience de voyage en un parcours semé d’embûches, générant anxiété, stress et frustration.

Les Britanniques qui planifient des vacances ou des séjours en Europe dans les mois à venir devront probablement faire face à des contrôles plus longs, à des files d’attente étendues et à des procédures peu familières. Pour beaucoup, ces nouvelles réalités pourraient rendre les voyages moins agréables et bien plus fatigants qu’ils ne l’étaient auparavant.

 

Alors que l’EES a pour ambition de renforcer la sécurité et d’améliorer à long terme les contrôles aux frontières, les premières semaines risquent de créer un chaos pour les voyageurs, en particulier dans les petits aéroports de l’UE. Les Britanniques doivent donc se préparer à des retards, des files d’attente plus longues et une expérience de voyage moins fluide qu’auparavant. Dans ce contexte, il n’est pas surprenant que certains envisagent même d’annuler leurs projets de vacances en Europe.

Pour les voyageurs réguliers, une bonne préparation et une patience accrue seront indispensables afin de traverser cette période de transition sans trop d’encombres. Quant aux autorités des petits aéroports européens, elles auront fort à faire pour garantir que l’implémentation de ce nouveau système se déroule aussi efficacement que possible.