Infos santé, transport, meilleure saison, coût de la vie : un guide complet pour préparer votre voyage en Côte d'Ivoire
La Côte d'Ivoire
Le pays possède des parcs naturels spectaculaires. Les réserves sauvages hébergent des rhinocéros, des lions, des hippopotames et des chimpanzés.
« Union, Discipline, Travail »
Ce pays, intimement lié à la France, est l'un des plus développés du continent africain.
Vue d'avion, la Côte d'Ivoire, c'est un peu comme la palette de couleur allant du vert au jaune en passant par le bleu, le blanc et le gris. Vous pourrez ainsi découvrir des fôrets luxuriantes, les magnifiques côtes du littoral, les savanes mandé et sénoufo, de superbes lacs et des villes surprenantes. Ainsi d'Abidjan, surnommée Little New York, s'imposera aux fans de grands ensembles urbains et la plage et les excursions dans les parcs nationaux seront vos principaux centres d'intérêt.
Vue d'en bas, la Côte d'Ivoire, frappe ses contrastes socioculturels, économiques et architecturaux. Vous voyagerez entre l'hyper modernisme, voire le futurisme de certains quartiers d'Abidjan, aux habitats traditionnelles des villages les plus reculés tels que ceux de la région de Man ou du côté de Korhogo. Sans oublier le néo-classicisme de Yamoussoukro.
En Côte d'Ivoire, chacun peut trouver matière à satisfaire ses centres d'intérêt : farniente, pêche, paysages photogéniques et découvertes ethnologiques, artisanales ou agricoles...
Malheureusement aujourd hui la situation explosive rend impensable la visite de ce pays. Depuis septembre 2002, la situation politique est instable. Elle a notamment conduit à des actes de violence commis à l'encontre de la communauté française.
Aujourd hui, la situation est stable et plutôt calme, mais reste tendue. Des explosions de violence peuvent ainsi survenir à tout moment. Consultez donc impérativement le site du ministère des Affaires étrangères (www.diplomatie.gouv.fr) ainsi que les bulletins réguliers de sécurité émis par l'ambassade de France en Côte d'Ivoire (www.ambafrance-ci.org).
La Période idéale pour se rendre en Côte d'Ivoire est de décembre à avril.
A voir : Abidjan, Yamoussoukro, baie de Grand-Bérébi, plages de Grand Bassam, d'Assinie et de San Pedro, parcs nationaux de Comoé, Taï, Abokouamekro et de la Maraoué, pays sénoufo, lobi, yacouba, malinké et baoulé.
A faire : Pêche sportive, activités balnéaires, plongée, randonnée, artisanat, observation de la faune.
Evénements : Fête des masques et blahon dans le centre-ouest (janvier), lutte et courses masquées de Gba à Fakobly (février), marché des Arts et du spectacle africain (mars), carnaval de Bouaké (mars), fête des masques à Béoua (mars), fête des générations de Dipri à Gomon (avril), fête de l'Indépendance (7 août), fête de l'Abissa (novembre).
s'arrêter à la basilique de Notre-Dame de la Paix se promener au Jardin botanique de Bingerville
Pour circuler en Côte d'Ivoire, le meilleur moyen est de le faire par la route. Le réseau routier est bien développé, et la grande majorité des routes sont bitumées.
Vous pourrez donc soit louer une voiture mais attention car les prix sont très élevés. Il faut compter plus du double des prix pratiqués en France. De plus, comme les endroits les plus intéressants ne sont accessibles que par la piste, il vous faudra en plus de la location du 4x4, faire appel à un guide, ce qui augmente encore les frais. Sans oublier que les contrôles sur les routes sont nombreux. La police est extrêmement pointilleuse sur le port de la ceinture de sécurité. Si néanmoins vous louez une voiture, avec chauffeur ou non, il est recommandé de rentrer ou de sortir d'Abidjan de jour, c'est-à-dire avant la nuit, en raison des braqueurs qui sévissent dès la nuit tombée.
Pour voyager économique, nous vous conseillons le bus (le bagage est souvent facturé en supplément). Vous trouverez à la gare d'Adjamé, dans la ville d'Abidjan, un vaste ensemble de gares routières où chaque compagnie à sa propre gare. Mais faites attention car depuis que de nouvelles gares routières ont été construites à proximité de l'autoroute, la confusion est encore plus indescriptible, ce qui aggrave l'insécurité du voyageur. Effectivement, il n'est pas toujours très sûr de prendre le bus.
Ne vous y rendez pas le soir, prenez un taxi et demandez au chauffeur de vous conduire à la gare de la compagnie qui vous concerne directement.
Sachez que le danger d'agression est tel que les compagnies de bus qui arrivent avant 6 h du matin recommandent aux passagers de ne pas sortir du bus avant le jour.
Sinon, chaque ville importante du pays compte au moins une compagnie de cars qui la relie quotidiennement à Abidjan. Il existe deux grandes compagnies : l'UTB (originaire de Bouaké), et la STIF (originaire de Daloa) : tél : 20-37-75-35 (à Abidjan.). La seconde étant mieux réputée que la première. Elles assurent des départs fréquents pour toutes les grandes villes du pays à l'exception notable des villes du Nord, fief du président du syndicat des transporteurs et de ses compagnies.
Vous pourrez aussi circuler en taxi qui sont reconnaissables à leur couleur orange à Abidjan et Bouaké, blanche avec des bandes vertes et orange à Yamoussoukro. Comme dans beaucoup de pays, le conducteur cherche à remplir au maximum la voiture avant de partir. Le tarif est fixe quelle que soit la distance parcourue, et chacun paye sa place avant le départ. Vous pourrez aussi utiliser les taxis-brousse, qui sont souvent des breaks ou de vieilles voitures japonaises qui partent dès que les places sont vendues. Mais ils sont moins présents sur les grandes lignes pour les longues distances et desservent surtout les lignes locales ou urbaines. Il en va de même pour les gbakas (minibus de 18 places).
Le train, n'est sans doute pas le moyen le plus facile pour circuler en Côte d'Ivoire puisqu il n'existe qu'une seule ligne dans tout le pays. Il s'agit de l'Express, qui et relie Abidjan à Ouagadougou (au Burkina Faso) en passant par Dimbokro, Bouaké, Ferkéssédougou, et Bobo-Dioulasso. Le transport de marchandises (jusqu'au port d'Abidjan) constitue la plus grande part du chiffre d'affaires. Préférer la 1re classe et prévoir ses provisions ou en acheter le long du parcours.
3 allers-retours par semaine. Départs vers Ouagadougou le mardi, le jeudi et le samedi, le matin (horaires à vérifier). Compter près de 27 h de trajet pour tout le circuit.
Sitarail : Résidence Memanou, boulevard Clozel, BP 1216, Abidjan 16. Tél. : (225) 20-21-02-45. Fax : (225) 20-21-48-47.
À noter que la STIF assure également des liaisons avec les pays limitrophes (le Ghana, le Bénin et le Togo). Quant à la compagnie Sans Frontières (tél. : 30-64-09-75), elle relie Yamoussoukro à Bobo-Dioulasso et Ouagadougou au Burkina Faso, tous les jours et régulièrement, à partir d'Abidjan, Bouaké, Daloa et San Pedro.
Enfin pour vous rendre sur place, l'avion avec la compagnie Air Ivoire relie Abidjan à la plupart des autres capitales d'Afrique de l'Ouest. La compagnie dessert Paris et Marseille par Abidjan. Depuis fin mars 2007, elle dessert Bordeaux (1 aller-retour par semaine).
- Air Ivoire : 66, avenue des Champs-Élysées, escalier E, 4e étage. Tél. : 0825-064-066 (appel non surtaxé). Internet : www.airivoire.com. E-mail : airivoire@apg.fr. Et sur place : immeuble République, place de la République, Le Plateau, Abidjan. Réservations par tél. : (225) 2025-1400. Fax : (225) 2032-0490. E-mail : resa@airivoire.com
En Côte D'Ivoire, on roule à droite.
Reconnaissance du Permis de Conduire International (PCI) : Oui
Le permis de conduire français est valable 6 mois en Côte d'Ivoire et le permis international 3 mois.
Les vaccinations conseillées en France :
- Tétanos, poliomyélite, diphtérie, BCG, ROR, coqueluche, Haemophilus b.
Les trois premières, conseillées chez l'adulte, deviennent extrêmement souhaitables lorsque l'on voyage, et le rappel est une priorité avant le départ.
- Méningite à Haemophilus influenzae b, ROR, coqueluche : tous les enfants de moins de 3 ans voyageant en Afrique doivent impérativement être vaccinés contre ces maladies.
- La fièvre jaune
La vaccination contre la fièvre jaune, maladie mortelle que l'on attrape sans s'en apercevoir, transmise par les moustiques, est un passage obligatoire avant de partir en Afrique intertropicale. Avec la vaccination contre la fièvre jaune, on ne discute pas. Elle est indispensable dès l'âge de 6 ou 9 mois, même lorsqu elle n'est pas administrativement exigée. Elle protège à 100% pendant au moins 10 ans.
Bien noter les poins suivants :
- Cette vaccination ne peut se faire que dans les centres de vaccination habilités (il y en a plus d'une centaine en France). Pour connaître votre centre le plus proche, renseignez-vous auprès de votre médecin traitant.
- La protection est conférée seulement 10 jours après l'injection (sauf en cas de rappel : protection immédiate). Il est donc nécessaire de s'y prendre à l'avance.
La prévention du choléra repose avant tout sur les précautions alimentaires. Mais pour ses séjours en zones épidémiques, le ministère de la Santé recommande d'adjoindre le vaccin Dukoral, disponible en France depuis 2005 (s y prendre plus de 15 jours à l'avance). À noter en 2005-2006 une gigantesque épidémie de choléra en Afrique de l'Ouest, le Sénégal en étant l'épicentre.
Vaccin pour la typhoïde est très bien toléré (Typhim Vi), n'a rien à voir avec son ancêtre TAB. À faire chez l'adulte et l'enfant de plus de deux ans. Protection de 3 ans au moins dès le 15e jour après l'injection. On ne peut que trop le recommander aux voyageurs se rendant en Afrique Noire.
À signaler, la sortie d'un vaccin combiné hépatite A + typhoïde dans une seule seringue (Tyavax).
L'hépatite A maladie fréquente, dite « alimentaire » ou « des mains sales », n'est généralement pas grave. Elle peut cependant être très gênante. Il vous en coûtera environ 33 € pour le vaccin. Une injection protège 2 ou 3 semaines plus tard. La protection sera de plus de 10 ans.
L'hépatite B est une maladie de la « promiscuité ». Elle peut aboutir à la cirrhose ou au cancer du foie. Dès que l'on doit approcher des gens de près, mieux vaut être protégé. D'autant que la vaccination est totalement anodine.
Attention : les 2 premières injections, assurant une protection maximum, se font sur un mois plein (ensuite, rappel tous les 6 à 12 mois, permettant sans doute une immunité à vie). Encore une bonne raison pour préparer son voyage bien à l'avance.
Pour la méningite à méningocoque, la vaccination n'est vraiment recommandée qu'aux enfants, adolescents et jeunes adultes si la méningite sévit régulièrement de manière épidémique, en particulier en saison sèche. Pour l'adulte de moins de 30-35 ans, recommandable en zone d'endémie à certains moments de l'année. Il s'agit d'une vaccination de toute façon sans aucun risque ni effet secondaire, et facilement associable à toutes les autres. Durée de protection : 3 ans.
La rage est omniprésente dans la plupart des pays d'Afrique de l'Ouest. C'est pourquoi il est fortement recommandé de se faire vacciner de manière préventive à :
- toute personne qui sera en contact avec des animaux de manière obligatoire (vétérinaires, biologistes, écologistes, agronomes...), ainsi que tout animal domestique ;
- tout voyageur qui, une fois contaminé, ne pourra atteindre en 48 h un centre apte à le traiter avec des sérums et vaccins de qualité internationale dans les heures qui suivent. Avis aux routards, trekkers, aventuriers, fanatiques de la nature, coopérants... et surtout à leurs enfants.
Il faut s'y prendre suffisamment tôt ! Les vaccins ne se faisant pas tous en une seule fois, il est conseillé d'effectuer une consultation de voyage au moins 4 semaines avant le départ.
Il est fortement conseillé d'aller voir un médecin. Des consultations de voyage se tiennent à votre disposition dans de nombreux hôpitaux : en général, il y a au moins un service de maladies infectieuses et tropicales dans chaque CHU.
Ce qu'il faut prévoir :
- De quoi faire face aux petits bobos (pince à épiler, compresses, sparadrap, antiseptique cutané...).
- Des seringues et des aiguilles.
- Une crème de protection solaire indice maximum et une crème de protection des lèvres.
- Des chaussures de marche fermées.
- Un désinfectant des eaux de boisson (Hydroclonazone, Micropur® DCCNa). Laissez agire 1 h avant consommation.
- Répulsif anti-moustiques (type Repel Insect).
- Une moustiquaire imprégnée d'insecticide.
Dans votre trousse à pharmacie, munissez-vous de :
- vos médicaments contre le paludisme ;
- vos médicaments contre les diarrhées banales ;
- un ralentisseur intestinal (type Imodium®), ou, mieux, un antisécrétoire (Tiorfan®) ;
- un désinfectant intestinal (type Ercéfuryl®) ;
- un antibiotique à large spectre (type Ciflox® ou Oflocet®) ;
- un pansement gastrique (type Smecta®) ;
- un anti-vomitif (type Primpéran®) ;
- un antispasmodique (type Spasfon Lyoc®) ;
- un antiallergique (type Aerius®) ;
- un antibiotique actif sur diverses infections, en particulier intestinales (type Oflocet®).
Une fois sur place, comment éviter d'être malade ?
Le paludisme est la première maladie parasitaire mondiale : sans doute environ 2 millions de morts par an, dont la majeure partie en Afrique. Il est présent à travers toute l'Afrique Noire, et d'autant plus qu'il fait chaud, humide, et que les populations sont pauvres.
Actuellement, il n'existe aucun médicament capable de conférer une protection absolue contre le paludisme. C'est pourquoi il importe tout d'abord de diminuer le risque de contracter le parasite en diminuant le nombre de piqûres de moustiques (moustiquaire, répulsifs anti-moustiques, et vêtements recouvrant un maximum le corps).
Utiliser à bon escient des médicaments antipaludiques
Souvent les voyageurs (et leur médecin) pêchent par excès, faute d'une connaissance précise de la répartition du paludisme. Après s'être précisément renseigné et être certain que l'on sera exposé au risque, il y a actuellement le choix entre plusieurs schémas préventifs.
- Association Nivaquine-Paludrine : à commencer la veille du départ, pendant toute la durée du séjour et les 4 semaines qui suivent le retour. Depuis juin 1996, cette association est disponible sous la forme d'un seul comprimé de Savarine : plus simple, plus facile à prendre.
- Lariam : nombreuses contre-indications et limitations d'emploi ; attention, effets secondaires fréquents.
- Depuis 2001, il existe un nouveau médicament, la Malarone. Inconvénient : le prix est totalement libre et parfois très élevé. Avantage : il suffit de poursuivre le traitement pendant seulement 7 jours après le retour.
Les boissons :
- Essayez de consommer des boissons « industrielles » : eaux dites de source, limonades, boissons aux fruits ou au cola. Veillez à ce que ces eaux vous arrivent non décapsulées.
- Thé et café : pas de problème.
- Ne pas hésiter à faire faire des orgies de fruits frais pressés devant vous (oranges, citrons, limes...).
- Enfin, si vous êtes coincé en brousse, prenez l'eau que vous trouvez, mais ne la buvez qu'après action du comprimé antiseptique, environ 2 h (Hydroclonazone, Micropur® DCCNa ). Vous pouvez aussi la porter à ébullition ou la filtrer vous-même avec les filtres microbiens portables adéquats (type Katadyn).
- Ne pas oublier que, si une boisson peut être stérile, le verre ne l'est pas : rincez-le ! Pensez aussi aux glaçons, qui ne sont sûrement pas faits avec une eau stérilisée.
- Quoi qu'il en soit, il faut boire beaucoup, plusieurs litres par jour, sinon il y a risque de déshydratation et de colique néphrétique. S'il fait vraiment très chaud et très sec (désert), sur-salez votre alimentation, ou, au besoin, avalez régulièrement quelques pilules de sel.
L'alimentation :
- Les crudités posent un réel problème, pouvant être souillées par ce que nous appellerons pudiquement « l'engrais humain ». On peut donc attraper avec elles toutes les maladies de l'eau souillée. Que faire ? Soit on prépare soi-même la salade, en la lavant bien avec une eau propre ; soit on cuit le légume ou le fruit.
- Les viandes ne posent pas trop de problème. Il suffit de s'assurer qu'elles ne sont pas trop faisandées et surtout qu'elles sont bien cuites. L'idéal est un ragoût. Sur le plan sanitaire, c est le mouton qui pose le moins de problème, et le porc qui en pose le plus.
- Pas de problème non plus pour les poissons de mer et d'eau douce, lorsqu ils sont frais bien entendu.
- Les produits laitiers peuvent comporter un risque. Quel dommage de s'abstenir d'une calebasse de lait d'une vache sahélienne : c'est délicieux ! On peut en effet attraper tout un tas de méchantes maladies avec le lait. Mais on en trouve pasteurisé dans les supérettes des villes importantes. Même remarque pour les glaces, sauf si l'on est sûr qu'elles proviennent d'une industrie bien contrôlée.
- Un point qui est peut-être le plus important : avant toute manipulation d'aliment, SE LAVER LES MAINS au savon de Marseille, se couper les ongles court.
- Enfin, quoi qu'il en soit, n'écoutez pas les voyageurs du dimanche qui, craignant l'alimentation locale, commencent à ingurgiter des antiseptiques intestinaux dès leur descente de l'avion. Ceux-là ne tarderont pas à être malades. En prenant ces médicaments à titre préventif, il ne font que fragiliser leur flore intestinale normale, laquelle, affaiblie, laisse le champ libre aux bactéries pathogènes.
Hygiène générale :
- Pas trop de douches (pas plus de deux par jour).
- Lavage des mains et des pieds : aussi souvent qu'on veut.
- Les pieds : s'ils doivent être protégés par des chaussures fermées, celles-ci ne doivent être faites d'aucun matériau synthétique (risques de mycose). Même remarque pour les chaussettes.
Une fois revenu en Europe. N'oubliez pas de signaler au médecin que vous consultez de quel pays vous revenez : cela peut être vital. Continuez impérativement votre traitement contre le paludisme. Mais a priori, vous n'avez aucune raison d'aller consulter un médecin à votre retour.
Dans le sud, c'est-à-dire en dessous d'une ligne horizontale passant par Yamoussoukro, le climat est équatorial donc très humide. La saison des pluies s'étend de mai à novembre avec une interruption vers juillet-août. Le reste de l'année, l'atmosphère reste moite et pesante, avec un ciel souvent voilé et parfois des précipitations, mais la température stationne entre 29 et 32 °C.
Dans la partie nord, le climat est plus tropical, avec une saison des pluies plus ou moins intense, allant de mai à septembre. La période la plus confortable pour voyager va de novembre à mars, pendant laquelle le ciel est bleu, l'air sec et les nuits plus fraîches.
Cependant, vers janvier-février, l'harmattan, le vent du Sahara, souffle parfois assez fort, transportant du sable et desséchant tout sur son passage : lorsqu'on est en voiture toutes fenêtres ouvertes, l'intérieur du véhicule est alors recouvert d'une poussière ocre. Si vous voyagez dans une voiture non climatisée, mieux vaut n'entrouvrir que les fenêtres arrière, ou celles du côté opposé au sens du vent, pour limiter les dégâts.
Visa obligatoire. Il s'obtient en 48 h.
Passeport valable encore 6 mois après la date de retour.
La police réclame un carnet de passage en douane si vous êtes en voiture. Toutefois, si vous n'avez pas ce carnet, on vous délivre une vignette touristique, valable 15 jours, non renouvelable.
Le 7 août
(Fête de l'indépendance, en mémoire aux éléphants vivants en Côte d'Ivoire : emblème officiel du pays)
Français
GMT +0
Non
Fixe : +225
Portable : +
Le Franc CFA (XOF, F)
1 € = 65,60 XOF
10 € = 655,96 XOF
100 € = 6559,60 XOF
Vol : 600 € (1)
Coût sur place : 105 € / jour (2)
Séjour : 1442 € / semaine (3)
132 / 231 (*)
(*) basé sur le coût de la vie moyen
1965000 personnes visitent la Côte d'Ivoire chaque année, ce qui place la Côte d'Ivoire en position 108 des pays les plus visités du monde.
Le PIB de la Côte d'Ivoire est de 43 milliard d'euros (n° 96), soit un PIB par habitant de 3 900 euros, ce qui place le pays en position 185 dans le monde.
0,311 (rang 138)
0,250 (dernier) < 0,311 < 0,878 (premier).
Nombre d'habitants en Côte d'Ivoire : 26 380 000
Moins de 15 ans : 42,3 %
De 15 à 65 ans : 54,6 %
Plus de 65 ans : 3,1 %
Chrétiens : 44,1%
Musulmans : 37,5%
Hindous : <0,1%
Bouddhistes : <0,1%
Religions traditionnelles : 10,2%
Autres religions : 0,2%
Sans religion : 8,0%
Film conseillé sur la Côte d'Ivoire
Bal Poussière (1989, Henri Duparc)