Infos santé, transport, meilleure saison, coût de la vie : un guide complet pour préparer votre voyage au Burkina Faso
Le Burkina Faso
Le Burkina Faso n'a peut-être pas beaucoup d'attraits, mais il se rattrape par son accueil chaleureux. La civilisation ici est extrêmement charmante et décontractée, ce qui vous permet de vous glisser dans vos activités quotidiennes et votre style de vie en un clin d'œil.
« Unité - Progrès - Justice »
Le Burkina Faso, pays des hommes intègres, également appelé Burkina, anciennement Haute-Volta, est un pays d'Afrique de l'Ouest. Assez peu touché par les flux touristiques ce pays sahélien, dispose d'un patrimoine culturel très riche et varié et d'une étonnante diversité de paysages. Ne disposant de pratiquement aucune ressource naturelle, il est le lieu de prédilection des Organisations non gouvernementales et associations humanitaires.
L'un des attraits du Burkina Faso est l'hospitalité et la gentillesse de ses habitants, mais aussi leur fierté et leur dynamisme. De plus vous serez surpris par la diversité de sa culture et des traditions qui se manifestent à l'occasion de fêtes et festivals répartis tout au long de l'année. La musique et la danse occupent naturellement une grande place dans le folklore burkinabée, et la faune est abondante et variée. Comme une sorte de dégradé de couleurs, le désert du Nord s'efface peu à peu pour laisser place à une végétation luxuriante dans le Sud. De vastes parcs nationaux renfermant une faune abondante et variée sont également l'un des atouts touristiques de ce pays.
A voir : Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Gorom-Gorom, parcs naturels (W, Arly, Po, Deux Balés), région du Sahel, région de Banfora, villages Mossis, lac de Tengrela, granit de
Laongo, crocodiles sacrés de Sabou et Bazoulé.
A faire : Safaris, randonnées, balades à cheval, à dos de chameau dans le Sahel, chasse, culture et artisanat.
Evénements : Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (fin février), semaine nationale de la culture (fin mars), tour du Faso (fin octobre, tour cycliste), Salon International de l'Artisanat de Ouagadougou - SIAO (octobre), fête nationale (11 décembre).
La période idéale pour visiter le Burkina Faso est de novembre à février.
Pour découvrir le Burkina commencé par sa capitale Ouagadougou avec son grand marché, la Visite du centre artisanal, des ballades dans la ville et autour du barrage.
Dans les environs de la ville vous pourrez découvrir les villages de Boassa et visiter l'atelier de poterie, admirer Laongo et son site granitique ainsi que Kombissiri et sa mosquée.
Dans le pays Mossi et la réserve du Sahel, baladez-vous dans le village de Kaya et découvrez Bani et son immense mosquée.
Ensuite à Gorom-Gorom, baladez-vous dans le Grand marché, très impressionnant et uniquement ouvert le jeudi ainsi que dans les jardins féminins. Visitez ensuite le centre artisanal féminin et terminez par une promenade à chameau dans les oasis et villages environnants (les promenades à dos de chameau sont plus ou moins longues : d'une demi-journée à deux jours).
Puis visitez la ville de Markoy, avec son marché (uniquement le lundi) et découvrez dans les environs le village songhaï de Korya Zena.
A Bobo-Dioulasso, découvrez l'ancienne mosquée, le musée provincial du Houet et baladez-vous dans les vieux quartiers de Kibidoué et de Sya et celui de Bolomakoté. Vous pourrez visiter la ville à cheval et dans les environs, les villages de Koumi avec son église de style bobo, celui de Koro avec vue sur la plaine et les falaises, la Mare aux Poissons Sacrés (lieu de sacrifice) et enfin la Guinguette.
Enfin sur la route de Bobo à Banfora découvrez le site de Dingasso, baladez-vous dans le bourg et dans les environs de Banfora, faites la traversée du lac de Telgrela en pirogue et visitez du village des potières de Sitiana. Ensuite promenade au sommet des falaises de Sindou.
Et pour terminer de découvrir le Burkina Faso, n'oubliez le Pays Lobia avec sur la route de Banfora à Gaoua, un arrêt aux villages d'Obiré (avec visite des tombeaux des rois Gan) et de Dolo. Dans la ville de Gaoua, baladez vous dans le village, le marché du dimanche, visitez le musée de Poni, le marché de l'or de Doudou (tous les 5 jours) et enfin la forteresse de Sukala.
repérer les hippopotames nageant dans le lac Tengrela
Pour vous déplacer au Burkina Faso, vous pouvez emprunter la route. Le réseau routier s'est bien développé ces dernières années, les grands axes sont aujourd'hui goudronnés mais pour le reste, c'est de la piste. Mais si vous vous écartez des axes principaux, il faut impérativement un 4x4.
Pour louer une voiture il faut compter de 20 000 à 30 000 F.CFA (30,50 à 45,70 €) par jour pour un véhicule de tourisme, et 50 000 à 60 000 F.CFA (76,20 à 91,50 €) pour un 4x4. Pour le 4x4, le chauffeur est obligatoire si l'on compte sortir de Ouaga, et sa prestation est incluse dans le prix journalier.
Attention : bien se faire préciser avant le départ si les repas et les nuits du chauffeur sont inclus ou non.
Vous pouvez aussi, pour relier les villes les plus importantes, prendre le bus. Le réseau étant plutôt bien développé et vous pouvez prendre des compagnies fiables et sérieuses telles que la STMB, la TCV, la TSR et la ZST. Chaque compagnie a sa propre gare routière. Les bus ne sont pas toujours forcément climatisés.
Au niveau du prix, les trajets restent bon marché (environ 5 000 F.CFA, soit 7,60 €, pour un Ouaga-Bobo), bien que cela dépend des compagnies et du confort proposé. Mais cela reste moins cher que le taxi-brousse.
Pour ce qui est des taxis-brousse, ils ressemblent lus à des poubelles qu'à des voitures. Dans le Sahel, vous aurez peut-être à prendre un bâché (pick-up antique et souvent pas du tout bâché) pour visiter les villages reculés. On peut y entasser une quantité de gens que l'on ne peut imaginer.L'avantage, c'est que beaucoup de villages et de sites hors d'atteinte des lignes d'autobus sont desservis. Éviter à tout prix de payer sa place pour le minibus avant de s'assurer qu'il va partir. Ne pas oublier d'emmener de l'eau et un masque anti-poussière pour les pistes.
Le stop au Burkina est possible, mais bien souvent payant. Avec les camions, il faut toujours négocier ferme. Mais avec un peu de chance on ne sait jamais...
Nous vous conseillons tout de même de vous rendre auprès de l'un des postes de police, situés à la sortie de la plupart des grandes villes, dans la direction qui vous intéresse. Là-bas en effet, les véhicules sont obligés de ralentir ou de s'arrêter.
Pour le train, il faut impérativement auparavant se renseigner au 50-31-07-39 (à Ouaga) ou au 20-98-15-47 (à Bobo). Car en raison de la situation politique instable et tendue en Côte-d'Ivoire, la ligne qui reliait trois fois par semaine Ouaga à Abidjan, via Bobo-Dioulasso, est interrompue, mais a repris du service.
Enfin, l'avion avec une seule liaison intérieure Ouaga-Bobo-Dioulasso qui fonctionne 2 fois par semaine seulement. Des compagnies comme : Air Burkina et Air Sénégal International desservent Paris, Dakar, Cotonou, Niamey, Lomé et Bamako.
Au Burkina Faso, on roule à droite.
Reconnaissance du Permis de Conduire International (PCI) : Oui
Les permis de conduire français sont acceptés pour les français de passage au Burkina Faso durant une période 6 mois. Lorsque le détenteur du permis français réside plus de 6 mois au Burkina Faso, il est tenu d'échanger son permis français contre un permis burkinabé (hors catégories D et E) en produisant un certificat de résidence (démarche à effectuer auprès de la Direction Générale des Transports Terrestres et Maritimes).
Attention : prenez-y vous suffisamment tôt pour vous faire vacciner ! Les vaccins ne se faisant pas tous en une seule fois, il est conseillé d'effectuer une consultation de voyage au moins 4 semaines avant le départ.
Les vaccinations conseillées en France :
- Tétanos, poliomyélite, diphtérie, BCG, ROR, coqueluche, Haemophilus b.
Les trois premières, conseillées chez l'adulte, deviennent extrêmement souhaitables lorsque l'on voyage, et le rappel est une priorité avant le départ.
Méningite à Haemophilus influenzae b, ROR, coqueluche : tous les enfants de moins de 3 ans voyageant en Afrique doivent impérativement être vaccinés contre ces maladies.
La vaccination contre la fièvre jaune, maladie mortelle que l'on attrape sans s'en apercevoir, transmise par les moustiques, est un passage obligatoire avant de partir en Afrique intertropicale. Avec la vaccination contre la fièvre jaune, on ne discute pas. Elle est indispensable dès l'âge de 6 ou 9 mois, même lorsqu elle n'est pas administrativement exigée. Elle protège à 100% pendant au moins 10 ans.
Bien noter les poins suivants.
Cette vaccination ne peut se faire que dans les centres de vaccination habilités (il y en a plus d'une centaine en France). Pour connaître votre centre le plus proche, renseignez-vous auprès de votre médecin traitant.
La protection est conférée seulement 10 jours après l'injection (sauf en cas de rappel : protection immédiate). Il est donc nécessaire de s'y prendre à l'avance.
La prévention du choléra repose avant tout sur les précautions alimentaires. Mais pour ses séjours en zones épidémiques, le ministère de la Santé recommande d'adjoindre le vaccin Dukoral, disponible en France depuis 2005 (s y prendre plus de 15 jours à l'avance). À noter en 2005-2006 une gigantesque épidémie de choléra en Afrique de l'Ouest, le Sénégal en étant l'épicentre.
Vaccin très bien toléré (Typhim Vi), qui n'a rien à voir avec son ancêtre TAB. À faire chez l'adulte et l'enfant de plus de deux ans. Protection de 3 ans au moins dès le 15e jour après l'injection. On ne peut que trop le recommander aux voyageurs se rendant en Afrique Noire.
À signaler, la sortie d'un vaccin combiné hépatite A + typhoïde dans une seule seringue (Tyavax).
Cette maladie fréquente, dite « alimentaire » ou « des mains sales », n'est généralement pas grave. Elle peut cependant être très gênante. Il vous en coûtera environ 33 € pour le vaccin. Une injection B
L'hépatite B est une maladie de la « promiscuité ». Elle peut aboutir à la cirrhose ou au cancer du foie. Dès que l'on doit approcher des gens de près, mieux vaut être protégé. D'autant que la vaccination est totalement anodine.
Attention : les 2 premières injections, assurant une protection maximum, se font sur un mois plein (ensuite, rappel tous les 6 à 12 mois, permettant sans doute une immunité à vie). Encore une bonne raison pour préparer son voyage bien à l'avance.
La vaccination n'est vraiment recommandée qu'aux enfants, adolescents et jeunes adultes si la méningite sévit régulièrement de manière épidémique, en particulier en saison sèche. Pour l'adulte de moins de 30-35 ans, recommandable en zone d'endémie à certains moments de l'année. Il s'agit d'une vaccination de toute façon sans aucun risque ni effet secondaire, et facilement associable à toutes les autres. Durée de protection : 3 ans.
La rage est omniprésente dans la plupart des pays d'Afrique de l'Ouest. C'est pourquoi il est fortement recommandé de se faire vacciner de manière préventive à :
- toute personne qui sera en contact avec des animaux de manière obligatoire (vétérinaires, biologistes, écologistes, agronomes...), ainsi que tout animal domestique ;
- tout voyageur qui, une fois contaminé, ne pourra atteindre en 48 h un centre apte à le traiter avec des sérums et vaccins de qualité internationale dans les heures qui suivent. Avis aux routards, trekkers, aventuriers, fanatiques de la nature, coopérants... et surtout à leurs enfants.
Une fois sur place, comment éviter d'être malade ?
Attention : aucune personne n'est à l'abri d'un problème sanitaire. Il va falloir avoir du bon sens, faire ce qu'il faut en se gardant de trop en faire. Nous ne retiendrons donc que ce qui est à la fois souhaitable et possible.
Le paludisme est la première maladie parasitaire mondiale : sans doute environ 2 millions de morts par an, dont la majeure partie en Afrique. Il est présent à travers toute l'Afrique Noire, et d'autant plus qu'il fait chaud, humide, et que les populations sont pauvres.
Actuellement, il n'existe aucun médicament capable de conférer une protection absolue contre le paludisme. C'est pourquoi il importe tout d'abord de diminuer le risque de contracter le parasite en diminuant le nombre de piqûres de moustiques (moustiquaire, répulsifs anti-moustiques, et vêtements recouvrant un maximum le corps).
Utiliser à bon escient des médicaments antipaludiques
Souvent les voyageurs (et leur médecin) pêchent par excès, faute d'une connaissance précise de la répartition du paludisme. Après s'être précisément renseigné et être certain que l'on sera exposé au risque, il y a actuellement le choix entre plusieurs schémas préventifs.
Association Nivaquine-Paludrine : à commencer la veille du départ, pendant toute la durée du séjour et les 4 semaines qui suivent le retour. Depuis juin 1996, cette association est disponible sous la forme d'un seul comprimé de Savarine : plus simple, plus facile à prendre.
Lariam : nombreuses contre-indications et limitations d'emploi ; attention, effets secondaires fréquents.
Depuis 2001, il existe un nouveau médicament, la Malarone. Inconvénient : le prix est totalement libre et parfois très élevé. Avantage : il suffit de poursuivre le traitement pendant seulement 7 jours après le retour.
L'armée française, et de plus en plus de civils, utilisent la Doxycycline, antibiotique très efficace contre le paludisme. Prendre un comprimé la veille du départ, pendant toute la durée du séjour et durant les 4 semaines suivant le retour. Très bon marché.
Il existe enfin un autre médicament, l'Halfan, qui s'utilise différemment : on le garde avec soi et on ne le prend que pour traiter en urgence un accès palustre certain ou supposé (fièvre). Attention ! Avant de le prescrire, le médecin doit s'assurer que le voyageur est indemne de certains troubles cardiaques très précis ; l'Halfan est interdit si l'on a pris du Lariam au cours du dernier mois ; l'autotraitement ne doit être effectué que lorsqu'il s'avère impossible de consulter rapidement (24 h) un médecin ; en aucun cas le traitement ne sera effectué pendant la première semaine passé en zone palustre car, avant 7 jours, il ne peut s'agit d'un paludisme ; l'autotraitement est également interdit au retour dans son pays.
Conseils pour la vie de tous les jours au Burkina Faso :
- Essayez de consommer des boissons « industrielles » : eaux dites de source, limonades, boissons aux fruits ou au cola. Veillez à ce que ces eaux vous arrivent non décapsulées.
- Thé et café : pas de problème.
- Ne pas hésiter à faire faire des orgies de fruits frais pressés devant vous (oranges, citrons, limes...).
- Enfin, si vous êtes coincé en brousse, prenez l'eau que vous trouvez, mais ne la buvez qu'après action du comprimé antiseptique, environ 2 h (Hydroclonazone, Micropur® DCCNa ). Vous pouvez aussi la porter à ébullition ou la filtrer vous-même avec les filtres microbiens portables adéquats (type Katadyn).
- Ne pas oublier que, si une boisson peut être stérile, le verre ne l'est pas : rincez-le ! Pensez aussi aux glaçons, qui ne sont sûrement pas faits avec une eau stérilisée.
- Quoi qu'il en soit, il faut boire beaucoup, plusieurs litres par jour, sinon il y a risque de déshydratation et de colique néphrétique. S'il fait vraiment très chaud et très sec (désert), sur-salez votre alimentation, ou, au besoin, avalez régulièrement quelques pilules de sel.
Les crudités posent un réel problème, pouvant être souillées par ce que nous appellerons pudiquement « l'engrais humain ». On peut donc attraper avec elles toutes les maladies de l'eau souillée. Que faire ? Soit on prépare soi-même la salade, en la lavant bien avec une eau propre ; soit on cuit le légume ou le fruit.
- Les viandes ne posent pas trop de problème. Il suffit de s'assurer qu'elles ne sont pas trop faisandées et surtout qu'elles sont bien cuites. L'idéal est un ragoût. Sur le plan sanitaire, c est le mouton qui pose le moins de problème, et le porc qui en pose le plus.
- Pas de problème non plus pour les poissons de mer et d'eau douce, lorsqu ils sont frais bien entendu.
- Les produits laitiers peuvent comporter un risque. Quel dommage de s'abstenir d'une calebasse de lait d'une vache sahélienne : c'est délicieux ! On peut en effet attraper tout un tas de méchantes maladies avec le lait. Mais on en trouve pasteurisé dans les supérettes des villes importantes. Même remarque pour les glaces, sauf si l'on est sûr qu'elles proviennent d'une industrie bien contrôlée.
Un point qui est peut-être le plus important : avant toute manipulation d'aliment, SE LAVER LES MAINS au savon de Marseille, se couper les ongles court.
Enfin, quoi qu'il en soit, n'écoutez pas les voyageurs du dimanche qui, craignant l'alimentation locale, commencent à ingurgiter des antiseptiques intestinaux dès leur descente de l'avion. Ceux-là ne tarderont pas à être malades. En prenant ces médicaments à titre préventif, il ne font que fragiliser leur flore intestinale normale, laquelle, affaiblie, laisse le champ libre aux bactéries pathogènes.
Pas trop de douches (pas plus de deux par jour).
Lavage des mains et des pieds : aussi souvent qu'on veut.
Les pieds : s'ils doivent être protégés par des chaussures fermées, celles-ci ne doivent être faites d'aucun matériau synthétique (risques de mycose). Même remarque pour les chaussettes.
Pas de baignade en eau douce stagnante : risque de bilharziose et autres parasitoses. En revanche, on peut se baigner au milieu d'un fleuve à grand débit car les parasites et leurs vecteurs ne prolifèrent qu'en eau calme. Au pire, pas de panique : dès la sortie, s'essuyer vigoureusement et surtout ne pas se laisser sécher. Et aujourd'hui, la bilharziose se soigne très bien.
- En mer, il n'y a quasiment pas de risque infectieux.
Les contacts avec tous les animaux sont à éviter, aussi sympathiques puissent-ils paraître. Qu'il s'agisse des chiens, des singes, des oiseaux ou de tout autre animal, longue est la liste des maladies qu'ils peuvent transmettre à l'homme. On portera une attention toute particulière aux enfants, naturellement attirés par les animaux.
Une fois revenu en Europe, n'oubliez pas de signaler au médecin que vous consultez de quel pays vous revenez : cela peut être vital. Continuez impérativement votre traitement contre le paludisme. Mais a priori, vous n'avez aucune raison d'aller consulter un médecin à votre retour.
Le pays appartient à ce qu'on appelle communément la zone soudanaise de type tropical, à part le nord qui est une zone sahélienne. Deux saisons distinctes : la saison sèche, qui dure environ 8 mois, et la saison des pluies (l'hivernage), qui dure de mi-juin à mi-octobre.
Les mois les plus chauds sont mars, avril et mai, où la température dépasse en permanence les 40 °C. De novembre à février, souffle un vent du nord, rafraîchissant mais desséchant : l'harmattan. C'est une période agréable, car tempérée : entre 25 et 30 °C, avec un peu de fraîcheur le soir. C'est sans doute la meilleure période pour un séjour au Burkina Faso.
Passeport et visa obligatoires. Se présenter à l'ambassade le matin de 9 h 30 à 12 h avec son passeport qui doit être valable 6 mois après la fin prévue du séjour, 2 photos identiques, la photocopie des billets d'avion aller-retour ou une attestation d'assurance rapatriement, une adresse au Burkina (particulier, hôtel), 20 € en espèces (visa pour une entrée, valable 3 mois) et 2 formulaires de demande de visa à remplir sur place. Délivrance des visas le jour même (à vérifier quand même) entre 16 h et 16 h 30. Pour un visa, 1 entrée valable 6 mois maximum, il en coûte 40 € (60 € pour plusieurs entrées). Mêmes prix pour les ressortissants belges.
Le carnet de passage en douane, simplifie l'entrée dans le pays si vous venez avec votre voiture depuis l'Europe avec l'intention de traverser plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest, et muni d'une assurance valable. Pour les autres, c'est-à-dire ceux dont le pays de visite principal est un pays limitrophe, un laissez-passer touristique des véhicules est délivré aux frontières. Il est valable 4 semaines.
Il s'obtient auprès d'organismes tels que les automobiles-clubs ou touring-clubs, touring-clubs, ou auprès de la chambre de commerce de son département, moyennant une caution importante (environ un tiers du prix de la voiture, mais se renseigner), récupérable au retour. Le carnet est signé à chaque entrée et sortie d'un pays qui l'exige. Si une signature manque, pas de remboursement...
Lors des nombreux contrôles, on vous demandera : le permis de conduire international, le carnet de passage en douane, l'assurance pour l'Afrique de l'Ouest (qui s'obtient auprès de n'importe quelle compagnie d'assurances d'un de ces pays).
Ambassade et office du tourisme du Burkina Faso : 159, boulevard Haussmann, 75008 Paris. Tél. : 01-43-59-90-63. Fax : 01-42-56-50-07. Internet : www.ambaburkinafrance.org. M. : Miromesnil. Ouvert de 9 h à 13 h et de 14 h à 17 h. L'ambassade assure les fonctions consulaires.
Pas d'articles pour l'instant
Le 11 décembre
(Proclamation de la République (1958))
Français
GMT +0
Non
Fixe : +226
Portable : +
Le Franc CFA (XOF, F)
1 € = 65,60 XOF
10 € = 655,96 XOF
100 € = 6559,60 XOF
Vol : 540 € (1)
Coût sur place : 35 € / jour (2)
Séjour : 1350 € / semaine (3)
146 / 231 (*)
(*) basé sur le coût de la vie moyen
144000 personnes visitent le Burkina Faso chaque année, ce qui place le Burkina Faso en position 191 des pays les plus visités du monde.
Le PIB de le Burkina Faso est de 14 milliard d'euros (n° 135), soit un PIB par habitant de 1 900 euros, ce qui place le pays en position 215 dans le monde.
0,288 (rang 146)
0,250 (dernier) < 0,288 < 0,878 (premier).
Nombre d'habitants au Burkina Faso : 20 903 273
Moins de 15 ans : 45,4 %
De 15 à 65 ans : 52,2 %
Plus de 65 ans : 2,4 %
Chrétiens : 22,5%
Musulmans : 61,6%
Hindous : <0,1%
Bouddhistes : <0,1%
Religions traditionnelles : 15,4%
Autres religions : <0,1%
Sans religion : 0,4%
Film conseillé sur le Burkina Faso
Le Don de Dieu (1982, Gaston Kaboré)