Infos santé, transport, meilleure saison, coût de la vie : un guide complet pour préparer votre voyage au Bénin
Le Bénin
Berceau du vaudou et des cultures ancestrales Le Bénin, situé dans le golfe de Guinée, berceau du vaudou et aquarelle colorée de différentes cultures, est aussi l'un des pays les plus intéressants et authentiques du continent noir en termes de diversité ethnographique.
« Fraternité - Justice - Travail »
La République du Bénin est un pays d'Afrique occidentale. Ce petit pays qui s'étendant sur 670 km du nord au sud, 125 km d'ouest en est sur la côte et 325 km à hauteur de l'axe Tanguiéta-Segbana) et, avec le Togo, l'un des plus contrastés d'Afrique.
Ce petit pays du golfe de Guinée à l'histoire riche et tumultueuse, aux traditions variées qu'entretiennent une bonne quarantaine d'ethnies, et notamment le culte du vodoun, ainsi qu'une réelle vie intellectuelle et artistique. Le Bénin recèle donc un immense patrimoine culturel. On l'avait d'ailleurs surnommé le Quartier latin de l'Afrique.
Lorsque que l'on visite ce pays c'est pour y chercher quelque chose ; réaliser une sorte de pèlerinage, un retour aux sources.
C est le pays d'Afrique francophone où l'on a rencontré le plus grand nombre de Noirs américains venus sur les traces de leur histoire. Car le Bénin a été très marqué par son histoire coloniale et le trafic des esclaves.
À signaler également : le Bénin est le seul pays d'Afrique de l'Ouest francophone à avoir effectué depuis l'indépendance des transitions politiques sans effusion de sang ni violence.
Pour la petite leçon de géographie, la côte du Bénin, ouverte sur le golfe de Guinée, est constituée de larges plages de sable fin sur fond de cocotiers et de paisibles lagunes, alors que l'on trouve à l'intérieur du pays des plateaux culminant à 200 m'et recouverts de savane arborée.
Le Nord-Ouest du pays est occupé par la chaîne de l'Atakora dont le point culminant est le mont Sagdarao (658 m).
Enfin, le Bénin est traversé par de nombreux cours d'eau qui se jettent dans des lacs (Ahéma, Nokoué...) et lagunes, et qui sont à l'origine de la richesse animalière du pay
La capitale officielle est Porto-Novo et la capitale économique Cotonou.
Le Bénin s'étend du nord au sud sur quelque 800 km, ce qui permet de découvrir, durant un séjour relativement court, différents aspects du pays, de sa culture et de ses paysages.
A voir : les villes de Cotonou, Abomey, Porto Novo, Ouidah, Ganvié, l'Atakora, Natitingou, réserves de la Pendjari et du W, plages de Grand Popo, pays Somba.
Le Bénin peut aussi attirer les amoureux de grosses bêtes avec, dans le nord du pays, deux parcs animaliers (dont un partagé avec le Burkina Faso et le Niger).Des réserves fauniques au nord, de belles plages au sud, le Bénin présente des atouts touristiques caractéristiques de l'Afrique équatoriale. Vous pourrez aussi pratiquer la pêche sportive et découvrir la culture et l'artisanat local. La Période idéale pour y aller est de novembre à avril.Mais ce pays est avant tout, une terre de tradition aux coutumes préservées. Des grandes cités historiques aux villages reculés, l'hospitalité et la richesse culturelle béninoises en surprendront plus d'un.
Les événements et festival vaudou se déroulent à partir de début janvier, avec la Quintessence à Ouidah (janvier), Tabaski, la fête du sacrifice d'Abraham (février,), la fête de l'Indépendance (1er août), le festival africain de gospel à Cotonou, Porto Novo et Ouidah (octobre-novembre).
Afin de vous donner un bon aperçu du pays, divers itinéraires vous sont proposés.
Pour un séjour court privilégier le Bénin du littoral à travers son histoire. Avec, comme moments forts, le royaume d'Abomey, la traite des esclaves et la colonisation à Porto-Novo.
Démarrez de Cotonou, puis après avoir visité la ville, partez pour Porto-Novo et visitez des musées de la « ville rouge. » Enfin, offrez vous la traversée en pirogue vers les villages des Aguégué sur le lac Nokoué.
Ensuite départ pour Abomey avec visite de la ville et des anciens palais du royaume d'Abomey.
Partez ensuite pour Grand-Popo et découvrez la ville et les Bouches du Roy dans le delta du Mon. Terminez votre journée en vous délassant sur la plage.
Enfin terminez votre séjour par la visite de Ouidah, ancien comptoir de commerce des esclaves et haut lieu du vaudouisme, avec la découverte du fort portugais et de temples vaudou
Pour des séjours plus longs et un aperçu plus général du pays, commencez de même par la capitale économique Cotonou.
Attention il vous faudra prévoir un 4X4 pour les trajets dans le Nord et les excursions dans les parcs ou « hors des sentiers battus.»
Partez ensuite pour le lac Nokoué. Faites la traversée en pirogue vers Ganvié ou un autre village lacustre.
Dans la ville de Ouidah visitez le fort portugais et de la route des Esclaves et la forêt sacrée.
Puis découvrez la ville de Grand-Popo, faites une balade sur le fleuve Mono ou la lagune jusqu aux Bouches du Roi.
Puis partez pour Abomey afin d'y visitez de la ville et le palais royal. Par la suite, départ pour Parakou, avec arrêt à Dassa et visite des collines.
Il vous faudra absolument découvrir le parc national du W, avec les chutes de Koudou.
Ensuite, partez pour le Pays somba et visitez des « tata » (maisons) somba et faites halte au belvédère de Koussoukouangou. Découvrez de même la ville de Tanguiéta avec la visite des cascades de Tanougou et une nuit dans un campement du parc de la Pendjari, pour pouvoir le visitez le lendemain.
N oubliez pas de visitez la ville de Porto-Novo, avant de partir, avec son palais royal, le Jardin des plantes et de la nature et le Centre songhaï.
franchir la porte du non-retour observer les éléphants dans le parc national du W visite des palais royaux d'Abomey
Pour vous déplacez lors de votre séjour vous pourrez utiliser les trains qui sont lents (compter une moyenne de 50 km/h) mais pittoresques. Ils constituent aussi le moyen le moins de voyager. De plus, un voyage en train a toutes les chances de rester un des grands moments de votre séjour !
Il existe La ligne Cotonou-Bohicon-Dassa-Savé-Parakou. Il s'agit d'un train express qui circule trois fois par semaine dans chaque sens, comprenant des voitures de 1re et 2e classes. Les départs se font le mardi, le jeudi et le samedi à 8 h 30. il faut prévoir 10 h de trajet, du moins si tout se passe bien. Le retour se fait le lendemain. Il faut compter environ 5 600 F.CFA (8,50 €) en première classe. Aux dernières nouvelles, on parlait de rails à remplacer.
Vous pouvez aussi utiliser le bus et le taxi-brousse. La compagnie de bus, Confort Lines qui marche bien. Sinon, il y a toujours les taxis-brousse (minibus de 12 à 20 places ou taxis-brousse à 5 places reconnaissables à leur plaque blanche et leur signe « taxi »). Les départs fréquents et le réseau routier est en bon état au nord comme au sud.
Plus originale pour circuler : les Motos-taxis.
Dans les villes, pour vous déplacer, le moyen le plus pratique et le plus économique se sont-elles. Elles sont appelées zemidgens (mot qui signifie « emmène-moi vite » en fon). Selon la distance, une course coûte à partir de 100 F.CFA (0,15 €), et presque le double la nuit, alors qu'elle commence à 125 F.CFA (0,20 €) pour un taxi collectif. À Cotonou, ils ont tendance à moduler leurs prix selon la couleur de la peau.
Si le développement des zemidgens est devenu affolant, principalement à Cotonou, c'est en grande partie lié à l'absence de politique en matière de transport urbain : pas de bus, des taxis collectifs archi-bondés (on a souvent vu 8 personnes dans un véhicule 5 places !) et usés jusqu'à la trame, de moins en moins nombreux, mais surtout pénétration frauduleuse massive de carburant trafiqué (donc moins cher) en provenance du Nigeria.
Au Bénin, on roule à droite.
Reconnaissance du Permis de Conduire International (PCI) : Oui
Le PCI est obligatoire.
Les vaccinations conseillées en France
Attention : prenez s'y vous suffisamment tôt ! Les vaccins ne se faisant pas tous en une
seule fois, il est conseillé d'effectuer une consultation de voyage au moins 4 semaines avant le départ.
Tétanos, poliomyélite, diphtérie, BCG, ROR, coqueluche, Haemophilus b.
Les trois premières, conseillées chez l'adulte, deviennent extrêmement souhaitables lorsque l'on voyage, et le rappel est une priorité avant le départ.
Méningite à Haemophilus influenzae b, ROR, coqueluche : tous les enfants de moins de 3 ans voyageant en Afrique doivent impérativement être vaccinés contre ces maladies.
La vaccination contre la fièvre jaune, maladie mortelle que l'on attrape sans s'en apercevoir, transmise par les moustiques, est un passage obligatoire avant de partir en Afrique intertropicale. Elle est indispensable dès l'âge de 6 ou 9 mois, même lorsqu elle n'est pas administrativement exigée. Elle protège à 100% pendant au moins 10 ans.
Bien noter les poins suivants.
Cette vaccination ne peut se faire que dans les centres de vaccination habilités (il y en a plus d'une centaine en France). Pour connaître votre centre le plus proche, renseignez-vous auprès de votre médecin traitant.
La protection est conférée seulement 10 jours après l'injection (sauf en cas de rappel : protection immédiate). Il est donc nécessaire de s'y prendre à l'avance.
La prévention du choléra repose avant tout sur les précautions alimentaires. Mais pour ses séjours en zones épidémiques, le ministère de la Santé recommande d'adjoindre le vaccin Dukoral, disponible en France depuis 2005 (s y prendre plus de 15 jours à l'avance). À noter en 2005-2006 une gigantesque épidémie de choléra en Afrique de l'Ouest, le Sénégal en étant l'épicentre.
Vaccin très bien toléré contre la typhoïde (Typhim Vi) est à faire chez l'adulte et l'enfant de plus de deux ans. Protection de 3 ans au moins dès le 15e jour après l'injection. On ne peut que trop le recommander aux voyageurs se rendant en Afrique Noire.
À signaler, la sortie d'un vaccin combiné hépatite A + typhoïde dans une seule seringue (Tyavax).
Le vaccin contre l'hépatite A, cette maladie fréquente, dite « alimentaire » ou « des mains sales », n'est généralement pas grave mais elle peut cependant être très gênante. Il est donc conseiller de le faire Il vous en coûtera environ 33 € pour le vaccin. Une injection protège 2 ou 3 semaines plus tard. La protection sera de plus de 10 ans.
L'hépatite B est une maladie de la « promiscuité ». Elle peut aboutir à la cirrhose ou au cancer du foie. Dès que l'on doit approcher des gens de près, mieux vaut être protégé. D'autant que la vaccination est totalement anodine.
Attention : les 2 premières injections, assurant une protection maximum, se font sur un mois plein (ensuite, rappel tous les 6 à 12 mois, permettant sans doute une immunité à vie). Encore une bonne raison pour préparer son voyage bien à l'avance.
La vaccination contre la méningite à méningocoque, n'est vraiment recommandée qu'aux enfants, adolescents et jeunes adultes.La méningite sévit régulièrement de manière épidémique, en particulier en saison sèche. Pour l'adulte de moins de 30-35 ans, recommandable en zone d'endémie à certains moments de l'année. Il s'agit d'une vaccination de toute façon sans aucun risque ni effet secondaire, et facilement associable à toutes les autres. Durée de protection : 3 ans.
La rage est omniprésente dans la plupart des pays d'Afrique de l'Ouest. C'est pourquoi il est fortement recommandé de se faire vacciner de manière préventive à :
- toute personne qui sera en contact avec des animaux de manière obligatoire (vétérinaires, biologistes, écologistes, agronomes...), ainsi que tout animal domestique ;
- tout voyageur qui, une fois contaminé, ne pourra atteindre en 48 h un centre apte à le traiter avec des sérums et vaccins de qualité internationale dans les heures qui suivent. Avis aux routards, trekkers, aventuriers, fanatiques de la nature, coopérants... et surtout à leurs enfants.
Ne pas oublier...
- d'aller chez le dentiste. Attention aux dents creuses ou mal obturées.
- Votre carnet international de vaccinations (surtout pour la fièvre jaune).
- Les coordonnées de votre médecin ou du centre de médecine tropicale que vous avez consulté avant le départ.
- De souscrire à une compagnie d'assistance internationale. Aujourd hui, les tarifs sont modérés, et si vous tombez malade ou que vous êtes hospitalisé à l'étranger, vous serez bien content qu'on s'occupe de vous mettre dans le premier avion... et qu'on vous paie le billet.
Ce qu'il faut prévoir
- De quoi faire face aux petits bobos (pince à épiler, compresses, sparadrap, antiseptique cutané...).
- Des seringues et des aiguilles.
- Une crème de protection solaire indice maximum et une crème de protection des lèvres.
- Des chaussures de marche fermées.
- Un désinfectant des eaux de boisson (Hydroclonazone, Micropur® DCCNa). Laissez agire 1 h avant consommation.
- Répulsif anti-moustiques (type Repel Insect).
- Une moustiquaire imprégnée d'insecticide.
Dans votre trousse à pharmacie, munissez-vous de :
- vos médicaments contre le paludisme ;
- vos médicaments contre les diarrhées banales ;
- un ralentisseur intestinal (type Imodium®), ou, mieux, un antisécrétoire (Tiorfan®) ;
- un désinfectant intestinal (type Ercéfuryl®) ;
- un antibiotique à large spectre (type Ciflox® ou Oflocet®) ;
- un pansement gastrique (type Smecta®) ;
- un anti-vomitif (type Primpéran®) ;
- un antispasmodique (type Spasfon Lyoc®) ;
- un antiallergique (type Aerius®) ;
- un antibiotique actif sur diverses infections, en particulier intestinales (type Oflocet®).
Attention : aucune personne n'est à l'abri d'un problème sanitaire. Il va falloir avoir du bon sens, faire ce qu'il faut en se gardant de trop en faire. Nous ne retiendrons donc que ce qui est à la fois souhaitable et possible.
Le paludisme est la première maladie parasitaire mondiale : sans doute environ 2 millions de morts par an, dont la majeure partie en Afrique. Il est présent à travers toute l'Afrique Noire, et d'autant plus qu'il fait chaud, humide, et que les populations sont pauvres.
Actuellement, il n'existe aucun médicament capable de conférer une protection absolue contre le paludisme. C'est pourquoi il importe tout d'abord de diminuer le risque de contracter le parasite en diminuant le nombre de piqûres de moustiques (moustiquaire, répulsifs anti-moustiques, et vêtements recouvrant un maximum le corps).
Utiliser à bon escient des médicaments antipaludiques
Souvent les voyageurs (et leur médecin) pêchent par excès, faute d'une connaissance précise de la répartition du paludisme. Après s'être précisément renseigné et être certain que l'on sera exposé au risque, il y a actuellement le choix entre plusieurs schémas préventifs.
- Association Nivaquine-Paludrine : à commencer la veille du départ, pendant toute la durée du séjour et les 4 semaines qui suivent le retour. Depuis juin 1996, cette association est disponible sous la forme d'un seul comprimé de Savarine : plus simple, plus facile à prendre.
- Lariam : nombreuses contre-indications et limitations d'emploi ; attention, effets secondaires fréquents.
- Depuis 2001, il existe un nouveau médicament, la Malarone. Inconvénient : le prix est totalement libre et parfois très élevé. Avantage : il suffit de poursuivre le traitement pendant seulement 7 jours après le retour.
- L'armée française, et de plus en plus de civils, utilisent la Doxycycline, antibiotique très efficace contre le paludisme. Prendre un comprimé la veille du départ, pendant toute la durée du séjour et durant les 4 semaines suivant le retour. Très bon marché.
- Il existe enfin un autre médicament, l'Halfan, qui s'utilise différemment : on le garde avec soi et on ne le prend que pour traiter en urgence un accès palustre certain ou supposé (fièvre). Attention ! Avant de le prescrire, le médecin doit s'assurer que le voyageur est indemne de certains troubles cardiaques très précis ; l'Halfan est interdit si l'on a pris du Lariam au cours du dernier mois ; l'autotraitement ne doit être effectué que lorsqu'il s'avère impossible de consulter rapidement (24 h) un médecin ; en aucun cas le traitement ne sera effectué pendant la première semaine passé en zone palustre car, avant 7 jours, il ne peut s'agit d'un paludisme ; l'autotraitement est également interdit au retour dans son pays.
Autres recommandations :
- Essayez de consommer des boissons « industrielles » : eaux dites de source, limonades, boissons aux fruits ou au cola. Veillez à ce que ces eaux vous arrivent non décapsulées.
- Thé et café : pas de problème.
- Ne pas hésiter à faire faire des orgies de fruits frais pressés devant vous (oranges, citrons, limes...).
- Enfin, si vous êtes coincé en brousse, prenez l'eau que vous trouvez, mais ne la buvez qu'après action du comprimé antiseptique, environ 2 h (Hydroclonazone, Micropur® DCCNa ). Vous pouvez aussi la porter à ébullition ou la filtrer vous-même avec les filtres microbiens portables adéquats (type Katadyn).
- Ne pas oublier que, si une boisson peut être stérile, le verre ne l'est pas : rincez-le ! Pensez aussi aux glaçons, qui ne sont sûrement pas faits avec une eau stérilisée.
- Quoi qu'il en soit, il faut boire beaucoup, plusieurs litres par jour, sinon il y a risque de déshydratation et de colique néphrétique. S'il fait vraiment très chaud et très sec (désert), sur-salez votre alimentation, ou, au besoin, avalez régulièrement quelques pilules de sel.
Hygiène générale :
- Pas trop de douches (pas plus de deux par jour).
- Lavage des mains et des pieds : aussi souvent qu'on veut.
- Les pieds : s'ils doivent être protégés par des chaussures fermées, celles-ci ne doivent être faites d'aucun matériau synthétique (risques de mycose). Même remarque pour les chaussettes.
Les baignades :
- Pas de baignade en eau douce stagnante : risque de bilharziose et autres parasitoses. En revanche, on peut se baigner au milieu d'un fleuve à grand débit car les parasites et leurs vecteurs ne prolifèrent qu'en eau calme. Au pire, pas de panique : dès la sortie, s'essuyer vigoureusement et surtout ne pas se laisser sécher. Et aujourd'hui, la bilharziose se soigne très bien.
- En mer, il n'y a quasiment pas de risque infectieux.
Le climat est tropical, chaud et humide dans l'ensemble avec des nuances saisonnières et géographiques qu'imposent l'extension du pays en latitude, le relief et l'alternance des saisons
Au Bénin, mieux vaut voyager entre novembre et mars, pendant la grande saison sèche ou de mi-juillet à mi-août pendant la petite (du moins si l'on se limite au sud du pays).
Le nord ne connaît qu'une seule saison des pluies, en gros de mai à septembre, alors que dans le sud on enregistre une petite saison des pluies, de fin septembre à fin octobre.
Il pleut de 900 à 1300 millimètres d'eau par an, les régions les plus arrosées sont dans l'angle sud-est, de Cotonou à Porto Novo, l'Atacora entre Natitingou et Djougou, les régions de Dassa et de Ndali au nord de Parakou. Les maximums des précipitations sont au sud (climat équatorial), de la mi-mars à la mi juillet, et plus faiblement en novembre et décembre. La mousson, océanique et chargée d'humidité, souffle d'avril à novembre, du sud-ouest.
Si, sur le littoral, la chaleur est supportable, au nord le thermomètre atteint souvent 40 °C avec, heureusement, un air sec et des nuits plus fraîches. L'harmattan, vent brûlant et poussiéreux, souffle dans le désert pendant cette saison. D'avril à octobre : pluie en abondance.
Si vous prévoyez de visiter le Bénin, il est important de connaître les informations relatives au visa. Heureusement, pour de nombreux voyageurs, le Bénin offre une politique de visa relativement simple et accessible.
Tout d'abord, il est important de noter que la plupart des visiteurs étrangers ont besoin d'un visa pour entrer au Bénin. Cependant, il existe quelques exceptions. Les ressortissants de certains pays africains, tels que le Togo, le Niger et le Burkina Faso, peuvent entrer au Bénin sans visa pour une durée maximale de 90 jours. Les citoyens de l'Union européenne, des États-Unis, du Canada et de nombreux autres pays doivent quant à eux obtenir un visa avant leur arrivée.
Pour obtenir un visa pour le Bénin, vous devrez vous rendre à l'ambassade ou au consulat béninois le plus proche de votre lieu de résidence. Les documents requis comprennent généralement un passeport valide, une photo d'identité récente, un formulaire de demande de visa dûment rempli et signé, ainsi que des frais de visa. Le prix du visa peut varier en fonction de la durée de votre séjour, mais il est généralement d'environ 50 à 100 euros.
La durée du visa touristique pour le Bénin est généralement de 30 jours, mais il est possible de demander une prolongation une fois sur place. Il est recommandé de vérifier les dernières informations auprès de l'ambassade ou du consulat avant votre départ.
En conclusion, si vous prévoyez de visiter le Bénin en tant que touriste, assurez-vous de vérifier les exigences en matière de visa et de préparer les documents nécessaires à l'avance. Avec les bonnes informations et une planification adéquate, vous pourrez profiter pleinement de votre voyage dans ce magnifique pays d'Afrique de l'Ouest.
Le 1er août
(Anniversaire de l'indépendance en 1960 (anciennement français))
Anglais
GMT +0
Non
Fixe : +229
Portable : +93, 94, 95, 96, 97, 98, 64, 65, 66
Le Franc CFA (XOF, F)
1 € = 65,60 XOF
10 € = 655,96 XOF
100 € = 6559,60 XOF
Vol : 620 € (1)
Coût sur place : 39 € / jour (2)
Séjour : 1378 € / semaine (3)
143 / 231 (*)
(*) basé sur le coût de la vie moyen
322000 personnes visitent le Bénin chaque année, ce qui place le Bénin en position 170 des pays les plus visités du monde.
Le PIB de le Bénin est de 10 milliard d'euros (n° 151), soit un PIB par habitant de 2 200 euros, ce qui place le pays en position 209 dans le monde.
0,326 (rang 136)
0,250 (dernier) < 0,326 < 0,878 (premier).
Nombre d'habitants au Bénin : 12 123 200
Moins de 15 ans : 41,9 %
De 15 à 65 ans : 55,2 %
Plus de 65 ans : 2,9 %
Chrétiens : 53,0%
Musulmans : 23,8%
Hindous : <0,1%
Bouddhistes : <0,1%
Religions traditionnelles : 18,1%
Autres religions : <0,1%
Sans religion : 5,0%