Japon

Nouvelles Régulations Japonaises : Autorisation de Voyage en Ligne Imminente pour les Visiteurs de 71 Nations d’ici 2030

En bref

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Le Japon prépare une réforme significative pour les voyageurs en provenance de 71 pays qui n’ont actuellement pas besoin de visa, dont la Malaisie, Singapour, et les États-Unis. Le gouvernement japonais a annoncé qu’il exigera désormais une autorisation de voyage électronique pour entrer dans le pays. Ce nouveau système, inspiré de l’ESTA américain, vise à renforcer la sécurité aux frontières et à simplifier les procédures d’entrée.

Un changement majeur pour les voyageurs sans visa

Actuellement, les citoyens de pays comme la Malaisie, Singapour, l’Indonésie, la Thaïlande, la Corée du Sud, les États-Unis, et l’Australie n’ont pas besoin de visa pour visiter le Japon. Cependant, d’ici 2030, ces mêmes voyageurs devront soumettre leurs informations personnelles en ligne avant de prendre leur vol. Cette nouvelle mesure vise à sécuriser davantage les frontières japonaises tout en simplifiant l’accès pour les touristes. Le Japon se prépare à financer cette initiative dans le cadre du budget de l’année prochaine, s’inscrivant ainsi dans un plan touristique global de modernisation.

Une longue liste de pays concernés

Le Japon offre actuellement une entrée sans visa à des citoyens de divers pays répartis sur plusieurs continents. En Asie-Pacifique, des pays comme le Brunei, la Malaisie, Singapour, et la Thaïlande en bénéficient, tandis qu’en Amérique du Nord, ce privilège est accordé aux citoyens des États-Unis et du Canada. En Europe, ce sont pas moins de 30 pays, dont la France, l’Allemagne, et le Royaume-Uni, qui peuvent entrer sans visa. Cette liste exhaustive inclut également des nations d’Amérique latine, d’Océanie, du Moyen-Orient, et même de certaines régions africaines. Chaque pays a des conditions et des durées de séjour spécifiques, certaines avec des stipulations particulières.

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Un modèle inspiré de l’ESTA américain

Ce nouveau système japonais d’autorisation de voyage ressemblera fortement à l’ESTA (Electronic System for Travel Authorization) utilisé par les États-Unis. Les visiteurs exemptés de visa devront soumettre en ligne les détails de leur voyage, incluant leur hébergement et le motif de leur visite. Ces informations seront examinées par l’Agence des services d’immigration du Japon avant leur arrivée. Si un voyageur est perçu comme un risque potentiel pour dépasser la durée autorisée de séjour, son autorisation pourrait être refusée, le forçant alors à obtenir un visa officiel via une ambassade japonaise.

Les raisons derrière cette nouvelle mesure

Actuellement, les compagnies aériennes transmettent les informations des passagers au gouvernement japonais après le décollage pour un contrôle de sécurité. Pourtant, malgré ce contrôle, certains passagers réussissent à entrer au Japon même s’ils ne remplissent pas toutes les conditions requises. Ce phénomène a conduit à une augmentation notable des séjours illégaux. En janvier 2016, sur près de 50 000 visiteurs illégaux, plus de 28 000 provenaient de pays exemptés de visa. Cette situation a donc poussé le Japon à adopter une approche plus rigoureuse.

Un impact sur le tourisme et la sécurité

Cette nouvelle politique d’autorisation de voyage vise principalement à réduire le nombre de séjours prolongés non autorisés et à prévenir les abus du système actuel. En parallèle, elle simplifie le processus pour les visiteurs légitimes en réduisant les formalités administratives à l’arrivée. En 2024, selon les données de JTB Tourism Research and Consulting Co, le Japon a accueilli environ 22 000 visiteurs malaisiens sur les six premiers mois, contribuant à un total de 17,7 millions de visiteurs étrangers. Avec cette nouvelle mesure, le Japon espère continuer à attirer des touristes tout en garantissant une sécurité renforcée.

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Le Japon se prépare donc à introduire un système d’autorisation de voyage électronique qui vise à améliorer la sécurité et à rationaliser le processus d’entrée pour les visiteurs. Ce changement s’inscrit dans une stratégie plus large de gestion du tourisme et de contrôle des frontières à l’horizon 2030.