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Grèce

La Grèce augmente les frais de débarquement des croisiéristes pour protéger Santorin et Mykonos du sur-tourisme

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La pittoresque île grecque de Santorin, prisée des vacanciers du monde entier, pourrait bientôt imposer des frais de débarquement plus élevés aux visiteurs. Cette décision s’inscrit dans un effort du gouvernement grec pour lutter contre le surtourisme, un phénomène qui exerce une pression croissante sur les infrastructures et les ressources locales.

Une législation pour soulager Santorin et Mykonos

Le gouvernement grec envisage une nouvelle législation qui augmenterait les frais de débarquement pour les touristes arrivant sur les bateaux de croisière, avec un montant minimum de 10 euros pour Santorin. Cette mesure s’inscrit dans une démarche plus large visant à gérer le flux de touristes et à protéger les îles populaires, notamment Santorin et Mykonos, des effets néfastes du surtourisme.

L’annonce de cette possible augmentation a déclenché un débat parmi les acteurs du secteur touristique. Certains craignent que cette mesure dissuade les visiteurs, privant ainsi la Grèce de précieuses recettes touristiques. D’autres estiment que des îles comme Santorin sont submergées par le nombre croissant de touristes, rendant nécessaire une intervention pour protéger l’environnement et préserver la qualité de vie des habitants.

Dans le cadre de ce plan, une étude sera menée pour déterminer la capacité d’accueil maximale de Santorin. Actuellement, l’île limite le nombre de passagers de croisière à 8 000 par jour, mais les chiffres réels dépassent souvent cette limite en raison des visiteurs arrivant par ferries quotidiens. Cette étude permettra de mieux comprendre l’impact du tourisme de masse et d’adapter les mesures en conséquence.

Un phénomène européen : la montée de l’anti-tourisme

La décision du gouvernement grec reflète une tendance plus large en Europe, où le sentiment anti-tourisme gagne du terrain dans les destinations populaires. Des manifestations ont récemment eu lieu dans les îles espagnoles, telles que les Canaries et les Baléares, pour dénoncer les impacts négatifs du tourisme de masse. En Grèce, des graffitis anti-tourisme ont été repérés à Athènes, révélant un mécontentement croissant parmi la population.

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D’autres destinations touristiques ont déjà mis en place des mesures pour contrôler l’afflux de visiteurs. Par exemple, Majorque a introduit une limite sur le nombre de bateaux de croisière en mai 2022, autorisant seulement trois navires par jour à accoster à Palma, sa capitale. Ces mesures visent à trouver un équilibre entre les avantages économiques du tourisme et la préservation des ressources locales.

Les avantages potentiels de la nouvelle législation

Si elle est adoptée, la hausse des frais de débarquement à Santorin et Mykonos pourrait aider à réguler le flux de touristes, assurant ainsi que ces destinations restent attrayantes tout en étant protégées. Les revenus supplémentaires pourraient être réinvestis dans les infrastructures locales, la protection de l’environnement et des projets communautaires, contribuant ainsi à améliorer la qualité de vie des habitants et l’expérience des visiteurs.

En prenant des mesures pour contrer le surtourisme, la Grèce pourrait devenir un modèle en matière de gestion touristique durable. Cette approche pourrait inspirer d’autres destinations confrontées à des défis similaires, soulignant l’importance de concilier les bénéfices économiques du tourisme avec la préservation du patrimoine culturel et naturel.

Les vacanciers prévoyant de visiter Santorin ou Mykonos doivent rester informés des éventuels changements et réfléchir à l’impact de leurs choix de voyage. En soutenant les initiatives de tourisme durable, les voyageurs peuvent jouer un rôle clé pour garantir que ces destinations restent prospères et accessibles pour les générations futures.

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