Le 29/03/13, 15:54
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Vendredi 29 mars. Ciel couvert.
Xiang Qun s'occupe de son petit fils aujourd'hui, je pars donc seule en ville par le bus. Oui, le 851 qui pour 2 yuans me dépose dans le quartier des magasins : nanjinglu, angle de bingjiangdao en 50mn. Je l'ai à peine attendu 5mn au départ et pourtant, j'ai regardé en partant les premières feuilles pointer dans la résidence
C'est un trajet que j'avais fait le 18 mars avec Xiang Qun. Cette fois, je me donne comme exercice d'essayer de reconnaître des caractères dans les noms des arrêts, à l'oral, puisque les stations sont annoncées, et à l'écrit. Eh bien,... pas facile mais encourageant ! Je reconnais ici ou là yuan "le jardin", shui "l'eau", tian...li, "dans le champ", shan, "la montagne" etc.
Je vous mets deux panneaux, comme si vous y étiez:
Toute contente que j'étais d'entendre mon arrêt annoncé et de descendre quand il fallait. Bon d'accord, ce n'était pas les caractères que j'imaginais mais j'y étais. Là, j'évite de refaire le tour du grand magasin, type Galeries Lafayette avec LES marques de vêtements. Non, je cherche plutôt à manger et je vois que les tables d'une cantine pour jeunes sont pleines. Mais dans les vitrines...ce sont des abats de volaille.
J'évite les KFC, Mac Do' ( très branché) et les milkshakes, prend la rue parallèle, plus authentique et tente ce restaurant de la shanxilu :
avec une carte en photos et quelques mots pour commander, les bons plats arrivent:
pour 25 yuans en tout.
Je comprends avec ma photocopie improbable du plan de Tianjin, faite avant de partir en consultant wikipédia, que je ne suis pas loin du fleuve au bord duquel je me suis promenée le 22, mais sur l'autre rive. J'y vais donc toujours par des rues moins fréquentées. Par exemple celle-ci :
où manifestement sont regroupées des ateliers-boutiques de signalétique, un clin d'oeil spécial à Maude.
Trajet final jusqu'au fleuve par une rue piétonne-spéciale-brochettes
et l'imposant world trade center au bord de l'eau ( vu sans le nommer la dernière fois).
L'envie de faire un tour en vedette sur le fleuve me pousse jusqu'au ponton, sur l'autre rive :
mais hélas le bateau de 14h30 est parti il y a un quart d'heure et celui de 16h...que j'attends...ne partira pas, faute de passagers. Quand les marins astiquent, ils ne naviguent pas !
Une première hypothèse donc non confirmée.
Refaire le trajet jusqu'à l'arrêt du bus 851 me semble un peu loin. Je hèle un taxi auquel je montre ma carte magique, un joker, écrite par Xiang Qun avec son adresse. Le chauffeur me fait d'abord monter, traverse la place de l'horloge de l'an 2000...et se ravise. Le trajet va coûter 80 yuans me dit-il, effaré. En effet, on ne m'a encore jamais demandé autant pour rejoindre mon jardin d'Eden. Je descends. Deuxième hypothèse non confirmée.
Je retraverse le pont JIE FANG ( celui qui a été construit par les Français, voir le 22 mars)
et plonge dans la station de métro, sur la rive en face.
Ce métro est un vrai palace, avec son marbre et ses lustres.
Bien sûr, je contourne l'obstacle des travaux en changeant deux fois avec des rames bondées...et je formule une troisième hypothèse : si je descends à la station avant le terminus, le trajet en taxi sera plus long et les chauffeurs ne me refuseront pas la course.
Je descends donc à
et me retrouve dans une cité peu favorisée
au bord de la voie rapide et sans le moindre taxi !
Troisième hypothèse infirmée. Le sort est conjuré, je redescends illico dans le métro pour aller au terminus. Effectivement, à la sortie, un chauffeur de taxi âgé ne fait aucune difficulté pour me conduire à la maison.
L'imprévu fait bien partie du voyage !
(à suivre)
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Xiang Qun s'occupe de son petit fils aujourd'hui, je pars donc seule en ville par le bus. Oui, le 851 qui pour 2 yuans me dépose dans le quartier des magasins : nanjinglu, angle de bingjiangdao en 50mn. Je l'ai à peine attendu 5mn au départ et pourtant, j'ai regardé en partant les premières feuilles pointer dans la résidence
C'est un trajet que j'avais fait le 18 mars avec Xiang Qun. Cette fois, je me donne comme exercice d'essayer de reconnaître des caractères dans les noms des arrêts, à l'oral, puisque les stations sont annoncées, et à l'écrit. Eh bien,... pas facile mais encourageant ! Je reconnais ici ou là yuan "le jardin", shui "l'eau", tian...li, "dans le champ", shan, "la montagne" etc.
Je vous mets deux panneaux, comme si vous y étiez:
Toute contente que j'étais d'entendre mon arrêt annoncé et de descendre quand il fallait. Bon d'accord, ce n'était pas les caractères que j'imaginais mais j'y étais. Là, j'évite de refaire le tour du grand magasin, type Galeries Lafayette avec LES marques de vêtements. Non, je cherche plutôt à manger et je vois que les tables d'une cantine pour jeunes sont pleines. Mais dans les vitrines...ce sont des abats de volaille.
J'évite les KFC, Mac Do' ( très branché) et les milkshakes, prend la rue parallèle, plus authentique et tente ce restaurant de la shanxilu :
avec une carte en photos et quelques mots pour commander, les bons plats arrivent:
pour 25 yuans en tout.
Je comprends avec ma photocopie improbable du plan de Tianjin, faite avant de partir en consultant wikipédia, que je ne suis pas loin du fleuve au bord duquel je me suis promenée le 22, mais sur l'autre rive. J'y vais donc toujours par des rues moins fréquentées. Par exemple celle-ci :
où manifestement sont regroupées des ateliers-boutiques de signalétique, un clin d'oeil spécial à Maude.
Trajet final jusqu'au fleuve par une rue piétonne-spéciale-brochettes
et l'imposant world trade center au bord de l'eau ( vu sans le nommer la dernière fois).
L'envie de faire un tour en vedette sur le fleuve me pousse jusqu'au ponton, sur l'autre rive :
mais hélas le bateau de 14h30 est parti il y a un quart d'heure et celui de 16h...que j'attends...ne partira pas, faute de passagers. Quand les marins astiquent, ils ne naviguent pas !
Une première hypothèse donc non confirmée.
Refaire le trajet jusqu'à l'arrêt du bus 851 me semble un peu loin. Je hèle un taxi auquel je montre ma carte magique, un joker, écrite par Xiang Qun avec son adresse. Le chauffeur me fait d'abord monter, traverse la place de l'horloge de l'an 2000...et se ravise. Le trajet va coûter 80 yuans me dit-il, effaré. En effet, on ne m'a encore jamais demandé autant pour rejoindre mon jardin d'Eden. Je descends. Deuxième hypothèse non confirmée.
Je retraverse le pont JIE FANG ( celui qui a été construit par les Français, voir le 22 mars)
et plonge dans la station de métro, sur la rive en face.
Ce métro est un vrai palace, avec son marbre et ses lustres.
Bien sûr, je contourne l'obstacle des travaux en changeant deux fois avec des rames bondées...et je formule une troisième hypothèse : si je descends à la station avant le terminus, le trajet en taxi sera plus long et les chauffeurs ne me refuseront pas la course.
Je descends donc à
et me retrouve dans une cité peu favorisée
au bord de la voie rapide et sans le moindre taxi !
Troisième hypothèse infirmée. Le sort est conjuré, je redescends illico dans le métro pour aller au terminus. Effectivement, à la sortie, un chauffeur de taxi âgé ne fait aucune difficulté pour me conduire à la maison.
L'imprévu fait bien partie du voyage !
(à suivre)
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