Le 24/03/13, 5:00
116.6720106666739.630739333333
Dimanche 24 mars. Grand beau temps mais très frais.
Réveil dès 7h avec envie d'entreprendre.
L'appartement est tout silencieux.
Xiang Qun, toujours matinale, n'est pas levée.
Je petit-déjeune seule et sort dans le quartier.
Une voisine me donne le code de la porte d'entrée,
j'ai une clé de l'appartement : c'est le début de l'autonomie!
L'agence immobilière de la place retient d'abord mon attention :
Combien coûte ici un appartement ? Quelles sont les offres ?
Quelques précisions sur les annonces ci-dessous:
Les caractères au-dessus du prix précisent que l'appartement est
dans le quartier et indiquent aussi dans quel immeuble.
Le chiffre (1, 2, 3, 5...) en dessous du prix à gauche est celui du nombre de pièces de l'appartement, puis il y a l'étage auquel il se trouve sur le nombre total d'étages de l'immeuble. A droite sous le prix, c'est le nombre de m2. Le prix, par exemple : 81 est de 810 000 yuan, soit 12 euros pour 100 yuan...à vos calculettes ! pour 2 pièces au 1er étage (RDC) sur 18. Superficie 90,23m2.
Puis quelques vues du quartier, prises à partir de 9h, ce matin :
les appartements du rez de chaussée, appelé ici 1er étage, ont des petits jardins privatifs, on voit encore parfois les décorations du Nouvel An, en rouge pour porter bonheur :
Elise, que je croise vers 9h30, me salue et veut déjà m'embaucher pour donner des cours d'anglais ! Je lui dit que je ne m'en sens pas capable. Elle photographie ma petite carte de visite et dit qu'elle m'appellera...
Nombreuses sont les voitures, qui stationnent souvent sur une voie de circulation,
pendant ce temps, le garage à vélos ( et pousse-pousse) est presque vide.
Il y a bien une piscine, toute proche, mais elle n'ouvre que plus tard dans l'année, quand la chaleur oblige à se rafraîchir. Dommage !
Je termine la promenade matinale par le magasin pour les tabacs, alcools et quelques thés où je ne suis pas allée avec Xiang Qun.
J'explique, en chinois, que je suis Française et demande la permission de photographier. Comme chaque fois, je suis bien accueillie et la dame me sourit. Je montre ensuite l'image "prise" à la personne photographiée pour l'associer à ce don.
De retour à l'appartement, personne. Un petit mot de Xiang Qun répond au mien.
Elle est partie acheter des légumes et revient dans un petit moment.
Mon aimable hôtesse n'est pas en forme ce matin : mal de gorge.
Son fils WANG Ke lui a donné quelques médicaments à prendre:
Elle souhaite rester chez elle cet après-midi, pour peindre,
ce qu'elle fait très bien :
Moi, j'ai des fourmis dans les pieds avec ce beau temps et je note le nom d'un grand jardin public de Tianjin : "Changhonggongyuan", en pinyin, que je rejoins en un peu plus de 30mn en taxi, en montrant les caractères chinois correspondants.
Il y a presque tout ce que l'on peut imaginer : se promener, jouer, parler, conter fleurette...mais avant tout, il y a...des cerfs volants !
et un loueur de cerf-volant, très demandé :
Dans ce parc, le jardin est grand, on promène son oiseau,
tout en regardant un exercice d'art martial.
On entretien sa forme physique, en duo
...en solo
...ou à plusieurs.
On danse aussi, sur la musique apportée par un ami :
La danseuse a le visage voilé : c'est une protection contre les vents forts, secs et parfois ensablés, me précise Huan, soeur de WANG Ke, qui vit à Brest. J'ai croisé déjà plusieurs femmes ainsi.
Le parc offre des jeux d'eau,
jeu de bulles,
jeux habituels :
Pour certains, il suffit de passer le pont,
pour une autre, il faut se raconter à quelqu'un.
Le cadre peut aussi inviter à une méditation.
Un lieu social diversifié !
Retour en métro jusqu'au terminus de la ligne jaune n°2, à l'Ouest.
Changement ou pas ?
La réponse est sur votre plan d'avant-hier.
La station porte le nom du jardin :
Allez, ce n'est pas si loin...misez sur le jaune.
Le problème pour moi est qu'en sortant du métro, il y a encore un bon bout de chemin à pied, au bord d'une voie rapide...mais pour les taxis, c'est une course trop courte pour les intéresser.
Trois chauffeurs me refusent le trajet.
Le quatrième taxi est conduit par une femme : je lui propose une somme forfaitaire, un peu au-dessus du prix demandé la veille par une jeune chauffeur, qui m'avait acceptée.
Elle est d'accord. Ouf ! Je peux rentrer à la maison.
(à suivre)
Réveil dès 7h avec envie d'entreprendre.
L'appartement est tout silencieux.
Xiang Qun, toujours matinale, n'est pas levée.
Je petit-déjeune seule et sort dans le quartier.
Une voisine me donne le code de la porte d'entrée,
j'ai une clé de l'appartement : c'est le début de l'autonomie!
L'agence immobilière de la place retient d'abord mon attention :
Combien coûte ici un appartement ? Quelles sont les offres ?
Quelques précisions sur les annonces ci-dessous:
Les caractères au-dessus du prix précisent que l'appartement est
dans le quartier et indiquent aussi dans quel immeuble.
Le chiffre (1, 2, 3, 5...) en dessous du prix à gauche est celui du nombre de pièces de l'appartement, puis il y a l'étage auquel il se trouve sur le nombre total d'étages de l'immeuble. A droite sous le prix, c'est le nombre de m2. Le prix, par exemple : 81 est de 810 000 yuan, soit 12 euros pour 100 yuan...à vos calculettes ! pour 2 pièces au 1er étage (RDC) sur 18. Superficie 90,23m2.
Puis quelques vues du quartier, prises à partir de 9h, ce matin :
les appartements du rez de chaussée, appelé ici 1er étage, ont des petits jardins privatifs, on voit encore parfois les décorations du Nouvel An, en rouge pour porter bonheur :
Elise, que je croise vers 9h30, me salue et veut déjà m'embaucher pour donner des cours d'anglais ! Je lui dit que je ne m'en sens pas capable. Elle photographie ma petite carte de visite et dit qu'elle m'appellera...
Nombreuses sont les voitures, qui stationnent souvent sur une voie de circulation,
pendant ce temps, le garage à vélos ( et pousse-pousse) est presque vide.
Il y a bien une piscine, toute proche, mais elle n'ouvre que plus tard dans l'année, quand la chaleur oblige à se rafraîchir. Dommage !
Je termine la promenade matinale par le magasin pour les tabacs, alcools et quelques thés où je ne suis pas allée avec Xiang Qun.
J'explique, en chinois, que je suis Française et demande la permission de photographier. Comme chaque fois, je suis bien accueillie et la dame me sourit. Je montre ensuite l'image "prise" à la personne photographiée pour l'associer à ce don.
De retour à l'appartement, personne. Un petit mot de Xiang Qun répond au mien.
Elle est partie acheter des légumes et revient dans un petit moment.
Mon aimable hôtesse n'est pas en forme ce matin : mal de gorge.
Son fils WANG Ke lui a donné quelques médicaments à prendre:
Elle souhaite rester chez elle cet après-midi, pour peindre,
ce qu'elle fait très bien :
Moi, j'ai des fourmis dans les pieds avec ce beau temps et je note le nom d'un grand jardin public de Tianjin : "Changhonggongyuan", en pinyin, que je rejoins en un peu plus de 30mn en taxi, en montrant les caractères chinois correspondants.
Il y a presque tout ce que l'on peut imaginer : se promener, jouer, parler, conter fleurette...mais avant tout, il y a...des cerfs volants !
et un loueur de cerf-volant, très demandé :
Dans ce parc, le jardin est grand, on promène son oiseau,
tout en regardant un exercice d'art martial.
On entretien sa forme physique, en duo
...en solo
...ou à plusieurs.
On danse aussi, sur la musique apportée par un ami :
La danseuse a le visage voilé : c'est une protection contre les vents forts, secs et parfois ensablés, me précise Huan, soeur de WANG Ke, qui vit à Brest. J'ai croisé déjà plusieurs femmes ainsi.
Le parc offre des jeux d'eau,
jeu de bulles,
jeux habituels :
Pour certains, il suffit de passer le pont,
pour une autre, il faut se raconter à quelqu'un.
Le cadre peut aussi inviter à une méditation.
Un lieu social diversifié !
Retour en métro jusqu'au terminus de la ligne jaune n°2, à l'Ouest.
Changement ou pas ?
La réponse est sur votre plan d'avant-hier.
La station porte le nom du jardin :
Allez, ce n'est pas si loin...misez sur le jaune.
Le problème pour moi est qu'en sortant du métro, il y a encore un bon bout de chemin à pied, au bord d'une voie rapide...mais pour les taxis, c'est une course trop courte pour les intéresser.
Trois chauffeurs me refusent le trajet.
Le quatrième taxi est conduit par une femme : je lui propose une somme forfaitaire, un peu au-dessus du prix demandé la veille par une jeune chauffeur, qui m'avait acceptée.
Elle est d'accord. Ouf ! Je peux rentrer à la maison.
(à suivre)