blog de ti-Fred

de Kathmandu à Koh Chang!

Le 13/12/12, 14:33

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Jour-J ! Une fois les sacs prêts, Chacha et Cédric nous ont rejoins pour aller prendre notre dernier petit-déjeuner ensemble. Puis, après quelques achats de nourriture local pour le voyage et avoir récupéré nos sacs, nous avons sauté dans un taxi pour l’aéroport. Là bas, nous avons rencontré un couple de Belges qui connaissaient Chacha et Dricks. L’aéroport de Kathmandu ressemble à un petit aéroport de province, construit il y a une soixantaine d’année. Heureusement, nous n’avons pas eu beaucoup à attendre avant d’embarquer car il n’y avait rien à faire ni à voir. Avant de nous assoir à bord, nous avons fait cinq contrôles de sécurité ! C’est la première fois que je vois ça !!!!


Comme nous voyageons avec Jet Airways, une compagnie low-cost indienne, nous avons eu droit à huit heures d’escale à Mumbaï (anciennement Bombay), de 18h à 2h. L’aéroport étant immense, nous avons pu faire un peu de lèche-vitrines parmi les nombreuses boutiques de luxe. Après notre dîner, nous nous sommes confortablement installés dans des transats molletonnés. Pendant que Karlijn lisait, j’en ai profité pour avancer sur mon blog. J’étais fatigué, mais je tenais à profiter de ce temps pour rattraper le retard considérable que j’avais accumulé ces dernières semaines. L’attente s’est rapidement écoulée, malgré l’horrible compilation de musiques de noël qui passait en boucle dans les haut-parleurs de l’aéroport.


Une bonne demi-heure avant l’heure du décollage, nous nous sommes rendus à la porte d’embarquement. Lorsque j’ai présenté mon billet, le responsable m’a dit (en anglais), assez agacé : « ah vous êtes là Mister Frederic !!! On vous a appelé plusieurs fois mister Frederic !!! Ou étiez-vous ???? ». Après lui avoir répondu que j’étais Mr Gousset, et non pas Mr Frederic, il m’a dit qu’il fallait que j’aille de toute urgence au contrôle des bagages car il y avait un problème avec mon sac. J’ai donc du abandonner mon petit sac à dos pour suivre une hôtesse dans les coulisses de l’aéroport. L’heure du départ approchait et mon hôtesse se trainait, ses hauts talons et son tailleur l’empêchant de marcher vite. Plus le temps passait, plus mon stress augmentait. Nous avons dû franchir deux contrôles de sécurité avant d’arriver au niveau des pistes puis nous avons longés le bâtiment de l’aéroport pendant une dizaine de minutes qui m’ont paru une éternité, tout en évitant les bus, les chariots à bagages et les camions-citernes. Arrivé à l’aire de tri des bagages, nous avons suivi des tapis roulants pour arriver à une petite cahute où se trouvait un officier des douanes. Mon sac trônait sur son bureau. Je ne faisais pas le malin car mon avion partait quinze minutes plus tard. Après m’avoir servi du Mr Frederic à toutes les sauces, il m’a annoncé que mon sac ne pouvait pas embarquer car il contenait mon zippo et son flacon d’essence. Il a fallu que vitesse la moitié de mon sac pour trouver le flacon d’essence que je lui ai abandonné sans concession. Par contre, pour le briquet, c’était une autre paire de manches. Etant donné qu’un Zippo fermé ne peut pas s’allumé tout seul, et que ce n’est pas la première fois qu’il voyage en avion, je me suis douté que l’officier voulait surtout le garder pour lui. J’ai rapidement bataillé et j’ai du lui abandonner la mèche et le coton puis lui démontrer qu’il ne s’allumait plus. La prochaine fois, je serais plus malin et j’enlèverais uniquement la pierre....

Après m’être assuré que mon sac serait bien à bord de mon avion, nous avons fait le chemin inverse, repassé un contrôle de sécurité et nous nous sommes dirigés vers la porte d’embarquement. Mon avion devait décoller 5 minutes plus tard et malgré l’air détendu que j’essayais d’afficher en faisant une conversation polie avec l’hôtesse, j’étais plus qu’anxieux. Arrivé à la porte d’embarquement, le responsable me baragouine que mon petit sac à dos est à bord de l’avion et me fait monter dans un bus vide. Là, s’écoulent les cinq minutes les plus longues de ma vie. Non seulement le bus est vide, mais il n’y a pas de chauffeur. Les hôtesses au sol ferment tranquillement le comptoir d’embarquement. Tout se déroule comme si je n’existais pas et mon regard alterne frénétiquement entre ma montre et la porte d’embarquement. Tout à coup, deux couples indiens arrivent en courant à la porte et se jettent dans le bus après que leurs billets aient étés vérifiés. Du coup, j’ai beau être toujours aussi tendu, je me sens moins seul !

Enfin, le chauffeur et le responsable d’embarquement se décident à embarquer et le bus démarre sur les chapeaux de roues (du moins, aussi vite qu’un bus d’aéroport peut le faire!). Et là, la poisse me colle à la peau... des bouchons !!! Je ne pensais pas que ça existait sur un terrain d’aéroport, mais si ! Priorité aux avions, et, pour mon plus grand malheur, ils ne se manœuvrent pas aussi bien qu’une semi-remorque ! Notre chauffeur essaye de prendre un itinéraire alternatif, mais nous nous trouvons bloquer un peu plus loin car il faut laisser un autre avion qui arrive de la piste d’atterrissage... J’avais beau me dire que si le responsable d’embarquement m’avait fait monter dans le bus, c’est que l’avion devait m’attendre, j’étais toujours aussi stressé ! Je pense que ça vient de mon habitude de prendre le train... Même si on a une réservation, une fois l’heure de départ passée, c’est fichu ! Le train n’attend pas ! (Sauf si vous avez la chance qu’il soit en retard !)

Arrivé dans l’avion, je demande immédiatement à l’hôtesse où se trouve mon petit sac à dos que j’avais laissé à la porte d’embarquement. Devant son incompréhension, mon anxiété atteint son paroxysme. Ce sac contenait mon ordinateur portable, mon lecteur MP3, mon appareil photo, ma carte de crédit... bref, mes objets de valeur ! Elle me demande de patienter un instant, histoire d’entretenir le suspens... A ce moment Karlijn arrive vers moi en m’annonçant qu’elle avait mon sac ! Après un long soupir de soulagement, j’ai regagné ma place et quelques instants plus tard, notre avion s’est dirigé vers la piste et a décollé.

Le vol a duré quatre heures. Nous pensions en profiter pour dormir un peu, mais c’était sans compter les pleurs d’un pauvre bout de chou se trouvant juste derrière nous et les sollicitations fréquentes des hôtesses nous apportant des boissons et un repas.

Nous sommes arrivés à Bangkok à 8h du matin. Une fois les brèves formalités administratives effectuées, nous sommes allés prendre un petit déjeuner dans un des nombreux restaurants se trouvant dans le hall de l’aéroport. Puis, nous avons traversé le hall de long en large pour trouver un guichet afin d’acheter le ticket de minibus pour Koh Chang. Le prochain départ était pour 11h et nous avons du patienter à nouveau. Peu avant d’être à bord, nous avons rencontré Maxi, une jeune allemande qui se rendait également à Koh Chang. Le voyage en minibus a duré 4h30. Quel contraste avec l’Inde et le Népal !!! Des routes de deux fois 4 voies, sans trou, des buildings, .... Le dépaysement total ! Nous avons ensuite embarqué à bord d’un bac, injustement appelé « ferry » et une heure plus tard, nous étions à Koh Chang. Peu après le quai, nous avons troqué notre minibus pour un pick-up aménagé en taxi collectif et nous avons longé la côte jusqu’à notre destination : Lonely Beach. Là, nous avons rapidement trouvé un bungalow abordable.

Après la douche de rigueur, nous sommes allé au restaurant où j’ai pu déguster une délicieuse piña colada, avec un jus d’ananas frais et crème de coco fraiche, et mon premier Pad Thaï made in Thaïland !

Il faisait enfin chaud et j’étais entouré de cocotiers, le bonheur !!! Cool

ti-fred
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