blog de flo san

Lost in translation in Bizen and Hattoji: Japon rural

Le 22/02/12, 17:29

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Après la visite de Kobe, j'ai passé trois nuits à Osaka. Dimanche soir, j'avais donné rendez vous à Anne, l'allemande que j'ai rencontré à Nara et à Maco, la japonaise que j'ai rencontré la veille au restaurant à Kobe. En les attendant à la sortie du métro, je tombe sur Jenny, une anglaise qui était dans la même auberge que moi à Tokyo. Elle est dans une auberge de jeunesse, juste ici, avec un taiwannaise qui l'accompagne. Je leur propose de venir avec nous au bar de mes hôtes. Les personnes qui m'hébergent (Noco et Gandhi) tiennent un bar vraiment cool dans Osaka. Ils essayent d'avoir un maximum de produits/spécialités d'Okinawa, île du Pacifique, où ils luttent contre l'installation de bases militaires américaines. On a donc pu goûter aux coktails chauds ! aux algues « pétillantes » et à la pieuvre séchée flambée. Ils m'ont appris à faire flamber la pieuvre, avec des baguettes ! J'ai le droit d 'en faire un pour mes amis et un pour des clients !

Lundi soir, je suis allée goûter une des spécialités gastronomique d'Osaka : okonomiyaki. Je propose à Jenny de venir avec moi, on choisit un restaurant dans Namba, qui est le quartier qui bouge bien le soir. C'est en fait un pancake assez large et épais avec de la viande et des légumes dedans. On nous l'apporte déjà fait sur la table qui contient une plaque chauffante, pour finir de le cuire. La plaque est assez grande pour en contenir plusieurs. En repartant, on (re re re) demande notre chemin, à deux gars. Peut être parce que je voyage seule ou parce que je suis hyper sociable (oui oui), j'ai pris l'habitude de parler un peu avec les gens, dès que je vois qu'ils ont un peu de temps. J'engage donc la conversation en demandant leur profession. En gros ça donne ça « You, Osaka, work ? Study ? » Et là, avec un peu de chance, ils comprennent. Ces gars là travaillent donc à Osaka : ils gèrent des prostitués... « good business !».

On m'a demandé si c'était facile de rencontrer des gens, ou si c'est juste moi. Je pense qu'une fille seule c'est plus simple. Non pas que je me fasse draguer puisque les japonnais mâles n'osent pas parlé aux européennes, sauf ceux qui ont voyagé. Mais je pense qu'un gars seul aura du mal à parler aux autres gars et aux japonaises. Je dirais qu'il y a trois types de japonaises : celles qui se « déguisent », à qui je n'ai pas encore pu parlé, les « poufs » ultra maquillées, permanentées ou à perruque et qui sont assez peu vêtues (niveau jupe, jamais au niveau du décolleté) qui sont assez insupportables (j'espère que j'ai juste parlé aux plus insupportables et qu'elles ne sont pas toutes comme ça) puis les autres, les « normales » disons. Les femmes plus âgées, disons plus de 30 ans sont la plupart du temps très sympa avec moi. Celles qui parlent anglais sont souvent allées en Europe et sont souvent très intéressées de savoir ce que je pense du Japon. Je pense aussi que leur instinct maternel les pousse à me parler. Je pense que j'ai eu beaucoup de chance aussi, de rencontrer autant de personnes en si peu de temps.

Mardi matin, je suis partie pour Bizen, un peu plus au sud de Kobe. Dans le train, je suis assise à côté d'une japonaise. D'habitude dans le train, je me fais vraiment remarqué avec mon gros sac, donc les gens n'osent pas me parler par peur du regard des autres j'imagine. C'est même très rare que quelqu'un s'assoit à côté de moi. Mais là, la japonaise m'a parlé ! Grâce aux nouvelles technologies, on a pu se parler via la traduction sur iphone et écouter les musiques de l'autre, grâce aux Ipod ! Bizen est une région réputée pour ses céramiques. C'est une ville assez petite, où quelques heures suffisent pour en faire le tour. Comme on est en hiver, la plupart des magasins étaient fermés, j'étais la seule à descendre à cet arrêt à la gare (Imbe JR station). L'intérêt de cet arrêt était donc assez limité. J'avais ensuite réservé une nuit dans la villa internationale de Hattoji. C'est une région rurale en montagne, connue pour ses maisons en toit de chaume. C'est un peu un périple pour y accéder, il faut bien vérifier les horaires de train et bus. La villa est une de ces maisons en toit de chaume, composée de 4 chambres. Ce sont des chambres traditionnelles à futon et portes coulissantes. J'étais seule, mais vraiment seule vu que la gérante n'y vit pas. Il y a aussi un bain traditionnel qui est rond, juste la place pour s'y mettre en boule ! Il faut boucher le bain avec un bout de bois enroulé dans un mouchoir que l'on enfonce avec un marteau! Là encore c'était un village mignon mais pas la bonne saison : il y a des terrasses pour la culture de la paille pour la chaume mais là, la terre était juste retournée et gelée. Comme la villa est le seul hébergement disponible, il n'y avait pas d'autres touristes et très peu d'habitants. Ca faisait un moment que je voulais être à la campagne/montagne, je pense que j'ai eu ma dose pour un moment là!


Infos supplémentaires :
- Pour ceux qui se demandent, Martin, l'allemand qui faisait du couh surfing avec moi, est bien parti d'Allemagne à vélo. C'est la première fois que je rencontre un de spécimens pendant son voyage. Il est parti il y a bientôt deux ans et il compte bien rentré en Allemagne à vélo. Il n' a malheureusement pas de blog/site Internet pour qu'on le suive.

- Nom du bar : Nocosarejima, sortie duboutsumae, exit 1, sur la ligne midosuji. Demandez la Tsutenkaku tower. Une fois SOUS la tour, cherchez le restaurant de sushi Roku, c'est au deuxième étage de ce bâtiment, l'entrée est sur la gauche, là où il y a plein de plantes.

- Lorsque j'ai publié mon dernier post, j'ai eu 100 visites en un jour, je sais pas d'où vous sortez, mais merci de me lire !

bikette
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